Le ministre ivoirien de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, se dit "affligé" par l'ampleur des dégâts matériels et humains causés par les affrontements inter-communautaires qui ont fait au moins 9 morts à Béoumi (Centre, région du Gbêkê), réitérant son appel au calme à toutes les parties.
«À voir tout ce désastre, je suis tellement affligé que je ne sais quoi dire», a regretté visiblement meurtri, M. Touré, par ailleurs député élu de Béoumi, au terme d’une visite aux blessés de ces violences à l’hôpital général de la ville, vendredi.
« C'est vraiment déplorable que des frères soient arrivés à agir de la sorte", a-t-il poursuivi, exprimant sa "désolation" devant ce qu’il juge d’"ahurissant".
Selon le directeur général de l'hôpital de Béoumi, Kouamé Victor, son établissement avait jusque-là enregistré 94 blessés ; en hausse de dix blessés par rapport à un bilan précédant de 84 blessés annoncé dans la matinée du même jour à l’AIP par le préfet du département.
Le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, a exprimé sa solidarité et sa compassion à chacun de la trentaine de blessés encore internés à l'hôpital général de Béoumi.
« Plusieurs d'entre eux ont été évacués d'urgence au CHU de Bouaké », a fait savoir le directeur de l’hôpital, déplorant la présence au sein de l’hôpital de centaines de déplacés ayant fui les violences.
Le ministre de la Communication a également constaté les dégâts matériels causés par cet incident au niveau du marché de la ville, lieu d’où les affrontements sont partis.
Sidi Touré a déploré la destruction et l’incendie de plusieurs commerces et services dont des magasins, cybercafés, maquis, dépôts de boisson, ainsi que des habitations à la faveur de ces événements.
La cour familiale de M. Touré, située au secteur Mamianou du quartier Baoulé a également été touché par un incendie parti d'une boutique contiguë, brûlée des protagonistes de la crise, a constaté l'AIP.
Une altercation entre deux chauffeurs de moto-taxis, mercredi à Béoumi, s’est muée en affrontements entre communautés autochtones et allogènes, faisant 9 morts.
Arrivé dans la ville mercredi après l'éclatements des violences, le ministre de la Communication multiplie, avec le corps préfectoral et autres cadres de la région, des rencontres avec les différentes communautés pour apaiser les tensions.
Le calme est revenu vendredi, mais un couvre-feu décrété jeudi par le préfet demeure en vigueur.
(AIP)
nyl/tm
«À voir tout ce désastre, je suis tellement affligé que je ne sais quoi dire», a regretté visiblement meurtri, M. Touré, par ailleurs député élu de Béoumi, au terme d’une visite aux blessés de ces violences à l’hôpital général de la ville, vendredi.
« C'est vraiment déplorable que des frères soient arrivés à agir de la sorte", a-t-il poursuivi, exprimant sa "désolation" devant ce qu’il juge d’"ahurissant".
Selon le directeur général de l'hôpital de Béoumi, Kouamé Victor, son établissement avait jusque-là enregistré 94 blessés ; en hausse de dix blessés par rapport à un bilan précédant de 84 blessés annoncé dans la matinée du même jour à l’AIP par le préfet du département.
Le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, a exprimé sa solidarité et sa compassion à chacun de la trentaine de blessés encore internés à l'hôpital général de Béoumi.
« Plusieurs d'entre eux ont été évacués d'urgence au CHU de Bouaké », a fait savoir le directeur de l’hôpital, déplorant la présence au sein de l’hôpital de centaines de déplacés ayant fui les violences.
Le ministre de la Communication a également constaté les dégâts matériels causés par cet incident au niveau du marché de la ville, lieu d’où les affrontements sont partis.
Sidi Touré a déploré la destruction et l’incendie de plusieurs commerces et services dont des magasins, cybercafés, maquis, dépôts de boisson, ainsi que des habitations à la faveur de ces événements.
La cour familiale de M. Touré, située au secteur Mamianou du quartier Baoulé a également été touché par un incendie parti d'une boutique contiguë, brûlée des protagonistes de la crise, a constaté l'AIP.
Une altercation entre deux chauffeurs de moto-taxis, mercredi à Béoumi, s’est muée en affrontements entre communautés autochtones et allogènes, faisant 9 morts.
Arrivé dans la ville mercredi après l'éclatements des violences, le ministre de la Communication multiplie, avec le corps préfectoral et autres cadres de la région, des rencontres avec les différentes communautés pour apaiser les tensions.
Le calme est revenu vendredi, mais un couvre-feu décrété jeudi par le préfet demeure en vigueur.
(AIP)
nyl/tm