Abidjan- Tous les kiosques de bouchers ont retrouvé leur rythme habituel ce samedi avec les carcasses des ovins, bovins et caprins bien exposés à l’abattoir de Port-Bouët après plus d’une semaine d’inactivité, a constaté samedi l’AIP.
"Nous sommes heureux de reprendre le travail. Nous avons fait plus d’une semaine. C’est un manque à gagner pour tout le monde en cette période de jeûne musulman. Nous avons perdu assez d’argent et les consommateurs avaient du mal à s’approvisionner", a expliqué Magoubri Jean, un des jeunes vendeurs de viande qui draguaient les clients de passage.
Cette reprise d’activités des chevillards et membres du collectif des bouchers a été saluée par les consommateurs venus s’approvisionner normalement en viande de bœuf, de mouton, de cabri, etc.
"Je suis heureux de voir que ce matin tout a repris normalement. Je vais m’approvisionner comme il le faut", a affirmé N’Guessan Serge, un consommateur de viande.
Les chevillards également sont à leur poste en vue de l’abatage de la viande.
Le prix du kg de viande de bœuf, à 2200 FCFA, et celui du mouton à 2700 FCFA, restent inchangés.
Joint au téléphone, le vice-président de la coopérative des chevillards, Silué Moussa, a précisé qu’à la suite d’une réunion, vendredi à la primature, les autorités ont décidé qu’une période d’un mois soit observée par les deux parties en vue d’approfondir les discussions sur les modalités d’application de prélèvement des taxes.
Depuis le 22 mai, une nouvelle taxe d’abattage de bovins, fixée à 22 000 F et à 3500 F pour le petit ruminant, faisait grincer les dents chez les chevillards et les bouchers qui ont jugé excessive cette décision du district d’Abidjan qui ont tout bloqué.
Car selon les chevillards, ils payaient 3000 pour l’abattage d’un bœuf.
Selon le directeur général de l’abattoir, Dognogo Komissiri, avec la réalisation de la nouvelle salle ultramoderne pour l’abattage des animaux, le district a décidé qu’au lieu de payer entre 22.000 et 30.000 F, désormais pour une opération d’abattage, il sera perçu 22.000 F, y compris la part du district qui reste toujours maintenue à 3000 F.
"En somme, les 3000 F vont dans les caisses du district et les 19.000 F restants chez l’entreprise qui a investi plusieurs milliards pour la modernisation de l’abattoir", a ajouté le DG de l’abattoir.
Dans un communiqué de la Primature ayant sanctionné la réunion tenue vendredi, il mentionné la suspension temporaire de l'application des nouveaux tarifs d'abattage, y compris les taxes d'abattage et d'inspection sanitaire, pour une période transitoire d'un mois, à compter de ce 1er juin 2019. Il est également prévu la mise en place d’un groupe de travail comprenant les acteurs de la filière viande et l'opérateur d'exploitation de l'abattoir moderne de Port-Bouët, en vue de proposer au Premier ministre un nouveau tarif d'abattage.
Bsp/kp
"Nous sommes heureux de reprendre le travail. Nous avons fait plus d’une semaine. C’est un manque à gagner pour tout le monde en cette période de jeûne musulman. Nous avons perdu assez d’argent et les consommateurs avaient du mal à s’approvisionner", a expliqué Magoubri Jean, un des jeunes vendeurs de viande qui draguaient les clients de passage.
Cette reprise d’activités des chevillards et membres du collectif des bouchers a été saluée par les consommateurs venus s’approvisionner normalement en viande de bœuf, de mouton, de cabri, etc.
"Je suis heureux de voir que ce matin tout a repris normalement. Je vais m’approvisionner comme il le faut", a affirmé N’Guessan Serge, un consommateur de viande.
Les chevillards également sont à leur poste en vue de l’abatage de la viande.
Le prix du kg de viande de bœuf, à 2200 FCFA, et celui du mouton à 2700 FCFA, restent inchangés.
Joint au téléphone, le vice-président de la coopérative des chevillards, Silué Moussa, a précisé qu’à la suite d’une réunion, vendredi à la primature, les autorités ont décidé qu’une période d’un mois soit observée par les deux parties en vue d’approfondir les discussions sur les modalités d’application de prélèvement des taxes.
Depuis le 22 mai, une nouvelle taxe d’abattage de bovins, fixée à 22 000 F et à 3500 F pour le petit ruminant, faisait grincer les dents chez les chevillards et les bouchers qui ont jugé excessive cette décision du district d’Abidjan qui ont tout bloqué.
Car selon les chevillards, ils payaient 3000 pour l’abattage d’un bœuf.
Selon le directeur général de l’abattoir, Dognogo Komissiri, avec la réalisation de la nouvelle salle ultramoderne pour l’abattage des animaux, le district a décidé qu’au lieu de payer entre 22.000 et 30.000 F, désormais pour une opération d’abattage, il sera perçu 22.000 F, y compris la part du district qui reste toujours maintenue à 3000 F.
"En somme, les 3000 F vont dans les caisses du district et les 19.000 F restants chez l’entreprise qui a investi plusieurs milliards pour la modernisation de l’abattoir", a ajouté le DG de l’abattoir.
Dans un communiqué de la Primature ayant sanctionné la réunion tenue vendredi, il mentionné la suspension temporaire de l'application des nouveaux tarifs d'abattage, y compris les taxes d'abattage et d'inspection sanitaire, pour une période transitoire d'un mois, à compter de ce 1er juin 2019. Il est également prévu la mise en place d’un groupe de travail comprenant les acteurs de la filière viande et l'opérateur d'exploitation de l'abattoir moderne de Port-Bouët, en vue de proposer au Premier ministre un nouveau tarif d'abattage.
Bsp/kp