A l’initiative de la Direction Régionale de l’Education Nationale de la Mé, à travers son antenne régionale de la vie scolaire et avec le soutien du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, de la REDD+, des structures telles que l’APROMAC et le FIRCA, la finale du concours dénommé « GENIES EN HERBES, LA QUETE POUR UNE ECOLE VERTE », a été organisé le Mercredi 08 Mai 2019 au Centre culturel d’Adzopé. Le collège « Le planteur Barry Callebaut » d’Akoupé a été déclarée vainqueur à l’issue de cette compétition inter-écoles dont l’objectif est de contribuer à l’appropriation du mécanisme REDD+ par les générations à venir et les amener à adhérer à la dynamique de restauration du couvert forestier ivoirien.
Cette finale est l’aboutissement d’une série de compétitions qui a opposé pendant plusieurs semaines, les écoles de la région de la Mé autour de questions environnementales dont le mécanisme REDD+. Etaient opposés en finale, les « génies en herbes » des établissements scolaires d’Adzopé, d’Alépé, de Yakassé Attobrou et d’Akoupé.
En récompense, les meilleures équipes ont reçu des outils de nettoyage et du matériel didactique.
Mme Agathe N’GBESSO, Directrice régionale de l’éducation nationale d’Adzopé, a saisi cette occasion pour encourager les élèves, forts de leurs nouvelles connaissances sur la REDD+, à contribuer à susciter l’acquisition, par leurs amis, de nouvelles valeurs en faveur des forêts.
« Le Civisme et l’engagement de tous pour une école de qualité dans un environnement sain et viable, nous devons tous y arriver ! », les a-elle-exhorté.
Représentant le Lt-Colonel Ahoulou Kouamé Ernest, Secrétaire Exécutif Permanent de la REDD+, le Commandant Edouard KESSE, par ailleurs membre du jury, s’est réjoui de la bonne connaissance du mécanisme REDD+ par les élèves de la région de la Mé. Selon lui, c’est à juste titre que la région de la Mé a été identifiée comme une zone-test à l’élaboration de la stratégie nationale REDD+. Le projet pilote REDD+, mis en œuvre dans la région de la Mé en 2016 pour une durée de 3 ans, est la preuve qu’il est possible de concilier réduction de la pression sur les ressources naturelles et développement rural.
« En mettant en confrontation les élèves des différentes écoles, cette compétition permettra d’aboutir à la création d’une école verte. » souhaite le Directeur régional de l’Environnement à Adzopé, représentant le Ministre ivoirien de l’Environnement et du Développement Durable. Le concept d’école verte, selon YAPO AKO Benjamin, vise à initier les jeunes apprenants à la protection de l’environnement et à la conscience écologique. Pour lui, c’est en formant les enfants dès leur plus jeune âge à une démarche éco - responsable qu’ils développeront le respect de la nature et des autres, nécessaires à la pérennité de la planète.
Cet événement a été marqué par la présence des représentants des producteurs agricoles dont l’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (APROMAC). Mme Chantal BOKO, Chargée des opérations de l’APROMAC a donné un aperçu des actions de développement notamment la sensibilisation des planteurs sur la préservation des forêts classées, parcs et réserves, le reprofilage des routes dans les zones enclavées, la formation de jeunes aux métiers de l’hévéa et la subvention de pépinières d’hévéa au profit des populations les plus démunies. L’engagement des parties prenantes dans la mise en œuvre du Projet REDD+ de la Mé est donc une réalité.
Ce projet financé à travers les ressources du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D), vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation tout en améliorant les conditions de vie des populations riveraines des forêts classées de Mabi et Yaya. Après dix ans, sa mise en œuvre, le PRM enregistre d’importantes réalisations à savoir la sélection de 7 projets dans le cadre de la mise en œuvre des Plans de Développement Locaux dans les secteurs santé et éducation. Il s’agit de la finalisation de la sensibilisation de proximité sur les législations foncière et forestière qui aura touché au final plus de 4000 personnes, la finalisation de la délimitation des territoires de village du département d’Alépé et le démarrage des activités de délivrance des certificats fonciers.
