Abidjan (Côte d'Ivoire) - Djalal Khimdjee, le directeur général adjoint de Proparco, un guichet international de financement du secteur privé, a présenté mercredi à Abidjan des accompagnements innovants aux entreprises du secteur hôtelier, en marge de l’Edition 2019 de la Conférence sur l’investissement touristique et hôtelier en Afrique (CITHA).
Selon M. Djalal Khimdjee, les startups, les grandes entreprises et les Petites et moyennes entreprises (PME) peuvent bénéficier d’appuis à travers des accompagnements de Proparco, une branche du Groupe de l’Agence française de développement (AFD). Il s’exprimait face à des journalistes.
La structure, dira-t-il, apporte des offres d'accompagnement dans le domaine de la formation des personnes qualifiées dans le secteur du tourisme et de l’hôtellerie, ainsi que dans des domaines spécifiques tel la sécurité, devenue aujourd'hui un enjeu mondial en raison des actes terroristes.
L’institution propose en outre des « incitations financières » afin d’amener les opérateurs à aller plus loin sur des sujets environnementaux et sociaux. Pour ce faire, elle octroie, via un programme, des lignes de crédits à des banques, pouvant être utilisées « à des conditions préférentielles ».
Des investisseurs peuvent avoir recours à ce fonds pour remplacer un dispositif existant par un autre équipement énergétique par exemple, a fait observer Djalal Khimdjee, avant de relever que ce guichet vise l’innovation technologique.
Un autre outil est l’accompagnement de grands groupes sur des zones difficiles et à risques. Et ce, en vue de la mise en place d’instruments d’atténuation de risques pour permettre qu'une partie de ces risques dans les pays ne soient plus portés par ces groupes.
L’enjeu sécuritaire a été soulevé par les participants. Pour Erwan Garnier, directeur du développement Afrique subsaharienne de Radisson Hotel Group, dont l’un des réceptifs a expérimenté un attentat au Mali, a avancé la problématique de la prévention pour dissuader ces genres d’actes.
A l’instar du développement touristique et hôtelier opéré en Côte d'Ivoire ces dernières années, plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et centrale en ont fait l’une de leurs priorités et ont mis en place des initiatives afin d’accroître les investissements privés.
Avec 67 millions de visiteurs internationaux en Afrique en 2018, soit 5% du total mondial, le potentiel du secteur, fortement générateur de croissance et d’emplois, est encore en exploration. Dans cette perspective le Groupe Radisson envisage de se déployer à l’intérieur de la Côte d'Ivoire après Abidjan.
Les participants à l’Edition 2019 de la CITHA ont mis à profit leurs expertises et expériences à cette journée de débats, scrutant ainsi l’ensemble des chaînes de valeur sur les opérations touristiques et hôtelières sur le continent africain, notamment les questions de sécurité et du capital humain.
AP/ls
Selon M. Djalal Khimdjee, les startups, les grandes entreprises et les Petites et moyennes entreprises (PME) peuvent bénéficier d’appuis à travers des accompagnements de Proparco, une branche du Groupe de l’Agence française de développement (AFD). Il s’exprimait face à des journalistes.
La structure, dira-t-il, apporte des offres d'accompagnement dans le domaine de la formation des personnes qualifiées dans le secteur du tourisme et de l’hôtellerie, ainsi que dans des domaines spécifiques tel la sécurité, devenue aujourd'hui un enjeu mondial en raison des actes terroristes.
L’institution propose en outre des « incitations financières » afin d’amener les opérateurs à aller plus loin sur des sujets environnementaux et sociaux. Pour ce faire, elle octroie, via un programme, des lignes de crédits à des banques, pouvant être utilisées « à des conditions préférentielles ».
Des investisseurs peuvent avoir recours à ce fonds pour remplacer un dispositif existant par un autre équipement énergétique par exemple, a fait observer Djalal Khimdjee, avant de relever que ce guichet vise l’innovation technologique.
Un autre outil est l’accompagnement de grands groupes sur des zones difficiles et à risques. Et ce, en vue de la mise en place d’instruments d’atténuation de risques pour permettre qu'une partie de ces risques dans les pays ne soient plus portés par ces groupes.
L’enjeu sécuritaire a été soulevé par les participants. Pour Erwan Garnier, directeur du développement Afrique subsaharienne de Radisson Hotel Group, dont l’un des réceptifs a expérimenté un attentat au Mali, a avancé la problématique de la prévention pour dissuader ces genres d’actes.
A l’instar du développement touristique et hôtelier opéré en Côte d'Ivoire ces dernières années, plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et centrale en ont fait l’une de leurs priorités et ont mis en place des initiatives afin d’accroître les investissements privés.
Avec 67 millions de visiteurs internationaux en Afrique en 2018, soit 5% du total mondial, le potentiel du secteur, fortement générateur de croissance et d’emplois, est encore en exploration. Dans cette perspective le Groupe Radisson envisage de se déployer à l’intérieur de la Côte d'Ivoire après Abidjan.
Les participants à l’Edition 2019 de la CITHA ont mis à profit leurs expertises et expériences à cette journée de débats, scrutant ainsi l’ensemble des chaînes de valeur sur les opérations touristiques et hôtelières sur le continent africain, notamment les questions de sécurité et du capital humain.
AP/ls