Le Secrétaire d’État, en charge de la promotion des PME, Félix Anoblé, était ce vendredi 21 juin dans la commune d’Adjamé dans le cadre de la 5e étape de sa tournée de sensibilisation et d’information des propriétaires de Petites et Moyennes Entreprises.
Il les a informé de l’existence du statut d’entreprenant qui concerne tous ceux qui ne sont pas PME mais qui exercent de petites activités ( vendeuses d’Alloco, de banane braisée etc).
Il leurs a dit que désormais, des taxes seront prélevées sur les activités des petits commerçants pour contribuer au développement communal.
Toutefois, avec tous les documents officiels dont ils disposeront, ils pourront bénéficier de toutes les mesures d’accompagnement de l’État de Côte d’Ivoire.
C’est ainsi qu’une vendeuse d’alloco recensée, pourra avoir une retraite tout comme le fonctionnaire. Au cours de son activité, elle versera une cotisation à la Caisse Nationale de prévoyance Sociale (CNPS) selon ses revenus. Une fois à la retraite, elle pourra percevoir une pension pour assurer ses vieux jours.
« Plus personne ne va exercer une activité en Côte d’Ivoire sans être recensé. N’ayez pas peur de payer les taxes, elles sont semblables aux tontines que vous faites entre vous, on en bénéficie tôt ou tard, d’une manière ou d’une autre » a t-il déclaré.
C’est une mesure qui a reçu l’approbation des commerçants de la commune d’Adjamé au vu des acclamations qui ont accompagnées cette annonce.
Aux PME, Félix Anoblé a réitéré que l’Etat de Côte d’Ivoire veut faire d’eux le fer de lance de l’économie ivoirienne. « Si dans le passé le succès du pays reposait sur l’agriculture, il doit désormais reposer sur les PME » a t-il martelé.
C’est dans cette optique que plusieurs mesures ont été prises pour l’amélioration du climat d’affaire des PME. Il s’agit entre autres de la création de côte d’Ivoire PME, la mise sur pieds d’un fond de garantie de 30 milliards pour faciliter l’accès au crédit, la création d’un fond de l’innovation, la mise sur pieds d’un dispositif de refinancement de la Banque Centrale et la signature d’une convention de financement de 15 milliards avec Coris banque et la Banque atlantique pour accompagner l’entrepreneuriat féminin dont 2,5 milliards ont déjà été octroyé.
En ce qui concerne l’accès au marché, l’État a exigé que 20% de l’exécution des marchés public reviennent aux PME. Pour le premier trimestre 2019, 43% de ces marchés ont été octroyé contre 18% au premier trimestre 2018 selon les chiffres officiels. Aussi, un crédit d’impôt sera accordé aux PME qui offre des stages aux étudiants pour la validation de leur diplôme.
Les PME représentent plus de 80% du tissu des entreprises formellement constituées en Côte d’Ivoire et contribuent à 18 voir 20% au Produit Intérieur Brute (PIB) contre 60% dans les pays développés. Un ratio qui doit être amélioré.
PR
Il les a informé de l’existence du statut d’entreprenant qui concerne tous ceux qui ne sont pas PME mais qui exercent de petites activités ( vendeuses d’Alloco, de banane braisée etc).
Il leurs a dit que désormais, des taxes seront prélevées sur les activités des petits commerçants pour contribuer au développement communal.
Toutefois, avec tous les documents officiels dont ils disposeront, ils pourront bénéficier de toutes les mesures d’accompagnement de l’État de Côte d’Ivoire.
C’est ainsi qu’une vendeuse d’alloco recensée, pourra avoir une retraite tout comme le fonctionnaire. Au cours de son activité, elle versera une cotisation à la Caisse Nationale de prévoyance Sociale (CNPS) selon ses revenus. Une fois à la retraite, elle pourra percevoir une pension pour assurer ses vieux jours.
« Plus personne ne va exercer une activité en Côte d’Ivoire sans être recensé. N’ayez pas peur de payer les taxes, elles sont semblables aux tontines que vous faites entre vous, on en bénéficie tôt ou tard, d’une manière ou d’une autre » a t-il déclaré.
C’est une mesure qui a reçu l’approbation des commerçants de la commune d’Adjamé au vu des acclamations qui ont accompagnées cette annonce.
Aux PME, Félix Anoblé a réitéré que l’Etat de Côte d’Ivoire veut faire d’eux le fer de lance de l’économie ivoirienne. « Si dans le passé le succès du pays reposait sur l’agriculture, il doit désormais reposer sur les PME » a t-il martelé.
C’est dans cette optique que plusieurs mesures ont été prises pour l’amélioration du climat d’affaire des PME. Il s’agit entre autres de la création de côte d’Ivoire PME, la mise sur pieds d’un fond de garantie de 30 milliards pour faciliter l’accès au crédit, la création d’un fond de l’innovation, la mise sur pieds d’un dispositif de refinancement de la Banque Centrale et la signature d’une convention de financement de 15 milliards avec Coris banque et la Banque atlantique pour accompagner l’entrepreneuriat féminin dont 2,5 milliards ont déjà été octroyé.
En ce qui concerne l’accès au marché, l’État a exigé que 20% de l’exécution des marchés public reviennent aux PME. Pour le premier trimestre 2019, 43% de ces marchés ont été octroyé contre 18% au premier trimestre 2018 selon les chiffres officiels. Aussi, un crédit d’impôt sera accordé aux PME qui offre des stages aux étudiants pour la validation de leur diplôme.
Les PME représentent plus de 80% du tissu des entreprises formellement constituées en Côte d’Ivoire et contribuent à 18 voir 20% au Produit Intérieur Brute (PIB) contre 60% dans les pays développés. Un ratio qui doit être amélioré.
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