La Côte d’Ivoire est actuellement confrontée à une importante crise environnementale liée à la disparition progressive de ses forêts. Au regard de la richesse de sa biodiversité, de la dépendance de la population vis-à-vis des ressources naturelles et des conséquences du changement climatique sur le territoire, il est urgent d’inverser cette tendance à l’aide de démarches innovantes, performantes et participatives.
Pour ce faire, la Côte d’Ivoire s’est donc engagée en 2011 dans le mécanisme REDD+.
Cette approche vise à obtenir à terme des financements se basant sur les résultats de la participation du pays au mécanisme et permettra à la Côte d’Ivoire d’être récompensé pour ses efforts entrepris pour la conservation et l’augmentation des stocks forestiers et donc de carbone.
Dans cette optique, la Côte d’Ivoire s’est dotée une Stratégie nationale REDD+ (SN REDD+), qui a pour objectif de remettre la forêt au cœur des préoccupations nationales et restaurer 20% du couvert forestier d’ici 2030.
Plusieurs initiatives associées directement ou indirectement à la REDD+ sont actuellement mises en œuvre sur le territoire national. Ce sont de vastes chantiers qui requièrent des investissements conséquents pour garantir leur mise en œuvre de façon efficace et efficiente et répondre aux besoins identifiés.
Regard sur les investissements prévus et leurs bénéficies pour le pays et les populations.
L’ambition de la Côte d’Ivoire est de restaurer 20% du couvert forestier d’ici 2030
Les forêts tropicales jouent un rôle important dans la lutte contre le changement climatique en raison des fortes quantités de carbone stockées dans leur végétation et leur sol mais aussi grâce à leur potentiel d’absorption du CO2 de l’atmosphère. Ce sont aussi des refuges pour la biodiversité qui abritent environ 80 % de la faune et de la flore mondiale, contribuant aussi à atténuer les effets du changement climatique ; d’où la nécessité de les préserver. La Côté d’Ivoire s’est donc engagée dans le mécanisme REDD+ en 2011 avec pour objectif de restaurer 20% du couvert forestier d’ici 2030.
L’engagement de l’Etat ivoirien dans ce mécanisme, marque l’éveil de conscience de l’importance des forêts pour la protection de la nature, le bien-être des populations mais aussi pour le développement du pays.
Pour atteindre son objectif, la REDD+ Côte d’Ivoire a élaboré une stratégie nationale avec l’ensemble des parties prenantes, notamment les ministères des Eaux et Forêts, du Plan et Développement, la société civile, le secteur privé. Cette stratégie remet le couvert arboré et forestier au cœur des préoccupations nationales à travers la promotion d’une agriculture « zéro déforestation » et d’un mécanisme de reboisement efficace par la plantation de 5.000.000 d’hectares.
Cette stratégie constitue une réponse à la problématique de la déforestation car la Côte d’Ivoire possède l’un des taux de déforestation les plus préoccupants au monde. Les études ont établi que les surfaces forestières étaient de 5,1 millions d’hectares en 2000 et 3,4 millions en 2015. Ces estimations indiquent qu’en moyenne 250.000 hectares de forêt ont été perdus chaque année entre 1990 et 2015, avec un taux de perte annuel de 4,32% pour la période 1990-2000 et de 2,69 % pour 2000-2015.
Les années à venir entre 2018 et 2030 offrent sans doute la dernière chance de préserver les forêts, voire d’étendre leur superficie, dans le cadre de la REDD+.
La Côte d’Ivoire a bénéficié au cours de la phase de préparation de l’appui du Forest Carbon Partnership Facility (FCPF) à travers la Banque Mondiale ainsi que des 3 agences collaboratives des nations unies que sont la FAO, le PNUD et le PNUE. Cette phase de préparation a permis d’identifier les causes directes et indirectes de la déforestation en Côte d’Ivoire et de proposer les réponses à ces causes.
La pression humaine sur la forêt, cause de la déforestation et de la dégradation des forêts.
L’agriculture extensive, la production de bois de feu, y compris de charbon de bois, l’exploitation forestière mal contrôlées et non durables, les feux de brousse et d’autres facteurs moins importants tels que l’élevage extensif, l’urbanisation et les mines figurent parmi les causes directes de cette déforestation. Six filières agricoles ont majoritairement contribué à la déforestation. Il s’agit du cacao, caoutchouc, palmier à huile, noix de cajou, riz et l’igname.
Pour ce qui concerne les causes indirectes, les éléments suivants sont présentés comme d’importance significative : l’immigration, l’insuffisance de sécurisation foncière, la démographie galopante, les crises politico-militaires de 2002-2010, la corruption, le développement d’infrastructures (routes, logements, industries, barrages hydroélectriques etc.).
