Ndjamena, la capitale du Tchad, a abrité du 18 au 19 juin 2019, la Conférence internationale de la Francophonie organisée autour du thème « l’Éducation des filles et la formation des femmes dans l’espace francophone : défis, bonnes pratiques et pistes d’actions ».
La conférence, placée sous le haut patronage du Président de la République du Tchad, S.E.M Idriss DEBY ITNO, a vu la participation de nombreux chefs de gouvernements, de ministres, de partenaires au développement et d’experts en éducation et genre.
La délégation ivoirienne était conduite par le Professeur Bakayoko-Ly Ramata, ministre de la Femme, de la Famille et de l’enfant.
La table ronde ministérielle a été l’occasion pour la ministre de partager l’expérience ivoirienne, en matière d’éducation des filles et de formation des femmes. Elle a indiqué que le secteur de l’éducation/formation constitue une priorité pour l’État de Côte d’Ivoire qui y consacre plus de 22 % du budget national. Elle a également souligné que, sous le leadership de S.E.M Alassane OUATTARA, Président de la République, la Côte d’Ivoire a fait de l’éducation de la fille et de la formation de la femme, un axe essentiel de sa politique avec une approche inclusive et holistique de la question.
À cet effet, plusieurs actions et stratégies mises en œuvre par le Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle ont été présentées. Il s’agit, entre autres, de la construction de salles de classes au préscolaire et au primaire, de collèges de proximité, du recrutement des enseignants pour accroitre l’offre éducative. Elle a également montré comment la mise en œuvre de la loi de septembre 2015 relative à la politique de scolarisation obligatoire pour tous les enfants des deux sexes, âgés de 6 à 16 ans, a été concrétisée à travers notamment, la gratuité des manuels et kits scolaires dans le primaire, la construction de cantines scolaires, la construction d’internats pour jeunes filles, la lutte contre les grossesses en milieu scolaire et la création de Clubs des mères d’élèves filles (CMEF). Toutes ces actions coordonnées ont contribué à la promotion de la scolarisation et au maintien des filles à l’école avec un indice de parité dans le préscolaire en faveur de la petite fille de 1,08 et la presque parité au primaire (indice de parité : 0,99).
Le Professeur Bakayoko-Ly a également présenté les bonnes pratiques pour atteindre la parité au niveau de l’enseignement supérieur et notamment la mise en place d’un Fonds d’Appui à la Promotion de la Femme Enseignant-Chercheur et Chercheur de Côte d’Ivoire (FAPECI) pour le financement des projets et activités de recherche dont les porteurs principaux sont des femmes ; l’octroi de quotas aux filles pour les logements et les bourses ; l’appui aux différents clubs et associations d’étudiants œuvrant pour l’équité et la promotion du genre.
Madame la Ministre a ensuite relevé les défis importants auxquels la Côte d’Ivoire doit faire face pour une scolarisation accrue de la jeune fille, à savoir, l’insuffisance des infrastructures, le déficit en ressources humaines, la persistance des mariages précoces et des grossesses en cours de scolarité, les violences en milieu scolaire, le faible taux d’achèvement dans les collèges (52%) et lycées (25%).
Toujours au nombre des défis, figurent la faible représentativité des filles dans les universités (35% dans les universités publiques) particulièrement dans les filières scientifiques et technologiques (16%), le taux élevé d’analphabétisme, malgré une réduction (de 51% en 2012 à 43,8 % en 2017).
Madame la ministre a également partagé l’approche adoptée par la Côte d’Ivoire pour accroitre la scolarisation des filles et la formation des femmes. Ainsi, les structures socio-éducatives de base du Ministère de la Femme, de la famille et de l’Enfant que sont les Centres de Protection de la Petite Enfance (CPPE) et les Centres d’Action Communautaire pour l’Enfance (CACE) contribuent à améliorer l’offre éducative préscolaire. Il en est de même des 121 Institutions d’Éducation et de Formation de la Femme (IFEF) à travers le pays qui jouent le rôle d’« École de la seconde chance » en permettant aux jeunes filles et femmes non scolarisées et déscolarisées d’apprendre un métier et accéder à un emploi ou à l’auto emploi en vue de leur autonomisation. Elle a par ailleurs montré comment le programme social du Gouvernement va accompagner cette approche inclusive en termes de construction d’infrastructures scolaires et universitaires, de recrutement d’enseignants dans les trois ordres d’enseignement, d’autonomisation de la femme et d’emplois stables et décents pour les jeunes et les femmes.
