Pour favoriser une agriculture durable, le gouvernement ivoirien a érigé un pôle agro-industriel dans la Région du Bélier et le District de Yamoussoukro, dans le Centre ivoirien, avec le développement de filières dont la culture de riz dans des périmètres irrigués via des barrages.
« L’idée, est de réduire l’importation du riz avec une production locale compétitive », affirme Ismaël Sory, chef de production et de semences certifiées à l'Agence pour le développement de la filière riz (ADERIZ) en Côte d'Ivoire, face à 27 journalistes africains, en immersion dans cette chaîne de valeur rizicole.
A Zatta 1, une localité rurale de Yamoussoukro, le Projet de pôle agro-industriel dans la région du Bélier et le District autonome de Yamoussoukro (2PAI-BELIER), a permis d’aménager une superficie de 43,7 hectares, irriguées, avec un nombre d’exploitants de 25 personnes dont cinq femmes.
La Société générale de travaux internationaux (SGTI) a en charge les travaux de réhabilitation des ouvrages de prise du périmètre, la construction d’escaliers d’accès aux crêtes des digues. Elle a également en charge l’aménagement du périmètre rizicole de Zatta 2, d’une superficie de 138 ha.
Ces surfaces rizicole sont notamment exploitées par les populations locales, regroupées en coopératives. Hervé Amani Kouadio, président du site Zatta 2, se félicite de ce projet incubateur qui lui permet d’avoir un revenu soutenu pour sa famille.
Selon la coordinatrice du Projet 2PAI-Bélier, Valérie Acka, cette initiative de l’Etat de Côte d'Ivoire, a pour objectif de « développer les bases de l’émergence d’un pôle agro-industriel dans la Région du Bélier et dans le District de Yamoussoukro».
Six chaînes de valeurs porteuses ont été ciblées dans le Projet 2PAI-Bélier, notamment le riz (1.835 ha de périmètres irrigués), le maïs, le manioc, les maraîchers (335 ha de périmètres irrigués), le poisson et le porc. Ces filières visent à doter la Région d’un socle infrastructurel de production agricole.
Dans l’optique de la transformation agricole, une usine de riz a été mise en place pour permettre une production de haute qualité, acceptable pour les consommateurs, en vue de réduire les importations de cette denrée en Côte d'Ivoire où le riz, très prisé, constitue une alimentation de base.
Au niveau de la chaîne de valeur, le riz produit localement est acheminé dans cette usine pour être transformé. Selon M. Ismaël Sory, « le rendement usinage varie entre 65 et 70%, c'est-à-dire sur 100 Kg de riz Paddy (variété locale) on peut avoir entre 65 et 70% de riz blanchi ».
La volonté des autorités ivoiriennes est d’industrialiser et de moderniser la filière rizicole. C’est dans ce contexte que l’Etat ivoirien a obtenu un prêt d’Eximbank pour l’installation de 30 usines de transformation de riz en Côte d'Ivoire dont celle de Yamoussoukro.
Cette unité de transformation, installée depuis un an, a une capacité de 5 tonnes par heure et 25 000 tonnes annuellement. Elle devrait permettre d’améliorer la qualité de riz produite dans la Région du Bélier et de capter les productions de la Région dont le potentiel d’aires exploitables est de 2 500 ha.
L’Agence pour le développement du riz (ADERIZ) gère cette unité de transformation. Le Projet 2PAI-Bélier devrait à terme réhabiliter tous les périmètres rizicoles de la Région du Bélier aux fins de ravitailler l’usine en vue de son fonctionnement en plein régime.
Le Projet 2PAI-Bélier prévoit, à travers sa sous composante B3 « Programme d’appui à l’emploi des jeunes », la mise en place d’un dispositif régional d’incubation des jeunes entrepreneurs porteurs de projets dans la chaîne de valeur agricole pour favoriser l’émergence de micro-entreprises.
De 2019 à 2021, le projet devrait permettre de former et installer 800 jeunes dont 50% sont des femmes, faciliter la création de 120 Petites et moyennes entreprises (PME) et 1 100 emplois et renforcer les capacités de cinq centres de formation d’un dispositif d’incubation.
Le Projet 2PAI-Bélier est d’un coût global de 78,27 milliards Fcfa avec un financement de 64,25 milliards Fcfa de la Banque africaine de développement (BAD) qui appuie l’Etat de Côte d'Ivoire dans la réalisation de ce pôle agro-industriel, l’un des neuf pôles à créer à travers le pays.