Le projet REDD+ de la Mé a également réalisé l’accompagnement de près de 1000 exploitations agricoles familiales sur plus de 3000 hectares avec en point d’orgue, la certification biologique obtenue par la Société Coopérative Simplifiée des Producteurs de Cacao Biologique de la Mé (PCBM) et des effets déjà très positifs concernant la saignée améliorée. Au nombre des réalisations de ce projet, il y a également le reboisement de 150 hectares de forêts, la formation de 20 charbonniers aux techniques de carbonisation améliorée et le financement de 5 projets d’énergie domestique durable (production de biogaz, fabrication du bio charbon, construction de fours améliorés).
Cette finale est l’aboutissement d’une série de compétitions qui a opposé pendant plusieurs semaines, les écoles de la région de la Mé autour de questions environnementales dont le mécanisme REDD+. Etaient opposés en finale, les « génies en herbes » des établissements scolaires d’Adzopé, d’Alépé, de Yakassé Attobrou et d’Akoupé.
En récompense, les meilleures équipes ont reçu des outils de nettoyage et du matériel didactique.
Mme Agathe N’GBESSO, Directrice régionale de l’éducation nationale d’Adzopé, a saisi cette occasion pour encourager les élèves, forts de leurs nouvelles connaissances sur la REDD+, à contribuer à susciter l’acquisition, par leurs amis, de nouvelles valeurs en faveur des forêts.
« Le Civisme et l’engagement de tous pour une école de qualité dans un environnement sain et viable, nous devons tous y arriver ! », les a-elle-exhorté.
Représentant le Lt-Colonel Ahoulou Kouamé Ernest, Secrétaire Exécutif Permanent de la REDD+, le Commandant Edouard KESSE, par ailleurs membre du jury, s’est réjoui de la bonne connaissance du mécanisme REDD+ par les élèves de la région de la Mé. Selon lui, c’est à juste titre que la région de la Mé a été identifiée comme une zone-test à l’élaboration de la stratégie nationale REDD+. Le projet pilote REDD+, mis en œuvre dans la région de la Mé en 2016 pour une durée de 3 ans, est la preuve qu’il est possible de concilier réduction de la pression sur les ressources naturelles et développement rural.
« En mettant en confrontation les élèves des différentes écoles, cette compétition permettra d’aboutir à la création d’une école verte. » souhaite le Directeur régional de l’Environnement à Adzopé, représentant le Ministre ivoirien de l’Environnement et du Développement Durable. Le concept d’école verte, selon YAPO AKO Benjamin, vise à initier les jeunes apprenants à la protection de l’environnement et à la conscience écologique. Pour lui, c’est en formant les enfants dès leur plus jeune âge à une démarche éco - responsable qu’ils développeront le respect de la nature et des autres, nécessaires à la pérennité de la planète.
Cet événement a été marqué par la présence des représentants des producteurs agricoles dont l’Association des professionnels du caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (APROMAC). Mme Chantal BOKO, Chargée des opérations de l’APROMAC a donné un aperçu des actions de développement notamment la sensibilisation des planteurs sur la préservation des forêts classées, parcs et réserves, le reprofilage des routes dans les zones enclavées, la formation de jeunes aux métiers de l’hévéa et la subvention de pépinières d’hévéa au profit des populations les plus démunies. L’engagement des parties prenantes dans la mise en œuvre du Projet REDD+ de la Mé est donc une réalité.
Ce projet financé à travers les ressources du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D), vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation tout en améliorant les conditions de vie des populations riveraines des forêts classées de Mabi et Yaya. Après dix ans, sa mise en œuvre, le PRM enregistre d’importantes réalisations à savoir la sélection de 7 projets dans le cadre de la mise en œuvre des Plans de Développement Locaux dans les secteurs santé et éducation. Il s’agit de la finalisation de la sensibilisation de proximité sur les législations foncière et forestière qui aura touché au final plus de 4000 personnes, la finalisation de la délimitation des territoires de village du département d’Alépé et le démarrage des activités de délivrance des certificats fonciers.
Le projet REDD+ de la Mé a également réalisé l’accompagnement de près de 1000 exploitations agricoles familiales sur plus de 3000 hectares avec en point d’orgue, la certification biologique obtenue par la Société Coopérative Simplifiée des Producteurs de Cacao Biologique de la Mé (PCBM) et des effets déjà très positifs concernant la saignée améliorée. Au nombre des réalisations de ce projet, il y a également le reboisement de 150 hectares de forêts, la formation de 20 charbonniers aux techniques de carbonisation améliorée et le financement de 5 projets d’énergie domestique durable (production de biogaz, fabrication du bio charbon, construction de fours améliorés).