Intensifier les programmes visant à faciliter l’accès des ménages à des toilettes améliorées et non partagées en particulier en milieu rural ; renforcer les programmes de construction de logements sociaux en les étendant aux zones rurales et ciblant les populations vulnérables ; promouvoir les programmes d’alphabétisation des femmes.
C’est entre autres ce que recommande l’Office national de la population (Onp) pour une amélioration de la situation des enfants en Côte d’Ivoire à travers son rapport 2018 portant sur l’analyse des privations multiples des enfants. La présentation de ce rapport a eu lieu hier au cours d’une cérémonie tenue dans un réceptif hôtelier d’Abidjan-Cocody.
Représentants d’institutions internationales, de collectivités territoriales et décentralisées et bien d’autres ont pris part à cette rencontre au cours de laquelle le directeur de cabinet adjoint Joseph Tano Ngrouma, représentant Madame Nialé Kaba, ministre du Plan et du Développement s’est félicité des résultats de cette étude conduite par l’ONP sous la supervision de son Directeur général le docteur HININ « Entre 2012 et 2015, les niveaux de privation des enfants ont connus une baisse significative.
Pour les enfants âgés de moins de 5 ans, le niveau de privation, est passé de 37% en 2012 à 27% en 2016 dans la dimension nutrition et de 57% à 54% au cours de la même période dans la dimension assainissement » a-t-il fait savoir. Non sans ajouter que, concernant les enfants âgés de 5 à 14 ans, les niveaux de privation ont connu globalement une amélioration entre 2012 et 2016 dans toutes les dimensions hormis celle du logement.
La baisse la plus significative pour cette tranche d’âge se situant au niveau de la dimension éducation qui passe de 38% à 31% au cours de la période considérée. « L’analyse des résultats de cette enquête est une contribution majeure à l’évaluation des politiques publiques prioritaires du gouvernement qui concourt au bien-être des enfants.
Les résultats permettant de mesurer les efforts fournis par les pouvoirs publics » a laissé entendre le directeur de cabinet adjoint de la ministre Nialé Kaba. Toutefois, Serghei Buruihna (représentant de l’Unicef) indiquera que, malgré le fait que le pays connaît l’une des plus fortes croissances économiques de la région, les privations au niveau des enfants concernent les domaines de la violence contre les enfants et l’assainissement et cela touche une bonne partie des enfants en Côte d’Ivoire. Selon les dernières études, dira-t-il, plus de 10% vit encore en dessous du seuil de précarité extrême.
Et de tempérer, «Nous saluons les initiatives du gouvernement notamment celles incluses dans le Programme social qui constituent des actions concrètes pour assurer l’inclusion de la croissance économique. Chaque enfant compte quelle que soit son origine sociale. Nous réitérons notre engagement à soutenir la stratégie nationale susceptible d’améliorer la situation de nos parents» a-t-il promis.
A noter que cette analyse sur les privations multiples des enfants est le deuxième du genre (le 1er a eu lieu en 2014). Son intérêt est de permettre aux planificateurs de disposer d’informations fiables sur la pauvreté non monétaire chez les enfants.
C’est entre autres ce que recommande l’Office national de la population (Onp) pour une amélioration de la situation des enfants en Côte d’Ivoire à travers son rapport 2018 portant sur l’analyse des privations multiples des enfants. La présentation de ce rapport a eu lieu hier au cours d’une cérémonie tenue dans un réceptif hôtelier d’Abidjan-Cocody.
Représentants d’institutions internationales, de collectivités territoriales et décentralisées et bien d’autres ont pris part à cette rencontre au cours de laquelle le directeur de cabinet adjoint Joseph Tano Ngrouma, représentant Madame Nialé Kaba, ministre du Plan et du Développement s’est félicité des résultats de cette étude conduite par l’ONP sous la supervision de son Directeur général le docteur HININ « Entre 2012 et 2015, les niveaux de privation des enfants ont connus une baisse significative.
Pour les enfants âgés de moins de 5 ans, le niveau de privation, est passé de 37% en 2012 à 27% en 2016 dans la dimension nutrition et de 57% à 54% au cours de la même période dans la dimension assainissement » a-t-il fait savoir. Non sans ajouter que, concernant les enfants âgés de 5 à 14 ans, les niveaux de privation ont connu globalement une amélioration entre 2012 et 2016 dans toutes les dimensions hormis celle du logement.
La baisse la plus significative pour cette tranche d’âge se situant au niveau de la dimension éducation qui passe de 38% à 31% au cours de la période considérée. « L’analyse des résultats de cette enquête est une contribution majeure à l’évaluation des politiques publiques prioritaires du gouvernement qui concourt au bien-être des enfants.
Les résultats permettant de mesurer les efforts fournis par les pouvoirs publics » a laissé entendre le directeur de cabinet adjoint de la ministre Nialé Kaba. Toutefois, Serghei Buruihna (représentant de l’Unicef) indiquera que, malgré le fait que le pays connaît l’une des plus fortes croissances économiques de la région, les privations au niveau des enfants concernent les domaines de la violence contre les enfants et l’assainissement et cela touche une bonne partie des enfants en Côte d’Ivoire. Selon les dernières études, dira-t-il, plus de 10% vit encore en dessous du seuil de précarité extrême.
Et de tempérer, «Nous saluons les initiatives du gouvernement notamment celles incluses dans le Programme social qui constituent des actions concrètes pour assurer l’inclusion de la croissance économique. Chaque enfant compte quelle que soit son origine sociale. Nous réitérons notre engagement à soutenir la stratégie nationale susceptible d’améliorer la situation de nos parents» a-t-il promis.
A noter que cette analyse sur les privations multiples des enfants est le deuxième du genre (le 1er a eu lieu en 2014). Son intérêt est de permettre aux planificateurs de disposer d’informations fiables sur la pauvreté non monétaire chez les enfants.