La Côte d’Ivoire connait de manière générale une attractivité croissante, et particulièrement en ce qui concerne le secteur du tourisme. La tenue à Abidjan, pour la deuxième année consécutive, de la Conférence sur l’Investissement Touristique et Hôtelier en Afrique francophone illustre bien le fait que la capitale économique ivoirienne s’impose toujours davantage comme une destination de tourisme d’affaires. Selon M. Le Ministre du Tourisme, Siandou Fofana, « cette conférence permettra de recueillir l’ensemble des problématiques liées au secteur hôtelier et touristique, et de mettre en relation des acteurs clés pour appuyer le secteur privé dans la promotion du développement hôtelier et para hôtelier. Aller à la rencontre des investisseurs qui seront présent à la CITHA est primordial pour mener à bien nos différents chantiers ». Placée sous le haut patronage du Ministre du Tourisme, cette nouvelle édition de la CITHA est co-organisée par Horwath, Proparco et Radisson Hotel Group, avec le soutien de Gassim.
La République de Côte d’Ivoire a récemment annoncé un plan ambitieux de développement du tourisme pour le pays, « Sublime Côte d’Ivoire », requérant 3 200 milliards de FCFA d’investissements d’ici 2025. Quels seront les principaux axes de mise en valeur du patrimoine touristique de la Côte d’Ivoire ?
En raison du positionnement géostratégique de la Côte d’Ivoire, et grâce à sa côte maritime de 550 km, le développement du tourisme balnéaire s’impose. Le programme Côte d’Ivoire Beach vise à aménager des plages modernes et sécurisées, une première dans la sous-région. Pour compléter cette offre touristique de loisirs, le pays peut devenir la base de divertissements de la sous-région, grâce à la construction d’infrastructures de loisirs significatives telles que l’Akwaba Park. Sur le tourisme de loisirs, nous misons principalement sur une cible domestique et sous régionale : la croissance annuelle de 8 à 9% que connait la Côte d’Ivoire contribue au renforcement de la classe moyenne, qui a et aura l’envie et le besoin de se divertir. Par ailleurs, la Côte d’Ivoire dispose des atouts nécessaires, en matière balnéaire, de loisirs et de biodiversité pour attirer les ressortissants des pays voisins ne disposant pas nécessairement des mêmes ressources, notamment les pays du Sahel.
L’histoire de la Côte d’Ivoire, longtemps point de départ de nombreux esclaves vers l’Amérique du Sud, et notamment la Guyane, sera également une pièce maîtresse de ce plan : en valorisant sa spécificité culturelle, conservée malgré la progression de la mondialisation, la Côte d’Ivoire développera une offre de tourisme culturel et de mémoire.
Enfin, en ce qui concerne le tourisme d’affaires, la Côte d’Ivoire peut se positionner en leader de l’Afrique Francophone, si nous parvenons à créer les conditions d’installation et de facilitation d’événements de grande envergure. Elle occupe déjà une place prépondérante dans la région, où la concurrence est de mise. Nous voulons faire de la Côte d’Ivoire une place de grandes rencontres d’affaires. Nous avons pour objectif d’accueillir dix grands événements de plus de 1 500 participants par an, et d’impulser une dynamique dans toute l’Afrique Francophone.
De quelle manière le Gouvernement envisage-t-il d’accompagner le déploiement de ce plan ?
Les facteurs clés de succès de « Sublime Côte d’Ivoire » reposent sur la résilience de tous les acteurs pour la mise en œuvre et l’opérationnalité de la stratégie. Le secteur du tourisme doit bénéficier d’un cadre de gouvernance approprié, ce qui passe notamment par la mise en place d’un comité interministériel. Par l’intermédiaire de ce comité, nous identifions les investissements nécessaires pour chacune des entités ministérielles.
Le Ministère des Transports est impliqué sur la question de l’ouverture de l’espace aérien ; il doit mettre en place les conditions de desserte aérienne qui permettent de rendre la destination plus compétitive et plus profitable aux passagers. Il travaille également à la meilleure desserte du territoire par la route, primordiale pour drainer les flux touristiques à l’intérieur du pays.
