Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale de l’identification et de l’immigration, le Conseil des ministres a pris deux décrets, le premier portant création organisation et fonctionnement de l’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI) et le second portant dissolution de l’Office national d’identification (ONI). Cette information a été donnée par le porte-parole du gouvernement, le ministre Sidi Touré, au terme du Conseil des ministres de ce mercredi 22 mai, au palais Présidentiel d’Abidjan.
Ces deux décrets, intervenant dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale de l’identification et de l’immigration, concourent à accélérer le processus d’opérationnalisation du registre national des personnes physiques. « Ainsi, il est créé en remplacement de l’ONI, une nouvelle structure dénommée, l’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI) chargé notamment de l’identification et de la production des titres sécurisés » a déclaré le ministre Sidi Touré.
Selon lui, organisée sous la forme d’une agence d’exécution, l’ONECI vient répondre au mieux aux exigences de la politique de modernisation de l’état civil, de l’identification des nationaux et des étrangers, ainsi que du suivi de l’immigration et de l’émigration.
Le conseil des ministres a également adopté une communication relative à la mise en œuvre du PS Gouv (Plan social du gouvernement), lancé en début de l’année 2019 pour un coût global de 727,5 milliards F CFA en vue d’apporter le soutien et la solidarité de l’Etat aux populations de Côte d’Ivoire en particulier les populations vulnérables ou à revenus économiquement faibles.
Selon le porte-parole du gouvernement, au terme du premier trimestre 2019, le déploiement des activités du PS Gouv notamment la mise en œuvre des 12 projets prioritaires a mobilisé des financements évalués à 359,1 milliards F cfa.
« De façon concrète, au 31 mars 2018, 892 486 ménages ont bénéficié de la baisse totale des tarifs de l’électricité avec un objectif 850 000 ménages. Cette opération a permis aux populations concernées de faire des économies évaluées en cumul à 906 millions F cfa. 50 000 ménages ont bénéficié comme prévu du programme des filets sociaux, les paiements ont été effectués dans 882 villages couvrant toutes les régions de Côte d’Ivoire », a-t-il souligné.
Un autre point relatif au nouveau mouvement de grève dans les universités publiques, lancé par la Coordination nationale des enseignants et chercheurs (CNEC), le 20 mai avec pour revendications, de meilleures conditions de travail, une revalorisation des salaires, des primes de recherche d’encadrement et de soutenance. Avec d’autres motifs tels que le mode de désignation des autorités universitaires, le rejet des taux des heures complémentaires et le refus de la présidence de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’alléger les sanctions disciplinaires prises à l’encontre de certains de leurs militants.
« Au 21 mai 2019, le mot d’ordre de grève reste peu suivi au niveau national, même si des perturbations de cours sont à déplorer à l’Université Félix Houphouët Boigny ainsi qu’à l’université Jean-Lorignon Guédé de Daloa », a indiqué le ministre Sidi Touré, invitant les acteurs universitaires à privilégier le dialogue et la négociation comme mode de prévention et de règlement des crises.
JOB
Ces deux décrets, intervenant dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale de l’identification et de l’immigration, concourent à accélérer le processus d’opérationnalisation du registre national des personnes physiques. « Ainsi, il est créé en remplacement de l’ONI, une nouvelle structure dénommée, l’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI) chargé notamment de l’identification et de la production des titres sécurisés » a déclaré le ministre Sidi Touré.
Selon lui, organisée sous la forme d’une agence d’exécution, l’ONECI vient répondre au mieux aux exigences de la politique de modernisation de l’état civil, de l’identification des nationaux et des étrangers, ainsi que du suivi de l’immigration et de l’émigration.
Le conseil des ministres a également adopté une communication relative à la mise en œuvre du PS Gouv (Plan social du gouvernement), lancé en début de l’année 2019 pour un coût global de 727,5 milliards F CFA en vue d’apporter le soutien et la solidarité de l’Etat aux populations de Côte d’Ivoire en particulier les populations vulnérables ou à revenus économiquement faibles.
Selon le porte-parole du gouvernement, au terme du premier trimestre 2019, le déploiement des activités du PS Gouv notamment la mise en œuvre des 12 projets prioritaires a mobilisé des financements évalués à 359,1 milliards F cfa.
« De façon concrète, au 31 mars 2018, 892 486 ménages ont bénéficié de la baisse totale des tarifs de l’électricité avec un objectif 850 000 ménages. Cette opération a permis aux populations concernées de faire des économies évaluées en cumul à 906 millions F cfa. 50 000 ménages ont bénéficié comme prévu du programme des filets sociaux, les paiements ont été effectués dans 882 villages couvrant toutes les régions de Côte d’Ivoire », a-t-il souligné.
Un autre point relatif au nouveau mouvement de grève dans les universités publiques, lancé par la Coordination nationale des enseignants et chercheurs (CNEC), le 20 mai avec pour revendications, de meilleures conditions de travail, une revalorisation des salaires, des primes de recherche d’encadrement et de soutenance. Avec d’autres motifs tels que le mode de désignation des autorités universitaires, le rejet des taux des heures complémentaires et le refus de la présidence de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’alléger les sanctions disciplinaires prises à l’encontre de certains de leurs militants.
« Au 21 mai 2019, le mot d’ordre de grève reste peu suivi au niveau national, même si des perturbations de cours sont à déplorer à l’Université Félix Houphouët Boigny ainsi qu’à l’université Jean-Lorignon Guédé de Daloa », a indiqué le ministre Sidi Touré, invitant les acteurs universitaires à privilégier le dialogue et la négociation comme mode de prévention et de règlement des crises.
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