Le gouvernement ivoirien, qui vient de réaliser une étude sur le secteur privé et ses besoins de financement, veut favoriser l’éclosion de Très petites entreprises (TPE) et de PME (Petites et moyennes entreprises) plus compétitives.
Cette étude qui relève les principaux obstacles au développement des PME en Côte d'Ivoire, les défis, les besoins de financement et des réformes à engager, est financé par la Banque africaine de développement (BAD).
L’information a été donnée jeudi par le secrétaire d’Etat en charge de la Promotion des PME, Félix Anoblé, à l’occasion de la célébration de la première édition de la Journée mondiale des microentreprises et des Petites et moyennes entreprises (PME), tenue à Abidjan.
Pour cette première édition, 21 acteurs de l’écosystème des PME ont été décorés. M. Anoblé a assuré que le gouvernement mettra tout en œuvre pour accompagner les microentreprises et les PME avec entre autre la mise en place d’un fonds de garantie au profit des entreprises.
Il a fait savoir qu'il existe un fonds de soutien aux entrepreneurs et les Très petites entreprises ainsi que l’institution d’un mécanisme d’accompagnement des entreprises nouvellement créées. Pour écouter les porteurs de projets, l’Etat a également créé une agence dédiée aux PME.
Ce chef d’entreprise note pour sa part que le défi perpétuel pour les PME en Côte d'Ivoire est « de se repenser, en plus du défi de l’innovation, du défi du financement qui requiert une certaine formalisation des activités et des procédures ».
Les PME ivoiriennes, ajoutera-t-il, ont toutefois un défi à relever au niveau des ressources humaines parce qu' on doit avoir un personnel de qualité pour une gestion durable des entreprises et assurer la compétitivité de ces activités.
« Nous sommes prêts à aller à l’émergence » que l’Etat ivoirien envisage d’atteindre en 2020, a déclaré Joseph Amissa, président du Mouvement des Petites et moyennes entreprises de Côte d’Ivoire (M-PME), qui pense qu' « aujourd'hui les PME se réveillent ».
Interrogé, Alain Kouadio, président du groupe Keydan, fondateur du programme « CGECI Academy », visant à faire des startups et des entreprises locales des champions nationaux, se félicite de voir des PME « de plus en plus structurées avec un capital humain compétent ».
Plusieurs PME sont encore dans l’informel. L’étude prend en compte ce facteur en vue de sortir de l’informel les PME, les encadrer et les amener à participer à la richesse nationale. Cela devrait permettre au secteur privé de jouer davantage un rôle moteur dans la croissance économique.
L’un des handicaps des TPE/PME est la question du management. Pour M. Amissa, des chefs d’entreprises ont besoin de renforcer leurs capacités via le partage d’expériences, toute chose qui pourrait contribuer à créer « une nouvelle élite d’entrepreneurs ».
Le secteur privé ivoirien est dominé à plus de 98% de micros, petites et moyennes entreprises, qui emploie plus de 23% de la population active. Pour booster ce secteur l’Etat invite les entreprises à produire aux normes, les encourage à digitaliser leurs procédures et à innover.
AP/ls/APA
Cette étude qui relève les principaux obstacles au développement des PME en Côte d'Ivoire, les défis, les besoins de financement et des réformes à engager, est financé par la Banque africaine de développement (BAD).
L’information a été donnée jeudi par le secrétaire d’Etat en charge de la Promotion des PME, Félix Anoblé, à l’occasion de la célébration de la première édition de la Journée mondiale des microentreprises et des Petites et moyennes entreprises (PME), tenue à Abidjan.
Pour cette première édition, 21 acteurs de l’écosystème des PME ont été décorés. M. Anoblé a assuré que le gouvernement mettra tout en œuvre pour accompagner les microentreprises et les PME avec entre autre la mise en place d’un fonds de garantie au profit des entreprises.
Il a fait savoir qu'il existe un fonds de soutien aux entrepreneurs et les Très petites entreprises ainsi que l’institution d’un mécanisme d’accompagnement des entreprises nouvellement créées. Pour écouter les porteurs de projets, l’Etat a également créé une agence dédiée aux PME.
Ce chef d’entreprise note pour sa part que le défi perpétuel pour les PME en Côte d'Ivoire est « de se repenser, en plus du défi de l’innovation, du défi du financement qui requiert une certaine formalisation des activités et des procédures ».
Les PME ivoiriennes, ajoutera-t-il, ont toutefois un défi à relever au niveau des ressources humaines parce qu' on doit avoir un personnel de qualité pour une gestion durable des entreprises et assurer la compétitivité de ces activités.
« Nous sommes prêts à aller à l’émergence » que l’Etat ivoirien envisage d’atteindre en 2020, a déclaré Joseph Amissa, président du Mouvement des Petites et moyennes entreprises de Côte d’Ivoire (M-PME), qui pense qu' « aujourd'hui les PME se réveillent ».
Interrogé, Alain Kouadio, président du groupe Keydan, fondateur du programme « CGECI Academy », visant à faire des startups et des entreprises locales des champions nationaux, se félicite de voir des PME « de plus en plus structurées avec un capital humain compétent ».
Plusieurs PME sont encore dans l’informel. L’étude prend en compte ce facteur en vue de sortir de l’informel les PME, les encadrer et les amener à participer à la richesse nationale. Cela devrait permettre au secteur privé de jouer davantage un rôle moteur dans la croissance économique.
L’un des handicaps des TPE/PME est la question du management. Pour M. Amissa, des chefs d’entreprises ont besoin de renforcer leurs capacités via le partage d’expériences, toute chose qui pourrait contribuer à créer « une nouvelle élite d’entrepreneurs ».
Le secteur privé ivoirien est dominé à plus de 98% de micros, petites et moyennes entreprises, qui emploie plus de 23% de la population active. Pour booster ce secteur l’Etat invite les entreprises à produire aux normes, les encourage à digitaliser leurs procédures et à innover.
AP/ls/APA