Le Directeur général (DG) du Conseil du coton et de l’anacarde (CCA), Dr Adama COULIBALY, a procédé ce vendredi, au cours d’un atelier Abidjan, au lancement officiel du mécanisme des Subventions à Coûts Partagés (SCP) dans le cadre de l’exécution du Projet de Promotion de la Compétitivité de la Chaîne de valeur de l’Anacarde (PPCA).
La Côte d’Ivoire est le premier pays producteur de noix brutes de cajou au monde, avec une production de 761 317 tonnes en 2018, soit près de 24% de la production mondiale de cajou. Cependant, le taux de transformation locale du cajou étant inférieur à 10%, l’essentiel de la production nationale est exporté à l’état brut vers des pays d’Asie, privant ainsi notre pays de sources potentielles de création de richesse et d’emplois, notamment pour les femmes et les jeunes.
Selon le DG du CCA, le Gouvernement a ainsi entrepris des actions vigoureuses pour le renforcement de la filière du cajou ivoirien, à travers notamment la signature un accord de financement avec le Groupe de la Banque mondiale le 21 avril 2018, portant sur la réalisation du Projet de Promotion de la Compétitivité de la Chaîne de Valeur de l’Anacarde (PPCA). « L’objectif du PPCA est notamment d’accroître la productivité, la qualité et la valeur ajoutée de la noix de cajou, au profit des petits exploitants et de l’industrie de la transformation locale », a déclaré Dr Adam Coulibaly, Coordonnateur du PPCA.
Pour la mise en œuvre de ce vaste projet, il a indiqué qu’un appel à projets national sera lancé le lundi 17 juin 2019 et que le retrait des dossiers de candidature débutera le vendredi 21 juin 2019, notamment dans les directions régionales du Ministère de l’agriculture et du développement rural (MINADER) des dix-neuf (19) régions de production de l’anacarde, et au siège du CCA à Abidjan.
« Nous invitons les femmes et les jeunes porteurs de micro-projets, les coopératives de producteurs de cajou, les industriels de cajou et les opérateurs d’entrepôts, à soumettre des projets et à participer activement à leur mise en œuvre », a-t-il lancé comme appel, avant d’exhorter le secteur bancaire et financier à s’impliquer fortement dans la réalisation de ces sous-projets par un traitement diligent des demandes de financement des candidats éligibles au mécanisme des Subventions à Coûts Partagés du PPCA.
En outre, l’autre volet de cet atelier de lancement a été la présentation du mécanisme des Subventions à Coûts Partagés (SCP) faite par le spécialiste en facilitation du PPCA, Arthur COULIBALY. Il a expliqué que pour parvenir à une meilleure facilitation de l’accès aux capitaux d’investissement et instruments de gestion des risques, afin de faire face au déficit de financement, les Subventions à Coûts Partagés du PPCA seront accessibles à travers trois (3) guichets (A, B et C).
Le premier guichet pour des subventions de renforcement de garanties de 50% du coût des investissements éligibles pour les équipements et magasins de stockage de grande capacité ; le second, pour des subventions de contrepartie de 50% du coût des investissements éligibles, destiné à l’appui dans le milieu rural avec des magasins et petites unités de transformation ; et le troisième guichet avec des subventions de 80% du coût des investissements éligibles, qui est réservé aux coopératives.
JOB
La Côte d’Ivoire est le premier pays producteur de noix brutes de cajou au monde, avec une production de 761 317 tonnes en 2018, soit près de 24% de la production mondiale de cajou. Cependant, le taux de transformation locale du cajou étant inférieur à 10%, l’essentiel de la production nationale est exporté à l’état brut vers des pays d’Asie, privant ainsi notre pays de sources potentielles de création de richesse et d’emplois, notamment pour les femmes et les jeunes.
Selon le DG du CCA, le Gouvernement a ainsi entrepris des actions vigoureuses pour le renforcement de la filière du cajou ivoirien, à travers notamment la signature un accord de financement avec le Groupe de la Banque mondiale le 21 avril 2018, portant sur la réalisation du Projet de Promotion de la Compétitivité de la Chaîne de Valeur de l’Anacarde (PPCA). « L’objectif du PPCA est notamment d’accroître la productivité, la qualité et la valeur ajoutée de la noix de cajou, au profit des petits exploitants et de l’industrie de la transformation locale », a déclaré Dr Adam Coulibaly, Coordonnateur du PPCA.
Pour la mise en œuvre de ce vaste projet, il a indiqué qu’un appel à projets national sera lancé le lundi 17 juin 2019 et que le retrait des dossiers de candidature débutera le vendredi 21 juin 2019, notamment dans les directions régionales du Ministère de l’agriculture et du développement rural (MINADER) des dix-neuf (19) régions de production de l’anacarde, et au siège du CCA à Abidjan.
« Nous invitons les femmes et les jeunes porteurs de micro-projets, les coopératives de producteurs de cajou, les industriels de cajou et les opérateurs d’entrepôts, à soumettre des projets et à participer activement à leur mise en œuvre », a-t-il lancé comme appel, avant d’exhorter le secteur bancaire et financier à s’impliquer fortement dans la réalisation de ces sous-projets par un traitement diligent des demandes de financement des candidats éligibles au mécanisme des Subventions à Coûts Partagés du PPCA.
En outre, l’autre volet de cet atelier de lancement a été la présentation du mécanisme des Subventions à Coûts Partagés (SCP) faite par le spécialiste en facilitation du PPCA, Arthur COULIBALY. Il a expliqué que pour parvenir à une meilleure facilitation de l’accès aux capitaux d’investissement et instruments de gestion des risques, afin de faire face au déficit de financement, les Subventions à Coûts Partagés du PPCA seront accessibles à travers trois (3) guichets (A, B et C).
Le premier guichet pour des subventions de renforcement de garanties de 50% du coût des investissements éligibles pour les équipements et magasins de stockage de grande capacité ; le second, pour des subventions de contrepartie de 50% du coût des investissements éligibles, destiné à l’appui dans le milieu rural avec des magasins et petites unités de transformation ; et le troisième guichet avec des subventions de 80% du coût des investissements éligibles, qui est réservé aux coopératives.
JOB