En matière de sécurité, le Ministère du Tourisme collabore avec le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité pour déployer une police touristique. La question de la santé est aussi essentielle dans le choix d’une destination touristique, ce que reflète le projet « Medical City » : en cas d’accident, il est nécessaire que les touristes puissent bénéficier de la présence d’un plateau médical d’envergure internationale à proximité.
Enfin nous travaillons avec le Ministère des Equipements et de la Construction pour démarrer le chantier de grandes infrastructures bénéfiques au secteur du tourisme.
Comment envisagez-vous les synergies entre les dynamiques impulsées par les institutions publiques et le secteur privé sur la stratégie « Sublime Côte d’Ivoire » ?
Nous avons la volonté de mettre en place un cadre incitatif, qui passe par la création du code des investissements touristiques et de la révision du code du tourisme.
Dans la cadre de partenariats publics privés, nous souhaitons consolider nos liens avec le secteur privé et nous assurer de la bonne gouvernance des projets touristiques.
Sur la question du foncier par exemple, nous avons mis en place une assiette de 3500 ha dédiée aux projets touristiques, de manière à fournir des terrains libérés de toute contrainte pour les investisseurs.
Nos synergies avec le secteur privé peuvent aussi passer par la mobilisation de ressources financières, comme l’illustre la signature d’un accord de 6 milliards de FCFA avec le fonds sud-africain Investment Fund Africa (Ifa). Nous sommes également en discussion avec le fonds Katara Hospitality pour différents projets hôteliers.
De nombreux projets de développement hôtelier ont récemment été annoncés en Côte d’Ivoire, à Abidjan tout particulièrement. Quel regard portez-vous sur le marché hôtelier ivoirien aujourd’hui ?
En effet, de nombreux projets hôteliers émergent dans le pays. A Abidjan, les intérêts des groupes hôteliers sont forts et nous pouvons parler du développement d’hôtels par Radisson Hotel Group, Kempinski, Ritz-Carlton, Four Seasons, Sheraton, Mariott. Par ailleurs, Assinie bénéficie d’un intérêt croissant pour le développement d’hôtellerie de loisirs, avec une vocation mixte pouvant accueillir du MICE.
Dans les villes secondaires, telles que San Pedro, Korhogo ou Yamoussoukro, des acteurs tels que le groupe hôtelier indien Kama ou le groupe Onomo ont montré leur intérêt pour développer des projets adaptés.
La dynamique du marché hôtelier illustre donc le fort développement que connait le secteur du tourisme en Côte d’Ivoire. Le Gouvernement va lui-même porter un ambitieux projet de 1 000 chambres à proximité d’Abidjan, de manière à accueillir de grands événements.
Quels chantiers seront entrepris par le gouvernement pour mettre à niveau les infrastructures attendues d’un leader touristique régional ?
Outre le chantier de complexe hôtelier de 1 000 chambres évoqué précédemment, nous allons lancer un projet de Smart City à Treichville, en partenariat avec Wietc. Ce projet de développement d’une cité autonome passera notamment par le déploiement d’activités ludiques et de loisirs, permettant des synergies entre le tourisme d’affaires et de loisirs.
Nous continuons également à travailler sur le module de valorisation de la Baie de Cocody qui comptera de nombreuses activités hôtelières, de restauration, de réunions et de loisirs, notamment une marina. Ce chantier sera consacré par la construction d’un ouvrage de franchissement reliant le Plateau à Cocody. La livraison de la Baie de Cocody changera considérablement le visage d’Abidjan et contribuera à la doter d’un nouvel esprit, plus jeune et dynamique.
Quelles retombées espérez-vous obtenir du développement du secteur touristique et hôtelier sur l’économie ivoirienne ?
Si l’on regarde les statistiques de l’OMT, les arrivées touristiques de la Côte d’Ivoire n’ont cessé de croître ces dernières années. Elle occupe une position avantageuse par rapport à d’autres destinations africaines, même si elle peut encore s’améliorer. La tenue du Salon International du Tourisme d’Abidjan et les différentes actions de communication que nous menons illustrent bien l’engouement progressif pour la destination.
