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Société Publié le mercredi 22 mai 2019 | APA

Côte d’Ivoire: 11 morts et 108 blessés après les violences communautaires de Béoumi (Gouvernement)

© APA Par Marc Innocent
Premier Conseil des Ministres du gouvernement Gon III
Abidjan le 11 Juillet 2018. Le Président de la République, SEM. Alassane Ouattara a présidé le 1er conseil des ministres après la formation du gouvernement Amadou Gon III
Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le bilan actualisé des affrontements inter-communautaires survenus la semaine dernière à Béoumi dans le Centre ivoirien fait état de 11 morts, 108 blessés, 300 déplacés et d'importants dégâts matériels, a annoncé mercredi à Abidjan, le gouvernement ivoirien au terme d'un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.

« Le bilan actualisé le 20 mai 2019 fait état de 11 personnes décédées, 108 personnes blessées, 300 personnes déplacées et d'importants dégâts matériels », a indiqué à la presse, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l'issue de cette rencontre hebdomadaire de l'exécutif.

« En vue de ramener la paix et la cohésion sociale entre les différentes communautés, le Conseil a décidé de maintenir pour une durée de deux semaines les unités des forces de sécurité déployées dans le département de Béoumi», a fait savoir M. Touré, soulignant que le gouvernement condamne « avec fermeté » ces violences.

Poursuivant, il a annoncé la prise en charge par l'État, des frais médicaux de toutes les personnes blessées lors de ces affrontements, le convoyage des dons de vivres et non-vivres aux personnes déplacées et l'assistance aux familles qui ont perdu un membre ainsi qu'aux personnes ayant vu leurs biens détruits.

Dans la foulée, il a assuré « qu'aucune armes de guerre» n'a été utilisée lors de ces affrontements communautaires. Le porte-parole du gouvernement a aussi annoncé l'ouverture d'une enquête pour identifier les auteurs ou les acteurs de ces violences.

« Il s'agit exclusivement des fusils de chasse traditionnels qui ont été utilisés lors de ces affrontements. Aucune arme de guerre n'a été utilisée », a insisté M. Touré qui est également le ministre de la communication et des médias.

Une altercation entre un conducteur de moto-taxi et un chauffeur de mini-car, est à l’origine de ces affrontements survenus mercredi et jeudi.

LB/ls
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