Les autorités ivoiriennes et ghanéennes ont mis en place mercredi à Abidjan un nouveau mécanisme de fixation des prix pour le commerce des fèves de cacao à partir de la campagne 2020-2021, qui démarre le 1er octobre 2020.
Selon le communiqué qui a sanctionné la rencontre d’Abidjan avec les négociants, les chocolatiers et les industriels, le directeur général du Conseil du café et du cacao, Yves Brahima Koné qui avait à ses cotés le directeur général du Ghana cocoa Board, Joseph Boahen Aidoo a précisé que ce mécanisme du prix plancher du cacao contribuerait à fournir un prix rémunérateur aux producteurs.
Selon lui, le mécanisme qui a été introduit aux acteurs clés de l’industrie a été compris.
A l’en croire, ce système prend en compte un différentiel de revenu de subsistance fixe qui procurera aux producteurs un revenu décent.
Ainsi un montant de 400 USD la tonne (différentiel de revenu de subsistance) a été institué pour garantir le prix plancher.
La Côte d’Ivoire et le Ghana ont toutefois promis d’engager des discussions avec l’industrie sur la durabilité.
En effet, lors de la réunion des 11 et 12 juin, la Côte d’Ivoire et la Ghana ont décidé de proposer un prix plancher de 2600 USD la tonne, prix en dessous duquel les deux pays qui représentent plus de 60% des approvisionnements mondiaux de cacao, avec environ trois millions de tonnes de récolte prévues pour la campagne 2018-2019 en cours ne vendront pas leur production.
Lors de ce conclave en terre ghanéenne, un mécanisme garantissant le prix plancher a été proposé par les deux pays et expliqué aux acteurs.
Séance tenante, le principe du prix plancher 2600 USD a été accepté.
Toutefois, les chocolatiers, industriels, négociants ont proposé la mise sur pied d’un groupe de travail pour approfondir la mise en œuvre du mécanisme du prix plancher du cacao.
D’où la rencontre d’Abidjan du 03 juillet 2019.
A travers le différentiel de revenu de subsistance de 400 USD, l’objectif est d’atteindre un prix minimum de 2 600 dollars la tonne et créer une plus-value pour les producteurs à partir de la campagne agricole 2020-2021.
«Je voulais juste rappeler que nous étions au Ghana le 11 et le 12 juin. A cette rencontre, nous avions invité l’ensemble des acteurs les industriels, les négociants et les chocolatiers à l’effet de leur présenter un meilleur prix aux producteurs. La réunion de ce jour avait pour but de rencontrer les experts pour leur présenter ce mécanisme des prix. C’est maintenant chose faite et je pense que nos partenaires ont compris le mécanisme. Je suis confiant en l’avenir. Les 400 USD la tonne vont contribuer à donner un prix rémunérateurs aux producteurs », a clarifié le DG du Conseil du café et du cacao.
En mars 2018, les présidents Alassane Ouattara et Nana Akufo-Addo avaient lancé la déclaration d’Abidjan, une initiative destinée à lancer les jalons d’une coopération étroite entre les deux pays dans la cacaoculture, en vue de contrôler le marché du cacao, et surtout créer une plus-value pour les producteurs et pour les recettes d’exportation.
(AIP)
bsp/ask
Selon le communiqué qui a sanctionné la rencontre d’Abidjan avec les négociants, les chocolatiers et les industriels, le directeur général du Conseil du café et du cacao, Yves Brahima Koné qui avait à ses cotés le directeur général du Ghana cocoa Board, Joseph Boahen Aidoo a précisé que ce mécanisme du prix plancher du cacao contribuerait à fournir un prix rémunérateur aux producteurs.
Selon lui, le mécanisme qui a été introduit aux acteurs clés de l’industrie a été compris.
A l’en croire, ce système prend en compte un différentiel de revenu de subsistance fixe qui procurera aux producteurs un revenu décent.
Ainsi un montant de 400 USD la tonne (différentiel de revenu de subsistance) a été institué pour garantir le prix plancher.
La Côte d’Ivoire et le Ghana ont toutefois promis d’engager des discussions avec l’industrie sur la durabilité.
En effet, lors de la réunion des 11 et 12 juin, la Côte d’Ivoire et la Ghana ont décidé de proposer un prix plancher de 2600 USD la tonne, prix en dessous duquel les deux pays qui représentent plus de 60% des approvisionnements mondiaux de cacao, avec environ trois millions de tonnes de récolte prévues pour la campagne 2018-2019 en cours ne vendront pas leur production.
Lors de ce conclave en terre ghanéenne, un mécanisme garantissant le prix plancher a été proposé par les deux pays et expliqué aux acteurs.
Séance tenante, le principe du prix plancher 2600 USD a été accepté.
Toutefois, les chocolatiers, industriels, négociants ont proposé la mise sur pied d’un groupe de travail pour approfondir la mise en œuvre du mécanisme du prix plancher du cacao.
D’où la rencontre d’Abidjan du 03 juillet 2019.
A travers le différentiel de revenu de subsistance de 400 USD, l’objectif est d’atteindre un prix minimum de 2 600 dollars la tonne et créer une plus-value pour les producteurs à partir de la campagne agricole 2020-2021.
«Je voulais juste rappeler que nous étions au Ghana le 11 et le 12 juin. A cette rencontre, nous avions invité l’ensemble des acteurs les industriels, les négociants et les chocolatiers à l’effet de leur présenter un meilleur prix aux producteurs. La réunion de ce jour avait pour but de rencontrer les experts pour leur présenter ce mécanisme des prix. C’est maintenant chose faite et je pense que nos partenaires ont compris le mécanisme. Je suis confiant en l’avenir. Les 400 USD la tonne vont contribuer à donner un prix rémunérateurs aux producteurs », a clarifié le DG du Conseil du café et du cacao.
En mars 2018, les présidents Alassane Ouattara et Nana Akufo-Addo avaient lancé la déclaration d’Abidjan, une initiative destinée à lancer les jalons d’une coopération étroite entre les deux pays dans la cacaoculture, en vue de contrôler le marché du cacao, et surtout créer une plus-value pour les producteurs et pour les recettes d’exportation.
(AIP)
bsp/ask