Nous attendons des retombées d’ordre territorial, économique et social. A l’échelle du continent, le Rwanda peut constituer un exemple inspirant.
Ainsi, nous voulons encourager le développement territorial en dehors d’Abidjan, afin de désengorger la capitale économique et développer le tourisme dans les villes secondaires. Cette approche apportera une dynamique nouvelle à l’intérieur du pays.
Le tourisme, aujourd’hui 3ème secteur exportateur du pays, peut également devenir un véritable relais de croissance économique, et une solution pour équilibrer la balance commerciale du pays.
Enfin, en raison de la spécificité des compétences requises, le secteur du tourisme sera vecteur de création d’emplois : il en compte aujourd’hui 650 000, et 230 000 emplois supplémentaires pourront être créés d’ici 2025. Sur ce volet, l’enjeu de la formation sera crucial et nécessitera une multiplication de partenariats avec nos pays voisins. Nos relations s’intensifient avec le Maroc ; la question de la formation constitue par exemple un élément de coopération important pour les années à venir.
Dans quelle mesure pensez-vous que la Conférence sur l’Investissement Touristique et Hôtelier en Afrique (CITHA) qui se tiendra à Abidjan le 19 juin prochain peut contribuer à accélérer ces retombées ?
Nous ne pouvons que nous réjouir et apporter notre soutien à la tenue de cet événement. Par rapport à la taille de sa population et à sa superficie, l’Afrique accueille aujourd’hui trop peu de touristes. Le potentiel de croissance est encore énorme, c’est la raison pour laquelle la CITHA arrive à point nommé.
La volonté des trois sponsors de l’événement est de développer ce secteur et la CITHA y contribuera. Elle est le rendez-vous des financeurs et des acteurs de la chaîne de valeur : groupes hôteliers, cabinets d’ingénierie, promoteurs immobiliers, sociétés d’aménagement, cabinets d’avocats, conseillers financiers… Les différentes table-rondes qui s’y tiendront donneront l’occasion de présenter des opportunités et de renforcer les intérêts privés. De nombreuses solutions pour lever les différents obstacles au développement d’un projet touristique y seront traitées.
L’événement permettra également des synergies entre différents porteurs de projets à l’échelle de la sous-région. Les destinations ouest-africaines ont besoin de se challenger pour bénéficier ensemble des retombées du tourisme. Les bonnes performances du Sénégal en matière de tourisme de loisirs bénéficient ainsi à toute l’Afrique de l’Ouest. Les réussites doivent être étendues sur l’ensemble des économies, et nous devons faire en sorte que le positionnement de nos destinations soit complémentaire.
La République de Côte d’Ivoire a récemment annoncé un plan ambitieux de développement du tourisme pour le pays, « Sublime Côte d’Ivoire », requérant 3 200 milliards de FCFA d’investissements d’ici 2025. Quels seront les principaux axes de mise en valeur du patrimoine touristique de la Côte d’Ivoire ?
En raison du positionnement géostratégique de la Côte d’Ivoire, et grâce à sa côte maritime de 550 km, le développement du tourisme balnéaire s’impose. Le programme Côte d’Ivoire Beach vise à aménager des plages modernes et sécurisées, une première dans la sous-région. Pour compléter cette offre touristique de loisirs, le pays peut devenir la base de divertissements de la sous-région, grâce à la construction d’infrastructures de loisirs significatives telles que l’Akwaba Park. Sur le tourisme de loisirs, nous misons principalement sur une cible domestique et sous régionale : la croissance annuelle de 8 à 9% que connait la Côte d’Ivoire contribue au renforcement de la classe moyenne, qui a et aura l’envie et le besoin de se divertir. Par ailleurs, la Côte d’Ivoire dispose des atouts nécessaires, en matière balnéaire, de loisirs et de biodiversité pour attirer les ressortissants des pays voisins ne disposant pas nécessairement des mêmes ressources, notamment les pays du Sahel.
L’histoire de la Côte d’Ivoire, longtemps point de départ de nombreux esclaves vers l’Amérique du Sud, et notamment la Guyane, sera également une pièce maîtresse de ce plan : en valorisant sa spécificité culturelle, conservée malgré la progression de la mondialisation, la Côte d’Ivoire développera une offre de tourisme culturel et de mémoire.
