L’étude de positionnent stratégique des filières ananas et mangue de la Côte d’Ivoire a été lancée, mercredi à Abidjan, au cours d’un atelier par le Projet d’appui au renforcement de la compétitivité du secteur industriel (PARCSI) qui vise à rendre les industries du pays plus compétitives, permettant ainsi de diversifier les sources de croissance de l’économie ivoirienne, a constaté APA sur place dans la capitale économique du pays.
La Côte d’Ivoire est le premier exportateur de fruite en Afrique de l’Ouest depuis plusieurs années. Le volume de ses exportations représente plus de 50% des exportations de fruits et légumes dans la région.
Dans son discours de lancement, le Directeur général de l’industrie de Côte d’Ivoire, Frédéric N’da Mougo Koménan a rappelé les enjeux de cette étude sur la filière fruit et légume.
Cette étude, a-t-il expliqué, permettra à la Côte d’Ivoire de disposer d’éléments pertinents, lui permettant d’élaborer sa stratégie de développement et de la transformation des fruits et légumes.
L’objectif est de « nous proposer des axes de développement de cette filière importante qui recèle d’innombrable opportunités d’investissements », mais « malheureusement très peu exploitée », a poursuivi M. Koménan, déplorant qu’on «ne transforme en Côte d’Ivoire que moins de 2% des fruits et légumes ».
A ce propos, il a fait remarquer que les fruits pourrissent dans les champs, faute de moyens de conservation, de stockage et de transformation. « La politique industrielle du gouvernement est connue. Il s’agit de faire en sorte que le secteur industriel joue un rôle plus important dans le PIB (Produit intérieur brut). Aujourd’hui cette contribution dans le PIB est de l’ordre de 25 à 30% », a encore ajouté Frédéric N’da Mougo Koménan.
« Il est question aujourd’hui de faire en sorte que cette filière fruit et légume où nous avons beaucoup de potentiel puisse jouer sa participation dans le développement industriel de notre pays », a conclu le directeur général de l’industrie de Côte d’Ivoire.
Cette étude confiée à la Société française de réalisation, d’études et de conseil (SEFRECO) « consistera à dénicher nos potentialités de transformation de mangue et d’ananas », a renchéri pour sa part Adrien Faé, le Coordonnateur du PARCSI. L’étude conduite par Jean Jacques Sgaravizzi démarre en juin et les résultats sont attendus d’ici fin août 2019 si le chronogramme est respecté.
« Si la BAD a décidé d’accompagner l’Etat de Côte d’Ivoire c’est que le potentiel est important. Nous avons comme vous le savez, toute la partie centre et nord du pays qui produit la mangue. Malheureusement, cette mangue est très peu transformée », a-t-il expliqué.
Selon M. Faé, « les paysans ont d’abord du mal à produire une mangue de qualité, et aussi ils ont du mal à conserver cette mangue ». « C’est le même cas pour l’ananas », a-t-il poursuivi, rappelant que «vous savez dans les années 70 jusqu’à 80, notre pays abritait en son sein pas mal d’unités de transformation de l’ananas. Nous exportons même l’ananas transformé ».
« Malheureusement à ce jour, toutes ces unités ont disparu. Nous n’avons aujourd’hui que deux unités de transformation de l’ananas. Il faut voir comment inciter les producteurs locaux, nos investisseurs locaux et étrangers à pouvoir investir dans la transformation de ces deux matières premières », a conclu M. Faé.
Par ailleurs, les études en cours permettront de ressortir les besoins en investissement dans la filière fruit et légume. La Côte d’Ivoire produit annuellement 160 000 tonnes de mangue et 50 000 tonnes d’ananas.
Placé sous la tutelle du ministère du Commerce, de l’industrie et de la promotion des Petites et moyennes entreprises PME, le Projet d’appui au renforcement de la compétitivité du secteur industriel (PARCSI) s’inscrit comme une composante essentielle du Programme national de restructuration et de mise à niveau des entreprises (PNRMN).
Il est financé par un don de 13 millions d’euros (8,23 milliards FCFA) alloué par le Fonds africain de développement du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) assorti d’une contrepartie du gouvernement ivoirien d’environ 2 millions d’euros (1,22 milliards FCFA).
Ce projet finance la mise à niveau des entreprises industrielles à travers la prise en charge des actions immatérielles (diagnostic global et stratégique, démarche qualité, assistante technique, formations, études etc.).
Il accompagne également l’industrialisation de la filière fruits et légume (ananas et mangues) par la formation et l’organisation des acteurs, la réalisation d’études stratégiques ainsi que par la promotion de l’investissement.
