Abidjan (Côte d'Ivoire) – La Première dame de Côte d'Ivoire, Dominique Ouattara, a procédé mardi à Abidjan au lancement d’un Plan d’action national de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants, d’un coût de plus de 76 milliards Fcfa pour la période 2019-2021.
Mme Dominique Ouattara a lancé, dans un discours, « un appel solennel et pressant à toutes les parties prenantes impliquées dans la lutte contre le travail des enfants en Côte d'Ivoire (…) en vue d’éliminer du pays le travail des enfants d’ici à 2025 ».
Elle a invité tous les acteurs à « encore plus d’engagement car la lutte contre le travail des enfants est un devoir collectif et une responsabilité partagée », tout en assurant rester convaincue que si toutes leurs énergies sont unies, ils « parviendront à éliminer durablement le travail des enfants » du pays.
Le budget prévisionnel indique un coût global de 76,156 milliards Fcfa, soit environ 132 millions de dollars US dont près de 10 milliards Fcfa pour les partenaires techniques et financiers, 5 milliards Fcfa pour l’industrie du chocolat et du cacao et 25 milliards pour les programmes sociaux du gouvernement.
Le plan d’action national de lutte contre la traite des enfants est soutenu par le gouvernement ivoirien, l’industrie du cacao et du chocolat, les partenaires techniques et financiers, les organisations du système des Nations-Unies, les ONG nationales et internationales.
La Côte d'Ivoire a élaboré son premier Plan national pour la période de 2012-2014. Au terme de la mise en œuvre de ce plan, le bilan a démontré que les activités prévues ont été réalisées à plus de 80%. Au regard du succès de celui-ci, il a été mis en place un second plan pour la période 2015-2017.
Le directeur régional adjoint du Bureau international du travail (BIT), Peter Van Rooij, a assuré que l’UNICEF et son institution, accompagneront le 3è Plan national de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants qui s’étend sur la période 2019-2021.
La stratégie de ce troisième Plan prend en compte les services sociaux de base (éducation, santé, état civil), la réduction de la vulnérabilité des familles en luttant contre la pauvreté, et le renforcement du cadre institutionnel et juridique, a rapporté Patricia Yao, secrétaire exécutive du Conseil national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants.
Selon la Première dame de Côte d'Ivoire, présidente de ce Conseil national de surveillance, les actions menées ont permis de porter assistance et secours à plus de 8 000 enfants qui ont été retirés des mains des trafiquants.
Une enquête effectuée en 2013 en Côte d'Ivoire révèle qu' « environ 1,4 million enfants sont impliqués dans le travail dans tous les secteurs d’activité et sur ce nombre, 49,1% travaillent dans l’agriculture, plus de 38% dans le secteur des services et plus de 12% dans l’industrie ».
La Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao était accusée de l’exploitation des enfants dans les champs. En 2010, le cacao ivoirien était menacé d’embargo. À son accession au pouvoir, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a pris deux décrets contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants.
Le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Pascal Abinan, a exprimé l’engagement de l’Etat de Côte d'Ivoire à jouer sa partition afin de consolider les acquis obtenus avec les deux plans précédents en vue de favoriser l’élimination du travail des enfants.
L’Afrique est le continent le plus touché par ce phénomène. Selon Organisation internationale du travail (OIT), un enfant sur 5 est astreint au travail. La Côte d'Ivoire a réalisé des « progrès appréciables sur la voie de l’élimination des pires formes de travail des enfants » ces dernières années.
AP/ls
Mme Dominique Ouattara a lancé, dans un discours, « un appel solennel et pressant à toutes les parties prenantes impliquées dans la lutte contre le travail des enfants en Côte d'Ivoire (…) en vue d’éliminer du pays le travail des enfants d’ici à 2025 ».
Elle a invité tous les acteurs à « encore plus d’engagement car la lutte contre le travail des enfants est un devoir collectif et une responsabilité partagée », tout en assurant rester convaincue que si toutes leurs énergies sont unies, ils « parviendront à éliminer durablement le travail des enfants » du pays.
Le budget prévisionnel indique un coût global de 76,156 milliards Fcfa, soit environ 132 millions de dollars US dont près de 10 milliards Fcfa pour les partenaires techniques et financiers, 5 milliards Fcfa pour l’industrie du chocolat et du cacao et 25 milliards pour les programmes sociaux du gouvernement.
Le plan d’action national de lutte contre la traite des enfants est soutenu par le gouvernement ivoirien, l’industrie du cacao et du chocolat, les partenaires techniques et financiers, les organisations du système des Nations-Unies, les ONG nationales et internationales.
La Côte d'Ivoire a élaboré son premier Plan national pour la période de 2012-2014. Au terme de la mise en œuvre de ce plan, le bilan a démontré que les activités prévues ont été réalisées à plus de 80%. Au regard du succès de celui-ci, il a été mis en place un second plan pour la période 2015-2017.
Le directeur régional adjoint du Bureau international du travail (BIT), Peter Van Rooij, a assuré que l’UNICEF et son institution, accompagneront le 3è Plan national de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants qui s’étend sur la période 2019-2021.
La stratégie de ce troisième Plan prend en compte les services sociaux de base (éducation, santé, état civil), la réduction de la vulnérabilité des familles en luttant contre la pauvreté, et le renforcement du cadre institutionnel et juridique, a rapporté Patricia Yao, secrétaire exécutive du Conseil national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants.
Selon la Première dame de Côte d'Ivoire, présidente de ce Conseil national de surveillance, les actions menées ont permis de porter assistance et secours à plus de 8 000 enfants qui ont été retirés des mains des trafiquants.
Une enquête effectuée en 2013 en Côte d'Ivoire révèle qu' « environ 1,4 million enfants sont impliqués dans le travail dans tous les secteurs d’activité et sur ce nombre, 49,1% travaillent dans l’agriculture, plus de 38% dans le secteur des services et plus de 12% dans l’industrie ».
La Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao était accusée de l’exploitation des enfants dans les champs. En 2010, le cacao ivoirien était menacé d’embargo. À son accession au pouvoir, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a pris deux décrets contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants.
Le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Pascal Abinan, a exprimé l’engagement de l’Etat de Côte d'Ivoire à jouer sa partition afin de consolider les acquis obtenus avec les deux plans précédents en vue de favoriser l’élimination du travail des enfants.
L’Afrique est le continent le plus touché par ce phénomène. Selon Organisation internationale du travail (OIT), un enfant sur 5 est astreint au travail. La Côte d'Ivoire a réalisé des « progrès appréciables sur la voie de l’élimination des pires formes de travail des enfants » ces dernières années.
AP/ls