AP/ls/APA
« L’idée, est de réduire l’importation du riz avec une production locale compétitive », affirme Ismaël Sory, chef de production et de semences certifiées à l'Agence pour le développement de la filière riz (ADERIZ) en Côte d'Ivoire, face à 27 journalistes africains, en immersion dans cette chaîne de valeur rizicole.
A Zatta 1, une localité rurale de Yamoussoukro, le Projet de pôle agro-industriel dans la région du Bélier et le District autonome de Yamoussoukro (2PAI-BELIER), a permis d’aménager une superficie de 43,7 hectares, irriguées, avec un nombre d’exploitants de 25 personnes dont cinq femmes.
La Société générale de travaux internationaux (SGTI) a en charge les travaux de réhabilitation des ouvrages de prise du périmètre, la construction d’escaliers d’accès aux crêtes des digues. Elle a également en charge l’aménagement du périmètre rizicole de Zatta 2, d’une superficie de 138 ha.
Ces surfaces rizicole sont notamment exploitées par les populations locales, regroupées en coopératives. Hervé Amani Kouadio, président du site Zatta 2, se félicite de ce projet incubateur qui lui permet d’avoir un revenu soutenu pour sa famille.
Selon la coordinatrice du Projet 2PAI-Bélier, Valérie Acka, cette initiative de l’Etat de Côte d'Ivoire, a pour objectif de « développer les bases de l’émergence d’un pôle agro-industriel dans la Région du Bélier et dans le District de Yamoussoukro».
Six chaînes de valeurs porteuses ont été ciblées dans le Projet 2PAI-Bélier, notamment le riz (1.835 ha de périmètres irrigués), le maïs, le manioc, les maraîchers (335 ha de périmètres irrigués), le poisson et le porc. Ces filières visent à doter la Région d’un socle infrastructurel de production agricole.
Dans l’optique de la transformation agricole, une usine de riz a été mise en place pour permettre une production de haute qualité, acceptable pour les consommateurs, en vue de réduire les importations de cette denrée en Côte d'Ivoire où le riz, très prisé, constitue une alimentation de base.
Au niveau de la chaîne de valeur, le riz produit localement est acheminé dans cette usine pour être transformé. Selon M. Ismaël Sory, « le rendement usinage varie entre 65 et 70%, c'est-à-dire sur 100 Kg de riz Paddy (variété locale) on peut avoir entre 65 et 70% de riz blanchi ».
La volonté des autorités ivoiriennes est d’industrialiser et de moderniser la filière rizicole. C’est dans ce contexte que l’Etat ivoirien a obtenu un prêt d’Eximbank pour l’installation de 30 usines de transformation de riz en Côte d'Ivoire dont celle de Yamoussoukro.
Cette unité de transformation, installée depuis un an, a une capacité de 5 tonnes par heure et 25 000 tonnes annuellement. Elle devrait permettre d’améliorer la qualité de riz produite dans la Région du Bélier et de capter les productions de la Région dont le potentiel d’aires exploitables est de 2 500 ha.
L’Agence pour le développement du riz (ADERIZ) gère cette unité de transformation. Le Projet 2PAI-Bélier devrait à terme réhabiliter tous les périmètres rizicoles de la Région du Bélier aux fins de ravitailler l’usine en vue de son fonctionnement en plein régime.
Le Projet 2PAI-Bélier prévoit, à travers sa sous composante B3 « Programme d’appui à l’emploi des jeunes », la mise en place d’un dispositif régional d’incubation des jeunes entrepreneurs porteurs de projets dans la chaîne de valeur agricole pour favoriser l’émergence de micro-entreprises.
De 2019 à 2021, le projet devrait permettre de former et installer 800 jeunes dont 50% sont des femmes, faciliter la création de 120 Petites et moyennes entreprises (PME) et 1 100 emplois et renforcer les capacités de cinq centres de formation d’un dispositif d’incubation.
Le Projet 2PAI-Bélier est d’un coût global de 78,27 milliards Fcfa avec un financement de 64,25 milliards Fcfa de la Banque africaine de développement (BAD) qui appuie l’Etat de Côte d'Ivoire dans la réalisation de ce pôle agro-industriel, l’un des neuf pôles à créer à travers le pays.
AP/ls/APA