Près de 50.000 artisans sont actuellement identifiés en Côte d'Ivoire, selon le président de la Chambre nationale des métiers de Côte d'Ivoire, Bamba Kassoum, qui envisage de négocier une taxation spécifique en faveur du secteur, dans un entretien à APA.
« Nous sommes à près de 50.000 artisans déjà enrôlés officiellement », affirme Bamba Kassoum, qui prévient qu'après la phase de sensibilisation et de vulgarisation des textes de loi en vigueur « force sera donné à la loi pour donner un statut à ces artisans qui exercent sur le territoire national ».
Sorti de chez un patron, l’artisan peut se faire immatriculer, explique-t-il. Pour lui, « on ne peut pas travailler dans le désordre ». Après la bataille de l’identification des artisans, Bamba Kassoum veut « négocier avec les impôts pour pouvoir alléger la taxation » .
Élevé jeudi, au rang d’officier de l’ordre national sur 21 récipiendaires, à l’occasion de la Journée mondiale des microentreprises et des Petites et moyennes entreprises (PME), Bamba Kassoum confie avoir « un sentiment de joie ».
Son défi majeur, dira-t-il, après avoir obtenu le Code sur l’artisanat en Côte d'Ivoire qui comble désormais le vide juridique dans le secteur, amener les artisans à s’immatriculer au registre de métier et avoir leur carte professionnelle.
« Tous les artisans de Côte d'Ivoire doivent savoir qu'il y a une loi pour exercer dans le domaine artisanal », souligne-t-il, invitant les acteurs installés à leur propre compte à avoir le statut d’artisan et contribuer aux impôts, donc à la richesse nationale.
« Nous sommes dans la phase de vulgarisation de cette loi qui n’est pas encore connue parce que la loi dit qu' il faut identifier les artisans et en trois mois ils doivent venir se conformer. Car, passé ce délai, ils doivent être contraint à aller s’immatriculer », fait-il observer.
Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a annoncé le 12 juin 2019, à l’issue d’un Conseil des ministres, que quatre parcelles de 18 hectares (ha) ont été trouvées à Abobo-N’Dotré (Nord Abidjan) et Grand-Bassam, en vue du recasement des ferrailleurs et artisans du District d’Abidjan.
Ces parcelles de terrain sont notamment destinées à accueillir les ferrailleurs et artisans déguerpis dans le cadre de la politique d’assainissement du secteur, a indiqué Sidi Touré, précisant qu’à Abobo-N’dotré, il sera construit une casse moderne tandis qu’à Grand-Bassam il sera bâti un village artisanal.
En Côte d'Ivoire, le secteur privé est dominé à plus de 98% de micros, petites et moyennes entreprises. Le monde de l’artisanat, lui, touche environ 40% de la population active, soit près de 5 millions de personnes réparties sur huit branches d’activités, 40 corps de métiers et 245 métiers.
AP/ls/APA
« Nous sommes à près de 50.000 artisans déjà enrôlés officiellement », affirme Bamba Kassoum, qui prévient qu'après la phase de sensibilisation et de vulgarisation des textes de loi en vigueur « force sera donné à la loi pour donner un statut à ces artisans qui exercent sur le territoire national ».
Sorti de chez un patron, l’artisan peut se faire immatriculer, explique-t-il. Pour lui, « on ne peut pas travailler dans le désordre ». Après la bataille de l’identification des artisans, Bamba Kassoum veut « négocier avec les impôts pour pouvoir alléger la taxation » .
Élevé jeudi, au rang d’officier de l’ordre national sur 21 récipiendaires, à l’occasion de la Journée mondiale des microentreprises et des Petites et moyennes entreprises (PME), Bamba Kassoum confie avoir « un sentiment de joie ».
Son défi majeur, dira-t-il, après avoir obtenu le Code sur l’artisanat en Côte d'Ivoire qui comble désormais le vide juridique dans le secteur, amener les artisans à s’immatriculer au registre de métier et avoir leur carte professionnelle.
« Tous les artisans de Côte d'Ivoire doivent savoir qu'il y a une loi pour exercer dans le domaine artisanal », souligne-t-il, invitant les acteurs installés à leur propre compte à avoir le statut d’artisan et contribuer aux impôts, donc à la richesse nationale.
« Nous sommes dans la phase de vulgarisation de cette loi qui n’est pas encore connue parce que la loi dit qu' il faut identifier les artisans et en trois mois ils doivent venir se conformer. Car, passé ce délai, ils doivent être contraint à aller s’immatriculer », fait-il observer.
Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a annoncé le 12 juin 2019, à l’issue d’un Conseil des ministres, que quatre parcelles de 18 hectares (ha) ont été trouvées à Abobo-N’Dotré (Nord Abidjan) et Grand-Bassam, en vue du recasement des ferrailleurs et artisans du District d’Abidjan.
Ces parcelles de terrain sont notamment destinées à accueillir les ferrailleurs et artisans déguerpis dans le cadre de la politique d’assainissement du secteur, a indiqué Sidi Touré, précisant qu’à Abobo-N’dotré, il sera construit une casse moderne tandis qu’à Grand-Bassam il sera bâti un village artisanal.
En Côte d'Ivoire, le secteur privé est dominé à plus de 98% de micros, petites et moyennes entreprises. Le monde de l’artisanat, lui, touche environ 40% de la population active, soit près de 5 millions de personnes réparties sur huit branches d’activités, 40 corps de métiers et 245 métiers.
AP/ls/APA