Les chevillards de l’abattoir de Port-Bouët (le plus grand parc à bétail de la capitale économique ivoirienne au sud d’Abidjan), qui observent une grève depuis quelques jours, ont appelé dimanche, les autorités ivoiriennes à la discussion pour donner une « chance aux négociations », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
« Depuis un certain temps, nous assistons à des remous au sein du parc à bétail et à l’abattoir de Port-Bouët. Cette situation est due aux nouveaux tarifs d’abattage. Nous déplorons cet état de fait qui a entraîné l’arrêt des activités des bouchers et chevillards causant une pénurie de viande sur les marchés. Nous appelons toutes les parties à une discussion ouverte afin de mettre fin à cet arrêt de travail », a plaidé Ibrahima Cissé, le président de la Fédération nationale des coopératives de la filière bétail-viande de Côte d’Ivoire (FENACOFBVI-CI) lors d’un point-presse animé au siège de son organisation à Cocody ( Est d’Abidjan).
Poursuivant son plaidoyer, M. Cissé a demandé aux autorités de « surseoir à l’application des nouveaux tarifs» afin de donner une chance aux négociations. « La FENACOFBV-CI invite en particulier les responsables du district autonome d’Abidjan et le ministère des ressources animales et halieutiques à renforcer le dialogue avec les acteurs », a-t-il encouragé réaffirmant l’engagement de son organisation à poursuivre les négociations avec toutes les parties.
Les bouchers et chevillards en cessation d’activités depuis le début de la semaine dernière, protestent selon eux, contre une hausse des tarifs d’abattage.
De leur côté, le ministère ivoirien des ressources halieutiques et animales, et le district autonome d’Abidjan soutiennent par contre, qu’aucune nouvelle augmentation de taxes n’a été appliquée.
« Suite à la mise en service du nouvel abattoir de Port-Bouët, les chevillards dudit abattoir ont appelé depuis le 20 mai 2019 à un arrêt de travail pour disent-ils, protester contre une supposée hausse des taxes d’abattage des bêtes... Le ministre des ressources animales et halieutiques et le district autonome d’Abidjan tiennent à relever ici qu’aucune nouvelle mesure d’augmentation de taxes n’a été prise», ont soutenu le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani et le ministre-gouverneur Robert Beugré Mambé dans un communiqué conjoint.
Par ailleurs, les deux ministres ont rassuré les populations du district d’Abidjan que « toutes les dispositions ont été prises en vue du ravitaillement des marchés d’Abidjan en viande saine et de qualité ainsi que l’approvisionnement en bétail de tous les abattoirs d’Abidjan».
LB/ls/APA
« Depuis un certain temps, nous assistons à des remous au sein du parc à bétail et à l’abattoir de Port-Bouët. Cette situation est due aux nouveaux tarifs d’abattage. Nous déplorons cet état de fait qui a entraîné l’arrêt des activités des bouchers et chevillards causant une pénurie de viande sur les marchés. Nous appelons toutes les parties à une discussion ouverte afin de mettre fin à cet arrêt de travail », a plaidé Ibrahima Cissé, le président de la Fédération nationale des coopératives de la filière bétail-viande de Côte d’Ivoire (FENACOFBVI-CI) lors d’un point-presse animé au siège de son organisation à Cocody ( Est d’Abidjan).
Poursuivant son plaidoyer, M. Cissé a demandé aux autorités de « surseoir à l’application des nouveaux tarifs» afin de donner une chance aux négociations. « La FENACOFBV-CI invite en particulier les responsables du district autonome d’Abidjan et le ministère des ressources animales et halieutiques à renforcer le dialogue avec les acteurs », a-t-il encouragé réaffirmant l’engagement de son organisation à poursuivre les négociations avec toutes les parties.
Les bouchers et chevillards en cessation d’activités depuis le début de la semaine dernière, protestent selon eux, contre une hausse des tarifs d’abattage.
De leur côté, le ministère ivoirien des ressources halieutiques et animales, et le district autonome d’Abidjan soutiennent par contre, qu’aucune nouvelle augmentation de taxes n’a été appliquée.
« Suite à la mise en service du nouvel abattoir de Port-Bouët, les chevillards dudit abattoir ont appelé depuis le 20 mai 2019 à un arrêt de travail pour disent-ils, protester contre une supposée hausse des taxes d’abattage des bêtes... Le ministre des ressources animales et halieutiques et le district autonome d’Abidjan tiennent à relever ici qu’aucune nouvelle mesure d’augmentation de taxes n’a été prise», ont soutenu le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani et le ministre-gouverneur Robert Beugré Mambé dans un communiqué conjoint.
Par ailleurs, les deux ministres ont rassuré les populations du district d’Abidjan que « toutes les dispositions ont été prises en vue du ravitaillement des marchés d’Abidjan en viande saine et de qualité ainsi que l’approvisionnement en bétail de tous les abattoirs d’Abidjan».
LB/ls/APA