Enfin, en ce qui concerne le tourisme d’affaires, la Côte d’Ivoire peut se positionner en leader de l’Afrique Francophone, si nous parvenons à créer les conditions d’installation et de facilitation d’événements de grande envergure. Elle occupe déjà une place prépondérante dans la région, où la concurrence est de mise. Nous voulons faire de la Côte d’Ivoire une place de grandes rencontres d’affaires. Nous avons pour objectif d’accueillir dix grands événements de plus de 1 500 participants par an, et d’impulser une dynamique dans toute l’Afrique Francophone.
De quelle manière le Gouvernement envisage-t-il d’accompagner le déploiement de ce plan ?
Les facteurs clés de succès de « Sublime Côte d’Ivoire » reposent sur la résilience de tous les acteurs pour la mise en œuvre et l’opérationnalité de la stratégie. Le secteur du tourisme doit bénéficier d’un cadre de gouvernance approprié, ce qui passe notamment par la mise en place d’un comité interministériel. Par l’intermédiaire de ce comité, nous identifions les investissements nécessaires pour chacune des entités ministérielles.
Le Ministère des Transports est impliqué sur la question de l’ouverture de l’espace aérien ; il doit mettre en place les conditions de desserte aérienne qui permettent de rendre la destination plus compétitive et plus profitable aux passagers. Il travaille également à la meilleure desserte du territoire par la route, primordiale pour drainer les flux touristiques à l’intérieur du pays.
En matière de sécurité, le Ministère du Tourisme collabore avec le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité pour déployer une police touristique. La question de la santé est aussi essentielle dans le choix d’une destination touristique, ce que reflète le projet « Medical City » : en cas d’accident, il est nécessaire que les touristes puissent bénéficier de la présence d’un plateau médical d’envergure internationale à proximité.
Enfin nous travaillons avec le Ministère des Equipements et de la Construction pour démarrer le chantier de grandes infrastructures bénéfiques au secteur du tourisme.
Comment envisagez-vous les synergies entre les dynamiques impulsées par les institutions publiques et le secteur privé sur la stratégie « Sublime Côte d’Ivoire » ?
Nous avons la volonté de mettre en place un cadre incitatif, qui passe par la création du code des investissements touristiques et de la révision du code du tourisme.
Dans la cadre de partenariats publics privés, nous souhaitons consolider nos liens avec le secteur privé et nous assurer de la bonne gouvernance des projets touristiques.
Sur la question du foncier par exemple, nous avons mis en place une assiette de 3500 ha dédiée aux projets touristiques, de manière à fournir des terrains libérés de toute contrainte pour les investisseurs.
Nos synergies avec le secteur privé peuvent aussi passer par la mobilisation de ressources financières, comme l’illustre la signature d’un accord de 6 milliards de FCFA avec le fonds sud-africain Investment Fund Africa (Ifa). Nous sommes également en discussion avec le fonds Katara Hospitality pour différents projets hôteliers.
De nombreux projets de développement hôtelier ont récemment été annoncés en Côte d’Ivoire, à Abidjan tout particulièrement. Quel regard portez-vous sur le marché hôtelier ivoirien aujourd’hui ?
En effet, de nombreux projets hôteliers émergent dans le pays. A Abidjan, les intérêts des groupes hôteliers sont forts et nous pouvons parler du développement d’hôtels par Radisson Hotel Group, Kempinski, Ritz-Carlton, Four Seasons, Sheraton, Mariott. Par ailleurs, Assinie bénéficie d’un intérêt croissant pour le développement d’hôtellerie de loisirs, avec une vocation mixte pouvant accueillir du MICE.
Dans les villes secondaires, telles que San Pedro, Korhogo ou Yamoussoukro, des acteurs tels que le groupe hôtelier indien Kama ou le groupe Onomo ont montré leur intérêt pour développer des projets adaptés.
La dynamique du marché hôtelier illustre donc le fort développement que connait le secteur du tourisme en Côte d’Ivoire. Le Gouvernement va lui-même porter un ambitieux projet de 1 000 chambres à proximité d’Abidjan, de manière à accueillir de grands événements.