Le PARCSI contribue au renforcement de l’infrastructure de la qualité par l’acquisition d’équipement, des formations, des ateliers de sensibilisation et la promotion de la marque ivoirienne de conformité aux normes (NI).
LS/APA
La Côte d’Ivoire est le premier exportateur de fruite en Afrique de l’Ouest depuis plusieurs années. Le volume de ses exportations représente plus de 50% des exportations de fruits et légumes dans la région.
Dans son discours de lancement, le Directeur général de l’industrie de Côte d’Ivoire, Frédéric N’da Mougo Koménan a rappelé les enjeux de cette étude sur la filière fruit et légume.
Cette étude, a-t-il expliqué, permettra à la Côte d’Ivoire de disposer d’éléments pertinents, lui permettant d’élaborer sa stratégie de développement et de la transformation des fruits et légumes.
L’objectif est de « nous proposer des axes de développement de cette filière importante qui recèle d’innombrable opportunités d’investissements », mais « malheureusement très peu exploitée », a poursuivi M. Koménan, déplorant qu’on «ne transforme en Côte d’Ivoire que moins de 2% des fruits et légumes ».
A ce propos, il a fait remarquer que les fruits pourrissent dans les champs, faute de moyens de conservation, de stockage et de transformation. « La politique industrielle du gouvernement est connue. Il s’agit de faire en sorte que le secteur industriel joue un rôle plus important dans le PIB (Produit intérieur brut). Aujourd’hui cette contribution dans le PIB est de l’ordre de 25 à 30% », a encore ajouté Frédéric N’da Mougo Koménan.
« Il est question aujourd’hui de faire en sorte que cette filière fruit et légume où nous avons beaucoup de potentiel puisse jouer sa participation dans le développement industriel de notre pays », a conclu le directeur général de l’industrie de Côte d’Ivoire.
Cette étude confiée à la Société française de réalisation, d’études et de conseil (SEFRECO) « consistera à dénicher nos potentialités de transformation de mangue et d’ananas », a renchéri pour sa part Adrien Faé, le Coordonnateur du PARCSI. L’étude conduite par Jean Jacques Sgaravizzi démarre en juin et les résultats sont attendus d’ici fin août 2019 si le chronogramme est respecté.
« Si la BAD a décidé d’accompagner l’Etat de Côte d’Ivoire c’est que le potentiel est important. Nous avons comme vous le savez, toute la partie centre et nord du pays qui produit la mangue. Malheureusement, cette mangue est très peu transformée », a-t-il expliqué.
Selon M. Faé, « les paysans ont d’abord du mal à produire une mangue de qualité, et aussi ils ont du mal à conserver cette mangue ». « C’est le même cas pour l’ananas », a-t-il poursuivi, rappelant que «vous savez dans les années 70 jusqu’à 80, notre pays abritait en son sein pas mal d’unités de transformation de l’ananas. Nous exportons même l’ananas transformé ».
« Malheureusement à ce jour, toutes ces unités ont disparu. Nous n’avons aujourd’hui que deux unités de transformation de l’ananas. Il faut voir comment inciter les producteurs locaux, nos investisseurs locaux et étrangers à pouvoir investir dans la transformation de ces deux matières premières », a conclu M. Faé.
Par ailleurs, les études en cours permettront de ressortir les besoins en investissement dans la filière fruit et légume. La Côte d’Ivoire produit annuellement 160 000 tonnes de mangue et 50 000 tonnes d’ananas.
Placé sous la tutelle du ministère du Commerce, de l’industrie et de la promotion des Petites et moyennes entreprises PME, le Projet d’appui au renforcement de la compétitivité du secteur industriel (PARCSI) s’inscrit comme une composante essentielle du Programme national de restructuration et de mise à niveau des entreprises (PNRMN).
Il est financé par un don de 13 millions d’euros (8,23 milliards FCFA) alloué par le Fonds africain de développement du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) assorti d’une contrepartie du gouvernement ivoirien d’environ 2 millions d’euros (1,22 milliards FCFA).
Ce projet finance la mise à niveau des entreprises industrielles à travers la prise en charge des actions immatérielles (diagnostic global et stratégique, démarche qualité, assistante technique, formations, études etc.).
Il accompagne également l’industrialisation de la filière fruits et légume (ananas et mangues) par la formation et l’organisation des acteurs, la réalisation d’études stratégiques ainsi que par la promotion de l’investissement.
Le PARCSI contribue au renforcement de l’infrastructure de la qualité par l’acquisition d’équipement, des formations, des ateliers de sensibilisation et la promotion de la marque ivoirienne de conformité aux normes (NI).
LS/APA