Madame la ministre et les experts du Ministère en charge de l’Éducation ont également pris part à l’atelier qui avait pour thème : « Alphabétisation et éducation non formelle, quelles compétences pour le 21ème siècle ? »
La conférence, placée sous le haut patronage du Président de la République du Tchad, S.E.M Idriss DEBY ITNO, a vu la participation de nombreux chefs de gouvernements, de ministres, de partenaires au développement et d’experts en éducation et genre.
La délégation ivoirienne était conduite par le Professeur Bakayoko-Ly Ramata, ministre de la Femme, de la Famille et de l’enfant.
La table ronde ministérielle a été l’occasion pour la ministre de partager l’expérience ivoirienne, en matière d’éducation des filles et de formation des femmes. Elle a indiqué que le secteur de l’éducation/formation constitue une priorité pour l’État de Côte d’Ivoire qui y consacre plus de 22 % du budget national. Elle a également souligné que, sous le leadership de S.E.M Alassane OUATTARA, Président de la République, la Côte d’Ivoire a fait de l’éducation de la fille et de la formation de la femme, un axe essentiel de sa politique avec une approche inclusive et holistique de la question.
À cet effet, plusieurs actions et stratégies mises en œuvre par le Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle ont été présentées. Il s’agit, entre autres, de la construction de salles de classes au préscolaire et au primaire, de collèges de proximité, du recrutement des enseignants pour accroitre l’offre éducative. Elle a également montré comment la mise en œuvre de la loi de septembre 2015 relative à la politique de scolarisation obligatoire pour tous les enfants des deux sexes, âgés de 6 à 16 ans, a été concrétisée à travers notamment, la gratuité des manuels et kits scolaires dans le primaire, la construction de cantines scolaires, la construction d’internats pour jeunes filles, la lutte contre les grossesses en milieu scolaire et la création de Clubs des mères d’élèves filles (CMEF). Toutes ces actions coordonnées ont contribué à la promotion de la scolarisation et au maintien des filles à l’école avec un indice de parité dans le préscolaire en faveur de la petite fille de 1,08 et la presque parité au primaire (indice de parité : 0,99).
Le Professeur Bakayoko-Ly a également présenté les bonnes pratiques pour atteindre la parité au niveau de l’enseignement supérieur et notamment la mise en place d’un Fonds d’Appui à la Promotion de la Femme Enseignant-Chercheur et Chercheur de Côte d’Ivoire (FAPECI) pour le financement des projets et activités de recherche dont les porteurs principaux sont des femmes ; l’octroi de quotas aux filles pour les logements et les bourses ; l’appui aux différents clubs et associations d’étudiants œuvrant pour l’équité et la promotion du genre.
Madame la Ministre a ensuite relevé les défis importants auxquels la Côte d’Ivoire doit faire face pour une scolarisation accrue de la jeune fille, à savoir, l’insuffisance des infrastructures, le déficit en ressources humaines, la persistance des mariages précoces et des grossesses en cours de scolarité, les violences en milieu scolaire, le faible taux d’achèvement dans les collèges (52%) et lycées (25%).
Toujours au nombre des défis, figurent la faible représentativité des filles dans les universités (35% dans les universités publiques) particulièrement dans les filières scientifiques et technologiques (16%), le taux élevé d’analphabétisme, malgré une réduction (de 51% en 2012 à 43,8 % en 2017).
Madame la ministre a également partagé l’approche adoptée par la Côte d’Ivoire pour accroitre la scolarisation des filles et la formation des femmes. Ainsi, les structures socio-éducatives de base du Ministère de la Femme, de la famille et de l’Enfant que sont les Centres de Protection de la Petite Enfance (CPPE) et les Centres d’Action Communautaire pour l’Enfance (CACE) contribuent à améliorer l’offre éducative préscolaire. Il en est de même des 121 Institutions d’Éducation et de Formation de la Femme (IFEF) à travers le pays qui jouent le rôle d’« École de la seconde chance » en permettant aux jeunes filles et femmes non scolarisées et déscolarisées d’apprendre un métier et accéder à un emploi ou à l’auto emploi en vue de leur autonomisation. Elle a par ailleurs montré comment le programme social du Gouvernement va accompagner cette approche inclusive en termes de construction d’infrastructures scolaires et universitaires, de recrutement d’enseignants dans les trois ordres d’enseignement, d’autonomisation de la femme et d’emplois stables et décents pour les jeunes et les femmes.
Madame la ministre et les experts du Ministère en charge de l’Éducation ont également pris part à l’atelier qui avait pour thème : « Alphabétisation et éducation non formelle, quelles compétences pour le 21ème siècle ? »