Quels chantiers seront entrepris par le gouvernement pour mettre à niveau les infrastructures attendues d’un leader touristique régional ?
Outre le chantier de complexe hôtelier de 1 000 chambres évoqué précédemment, nous allons lancer un projet de Smart City à Treichville, en partenariat avec Wietc. Ce projet de développement d’une cité autonome passera notamment par le déploiement d’activités ludiques et de loisirs, permettant des synergies entre le tourisme d’affaires et de loisirs.
Nous continuons également à travailler sur le module de valorisation de la Baie de Cocody qui comptera de nombreuses activités hôtelières, de restauration, de réunions et de loisirs, notamment une marina. Ce chantier sera consacré par la construction d’un ouvrage de franchissement reliant le Plateau à Cocody. La livraison de la Baie de Cocody changera considérablement le visage d’Abidjan et contribuera à la doter d’un nouvel esprit, plus jeune et dynamique.
Quelles retombées espérez-vous obtenir du développement du secteur touristique et hôtelier sur l’économie ivoirienne ?
Si l’on regarde les statistiques de l’OMT, les arrivées touristiques de la Côte d’Ivoire n’ont cessé de croître ces dernières années. Elle occupe une position avantageuse par rapport à d’autres destinations africaines, même si elle peut encore s’améliorer. La tenue du Salon International du Tourisme d’Abidjan et les différentes actions de communication que nous menons illustrent bien l’engouement progressif pour la destination.
Nous attendons des retombées d’ordre territorial, économique et social. A l’échelle du continent, le Rwanda peut constituer un exemple inspirant.
Ainsi, nous voulons encourager le développement territorial en dehors d’Abidjan, afin de désengorger la capitale économique et développer le tourisme dans les villes secondaires. Cette approche apportera une dynamique nouvelle à l’intérieur du pays.
Le tourisme, aujourd’hui 3ème secteur exportateur du pays, peut également devenir un véritable relais de croissance économique, et une solution pour équilibrer la balance commerciale du pays.
Enfin, en raison de la spécificité des compétences requises, le secteur du tourisme sera vecteur de création d’emplois : il en compte aujourd’hui 650 000, et 230 000 emplois supplémentaires pourront être créés d’ici 2025. Sur ce volet, l’enjeu de la formation sera crucial et nécessitera une multiplication de partenariats avec nos pays voisins. Nos relations s’intensifient avec le Maroc ; la question de la formation constitue par exemple un élément de coopération important pour les années à venir.
Dans quelle mesure pensez-vous que la Conférence sur l’Investissement Touristique et Hôtelier en Afrique (CITHA) qui se tiendra à Abidjan le 19 juin prochain peut contribuer à accélérer ces retombées ?
Nous ne pouvons que nous réjouir et apporter notre soutien à la tenue de cet événement. Par rapport à la taille de sa population et à sa superficie, l’Afrique accueille aujourd’hui trop peu de touristes. Le potentiel de croissance est encore énorme, c’est la raison pour laquelle la CITHA arrive à point nommé.
La volonté des trois sponsors de l’événement est de développer ce secteur et la CITHA y contribuera. Elle est le rendez-vous des financeurs et des acteurs de la chaîne de valeur : groupes hôteliers, cabinets d’ingénierie, promoteurs immobiliers, sociétés d’aménagement, cabinets d’avocats, conseillers financiers… Les différentes table-rondes qui s’y tiendront donneront l’occasion de présenter des opportunités et de renforcer les intérêts privés. De nombreuses solutions pour lever les différents obstacles au développement d’un projet touristique y seront traitées.
L’événement permettra également des synergies entre différents porteurs de projets à l’échelle de la sous-région. Les destinations ouest-africaines ont besoin de se challenger pour bénéficier ensemble des retombées du tourisme. Les bonnes performances du Sénégal en matière de tourisme de loisirs bénéficient ainsi à toute l’Afrique de l’Ouest. Les réussites doivent être étendues sur l’ensemble des économies, et nous devons faire en sorte que le positionnement de nos destinations soit complémentaire.