Le Cameroun fait désormais partie du Conseil international consultatif du cajou (CICC), à travers son adhésion actée ce mercredi 10 juillet, par son ministre de l’agriculture et du développement rural, Gabriel MBairobé, au cours d’une cérémonie au cabinet du ministère ivoirien du commerce, de l’industrie et de la promotion des PME. Premier pays d’Afrique central et le dixième membre du CICC, à travers cette adhésion au CICC le Cameroun offre une alternative de revenus pour ses populations des zones soudano-saheliennes.
Selon le ministre camerounais, son pays, de par sa diversité agroécologique, dispose d’énormes potentialités pour le développement de la culture du cajou. « Son développement bénéficiera de l’enthousiasme et l’engouement des producteurs et le vaste potentiel de marché inexploré. Cette nouvelle niche de croissance, création d’emplois et de lutte contre la pauvreté », a souligné Gabriel MBairobé.
Cette volonté du gouvernement camerounais de retenir la filière de la noix de cajou parmi ces choix stratégiques à développer a commencé en 2018 avec l’élaboration de la stratégie de développement des chaînes de valeurs de l’anacarde. « L’objectif est que d’ici à 2024, le Cameroun soit visible sur le marché international du cajou, avec une vente annuelle d’au moins 150 000 tonnes de noix de cajou et 60 000 tonnes d’amandes de cajou de bonne qualité », a-t-il souligné.
Le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, s’est quant à lui, réjoui de l’adhésion du Cameroun au CICC qui selon lui, vient récompenser les efforts de la Côte d’Ivoire, fort impliquée dans la gestion du CICC et soutenir le positionnement de l’Afrique de l’ouest, première zone de production de la noix de cajou en produisant le quart de l’offre mondiale.
En dépit des défis liés à l’industrialisation, le ministre Souleymane Diarrassouba a souligné que la Côte d’Ivoire s’est donnée pour ambition de transformer 50% de sa production avec des appuis financiers et des mesures gouvernementales. Cette initiative est encouragée par le récent projet d’ordonnance sur les avantages douaniers et fiscaux (droits de douane, crédits d’impôts). « Il revient aux industriels de saisir ces opportunités à l’effet d’investir massivement dans le secteur de la filière de cajou », a-t-il dit.
Notons des propos du patron du commerce, que la Côte d’Ivoire s’emploie à rendre opérationnel le Conseil international consultatif du cajou, en vue de lui permettre de jouer pleinement son rôle. L’adhésion du Cameroun vient à point nommé pour donner un signal fort à tous les pays qui sont jusque-là dans l’hésitation.
Dr Adama Coulibaly, le Directeur général du Conseil Coton et Anacarde, a, quant à lui, indiqué que le Cameroun n’a jamais été loin de cette organisation, car déjà en 2016 des experts camerounais étaient en Côte d’Ivoire pour des travaux relatifs aux activités du CICC.
JOB
Selon le ministre camerounais, son pays, de par sa diversité agroécologique, dispose d’énormes potentialités pour le développement de la culture du cajou. « Son développement bénéficiera de l’enthousiasme et l’engouement des producteurs et le vaste potentiel de marché inexploré. Cette nouvelle niche de croissance, création d’emplois et de lutte contre la pauvreté », a souligné Gabriel MBairobé.
Cette volonté du gouvernement camerounais de retenir la filière de la noix de cajou parmi ces choix stratégiques à développer a commencé en 2018 avec l’élaboration de la stratégie de développement des chaînes de valeurs de l’anacarde. « L’objectif est que d’ici à 2024, le Cameroun soit visible sur le marché international du cajou, avec une vente annuelle d’au moins 150 000 tonnes de noix de cajou et 60 000 tonnes d’amandes de cajou de bonne qualité », a-t-il souligné.
Le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, s’est quant à lui, réjoui de l’adhésion du Cameroun au CICC qui selon lui, vient récompenser les efforts de la Côte d’Ivoire, fort impliquée dans la gestion du CICC et soutenir le positionnement de l’Afrique de l’ouest, première zone de production de la noix de cajou en produisant le quart de l’offre mondiale.
En dépit des défis liés à l’industrialisation, le ministre Souleymane Diarrassouba a souligné que la Côte d’Ivoire s’est donnée pour ambition de transformer 50% de sa production avec des appuis financiers et des mesures gouvernementales. Cette initiative est encouragée par le récent projet d’ordonnance sur les avantages douaniers et fiscaux (droits de douane, crédits d’impôts). « Il revient aux industriels de saisir ces opportunités à l’effet d’investir massivement dans le secteur de la filière de cajou », a-t-il dit.
Notons des propos du patron du commerce, que la Côte d’Ivoire s’emploie à rendre opérationnel le Conseil international consultatif du cajou, en vue de lui permettre de jouer pleinement son rôle. L’adhésion du Cameroun vient à point nommé pour donner un signal fort à tous les pays qui sont jusque-là dans l’hésitation.
Dr Adama Coulibaly, le Directeur général du Conseil Coton et Anacarde, a, quant à lui, indiqué que le Cameroun n’a jamais été loin de cette organisation, car déjà en 2016 des experts camerounais étaient en Côte d’Ivoire pour des travaux relatifs aux activités du CICC.
JOB