Abidjan– M. Alain Ananzé, directeur commercial dans une société exportatrice de produits agricoles, a été élu vendredi à la tête du groupement d’intérêt économique (GIE) du Groupement professionnel des exportateurs de caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (GPEC-CI), pour un mandat de deux ans renouvelable une fois.
Porté sur les fonts baptismaux au cours de l’assemblée générale constitutive du GPEC-CI tenue au siège du Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA), à Abidjan – Cocody, le GIE vise à fédérer les moyens et actions de ses membres en vue de faciliter l’exportation par voie maritime des fonds de tasse d’hévéa.
En procédant au lancement des travaux de l’assemblée générale constitutive, le directeur général du Conseil hévéa – palmier à huile, Coulibaly Fougnigué Edmond, a souligné l’opportunité de la mise en place du GIE pour la professionnalisation des opérations et l’amélioration des revenus des exportateurs de caoutchouc naturel.
« Je fonde un espoir au GIE sans lequel il sera difficile pour le régulateur de donner le coup de pouce qu’il faut », a-t-il poursuivi, notant qu’à cause des difficultés à trouver un armateur pour écouler les fonds de tasse depuis l’année dernière, il reste 350 000 T d’excédent de production qu’il va falloir exporter en l’état.
Selon M. Coulibaly, la mission première du GIE est de faire en sorte de mieux coordonner les opérations logistiques parce qu’accéder aujourd’hui à du fret pour exporter les fonds de tasse, c’est tout un défi. « Et même quand vous avez des réservations de fret, parfois on vous dit que c’est le prochain bateau, après on vous dit que le prochain bateau ce n’est pas celui-là, c’est le suivant… on ne peut pas développer une activité économique dans cette incertitude », a-t-il déploré en marge de la réunion.
Il a invité tous les opérateurs à se joindre à cette association, estimant toutefois que la solution est d’arriver à transformer localement la production. A cet effet, le Gouvernement a pris des mesures incitatives en novembre 2018, a rappelé le DG du Conseil hévéa – palmier à huile.
Celles-ci consistent à accorder des crédits d’impôt aux entreprises déjà installées et qui viennent présenter des projets d’extension de leurs capacités. C’est une mesure qui va venir en plus de ce qui est déjà prévu au coin des investissements (exonération de droits de douanes, suspension de la TVA…), a poursuivi Coulibaly Edmond.
« Il y a deux ans, toute la production nationale était absorbée par des usiniers de première transformation. Mais depuis 2018, on a constaté que la production agricole était au-delà des capacités, et c’est en ce moment que le Gouvernement s’est dit qu’il faut bien trouver une solution pour que le paysan ne se retrouve pas avec le produit sous la main. Et 2018, c’était une autorisation de 120 000 T de caoutchouc à exporter; 2019, c’est une autorisation de 350 000 T », a-t-il souligné.
La Côte d’Ivoire a exporté 624 000 T de caoutchouc sec en 2018, auxquels vont s’ajouter les 350 000 T de caoutchouc humide (fond de tasse) autorisées.
cmas
Porté sur les fonts baptismaux au cours de l’assemblée générale constitutive du GPEC-CI tenue au siège du Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA), à Abidjan – Cocody, le GIE vise à fédérer les moyens et actions de ses membres en vue de faciliter l’exportation par voie maritime des fonds de tasse d’hévéa.
En procédant au lancement des travaux de l’assemblée générale constitutive, le directeur général du Conseil hévéa – palmier à huile, Coulibaly Fougnigué Edmond, a souligné l’opportunité de la mise en place du GIE pour la professionnalisation des opérations et l’amélioration des revenus des exportateurs de caoutchouc naturel.
« Je fonde un espoir au GIE sans lequel il sera difficile pour le régulateur de donner le coup de pouce qu’il faut », a-t-il poursuivi, notant qu’à cause des difficultés à trouver un armateur pour écouler les fonds de tasse depuis l’année dernière, il reste 350 000 T d’excédent de production qu’il va falloir exporter en l’état.
Selon M. Coulibaly, la mission première du GIE est de faire en sorte de mieux coordonner les opérations logistiques parce qu’accéder aujourd’hui à du fret pour exporter les fonds de tasse, c’est tout un défi. « Et même quand vous avez des réservations de fret, parfois on vous dit que c’est le prochain bateau, après on vous dit que le prochain bateau ce n’est pas celui-là, c’est le suivant… on ne peut pas développer une activité économique dans cette incertitude », a-t-il déploré en marge de la réunion.
Il a invité tous les opérateurs à se joindre à cette association, estimant toutefois que la solution est d’arriver à transformer localement la production. A cet effet, le Gouvernement a pris des mesures incitatives en novembre 2018, a rappelé le DG du Conseil hévéa – palmier à huile.
Celles-ci consistent à accorder des crédits d’impôt aux entreprises déjà installées et qui viennent présenter des projets d’extension de leurs capacités. C’est une mesure qui va venir en plus de ce qui est déjà prévu au coin des investissements (exonération de droits de douanes, suspension de la TVA…), a poursuivi Coulibaly Edmond.
« Il y a deux ans, toute la production nationale était absorbée par des usiniers de première transformation. Mais depuis 2018, on a constaté que la production agricole était au-delà des capacités, et c’est en ce moment que le Gouvernement s’est dit qu’il faut bien trouver une solution pour que le paysan ne se retrouve pas avec le produit sous la main. Et 2018, c’était une autorisation de 120 000 T de caoutchouc à exporter; 2019, c’est une autorisation de 350 000 T », a-t-il souligné.
La Côte d’Ivoire a exporté 624 000 T de caoutchouc sec en 2018, auxquels vont s’ajouter les 350 000 T de caoutchouc humide (fond de tasse) autorisées.
cmas