Dossier à suivre, demain 24/05/2019 avec « Les investissements privilégiés par la REDD+ pour atteindre les objectifs fixés »
Pour ce faire, la Côte d’Ivoire s’est donc engagée en 2011 dans le mécanisme REDD+.
Cette approche vise à obtenir à terme des financements se basant sur les résultats de la participation du pays au mécanisme et permettra à la Côte d’Ivoire d’être récompensé pour ses efforts entrepris pour la conservation et l’augmentation des stocks forestiers et donc de carbone.
Dans cette optique, la Côte d’Ivoire s’est dotée une Stratégie nationale REDD+ (SN REDD+), qui a pour objectif de remettre la forêt au cœur des préoccupations nationales et restaurer 20% du couvert forestier d’ici 2030.
Plusieurs initiatives associées directement ou indirectement à la REDD+ sont actuellement mises en œuvre sur le territoire national. Ce sont de vastes chantiers qui requièrent des investissements conséquents pour garantir leur mise en œuvre de façon efficace et efficiente et répondre aux besoins identifiés.
Regard sur les investissements prévus et leurs bénéficies pour le pays et les populations.
L’ambition de la Côte d’Ivoire est de restaurer 20% du couvert forestier d’ici 2030
Les forêts tropicales jouent un rôle important dans la lutte contre le changement climatique en raison des fortes quantités de carbone stockées dans leur végétation et leur sol mais aussi grâce à leur potentiel d’absorption du CO2 de l’atmosphère. Ce sont aussi des refuges pour la biodiversité qui abritent environ 80 % de la faune et de la flore mondiale, contribuant aussi à atténuer les effets du changement climatique ; d’où la nécessité de les préserver. La Côté d’Ivoire s’est donc engagée dans le mécanisme REDD+ en 2011 avec pour objectif de restaurer 20% du couvert forestier d’ici 2030.
L’engagement de l’Etat ivoirien dans ce mécanisme, marque l’éveil de conscience de l’importance des forêts pour la protection de la nature, le bien-être des populations mais aussi pour le développement du pays.
Pour atteindre son objectif, la REDD+ Côte d’Ivoire a élaboré une stratégie nationale avec l’ensemble des parties prenantes, notamment les ministères des Eaux et Forêts, du Plan et Développement, la société civile, le secteur privé. Cette stratégie remet le couvert arboré et forestier au cœur des préoccupations nationales à travers la promotion d’une agriculture « zéro déforestation » et d’un mécanisme de reboisement efficace par la plantation de 5.000.000 d’hectares.
Cette stratégie constitue une réponse à la problématique de la déforestation car la Côte d’Ivoire possède l’un des taux de déforestation les plus préoccupants au monde. Les études ont établi que les surfaces forestières étaient de 5,1 millions d’hectares en 2000 et 3,4 millions en 2015. Ces estimations indiquent qu’en moyenne 250.000 hectares de forêt ont été perdus chaque année entre 1990 et 2015, avec un taux de perte annuel de 4,32% pour la période 1990-2000 et de 2,69 % pour 2000-2015.
Les années à venir entre 2018 et 2030 offrent sans doute la dernière chance de préserver les forêts, voire d’étendre leur superficie, dans le cadre de la REDD+.
La Côte d’Ivoire a bénéficié au cours de la phase de préparation de l’appui du Forest Carbon Partnership Facility (FCPF) à travers la Banque Mondiale ainsi que des 3 agences collaboratives des nations unies que sont la FAO, le PNUD et le PNUE. Cette phase de préparation a permis d’identifier les causes directes et indirectes de la déforestation en Côte d’Ivoire et de proposer les réponses à ces causes.
La pression humaine sur la forêt, cause de la déforestation et de la dégradation des forêts.
L’agriculture extensive, la production de bois de feu, y compris de charbon de bois, l’exploitation forestière mal contrôlées et non durables, les feux de brousse et d’autres facteurs moins importants tels que l’élevage extensif, l’urbanisation et les mines figurent parmi les causes directes de cette déforestation. Six filières agricoles ont majoritairement contribué à la déforestation. Il s’agit du cacao, caoutchouc, palmier à huile, noix de cajou, riz et l’igname.
Pour ce qui concerne les causes indirectes, les éléments suivants sont présentés comme d’importance significative : l’immigration, l’insuffisance de sécurisation foncière, la démographie galopante, les crises politico-militaires de 2002-2010, la corruption, le développement d’infrastructures (routes, logements, industries, barrages hydroélectriques etc.).
Dossier à suivre, demain 24/05/2019 avec « Les investissements privilégiés par la REDD+ pour atteindre les objectifs fixés »