La présentation du neuvième rapport de la Banque Mondiale sur la situation économique de la Côte d’Ivoire a porté essentiellement sur le secteur agricole et particulièrement sur la filière Café Cacao dans le contexte actuel de cette filière.
Au cours de la cérémonie de présentation de ce rapport, ce jeudi 11 juillet, à l’Auditorium de la Primature (Abidjan), le ministre de l’Agriculture et du développement durable, Mamadou Sangafowa, a été désigné par le Premier Ministre, pour conduire les discussions au sein d’un panel. Voici le thème qui a retenu pour ce panel : « Au pays du Cacao-Comment transformer la Côte d’Ivoire ? »
Suite à la présentation du rapport de la Banque Mondiale faite par Jacques Morisset, Coordonnateur sectoriel macroéconomie de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, le ministre ivoirien de l’Agriculture a approuvé largement le diagnostic sur le secteur agricole et particulièrement sur la filière Café Cacao.
Cependant, a-t-il fait observer que ce diagnostic ne met pas suffisamment en évidence les performances du secteur agricole des sept dernières années. Il a souligné que les productions végétales toutes catégories confondues sont passées en volume d’environ 17 millions de tonnes à environ 25 millions de tonnes entre 2012 et 2018 soit une croissance de 68%.
En valeur, les revenus globaux des producteurs ont, quant à eux doublés sur la même période. Passant d’environ 3000 milliards á 6000 milliards de FCFA. « Ce sont ces résultats qui ont permis à notre pays d’enregistrer la plus forte balance commerciale agricole excédentaire du continent africain devant l’Afrique du Sud en 2018. Selon une publication des experts des matières premières », a déclaré Mamadou Sangafowa, avant de se faire représenter par le Directeur Général du Conseil Café-Cacao, au cours du panel sur le cacao en Côte d’Ivoire.
Il faut donc noter que le 9ème rapport de la Banque Mondiale, présenté par Jacques Morisset, Coordonnateur sectoriel macroéconomie de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, montre une économie ivoirienne qui maintient sa bonne dynamique amorcée depuis la sortie de la crise politique en 2011.
Pour la septième année consécutive, le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) a dépassé 7% en 2018 et devrait atteindre 7,2% en 2019 pour se stabiliser à ce niveau dans les années prochaines. Quant à l’Etat, il a réduit son déficit budgétaire de 4,5% à 4,0% du PIB entre 2017 et 2018 et vise un déficit de 3% du PIB à partir de 2019, conformément aux objectifs communautaires.
En ce qui concerne, comment le cacao pourrait enfin transformer la Côte d’Ivoire, le rapport de la Banque Mondiale a fait le constat que la majorité des gains de la filière (presque 80%) sont concentrés au niveau de la deuxième transformation (celle de la pâte de chocolat) et de la distribution des produits finis aux consommateurs. Deux étapes où. La Côte d’Ivoire ne joue pas encore de rôle important
JOB
Au cours de la cérémonie de présentation de ce rapport, ce jeudi 11 juillet, à l’Auditorium de la Primature (Abidjan), le ministre de l’Agriculture et du développement durable, Mamadou Sangafowa, a été désigné par le Premier Ministre, pour conduire les discussions au sein d’un panel. Voici le thème qui a retenu pour ce panel : « Au pays du Cacao-Comment transformer la Côte d’Ivoire ? »
Suite à la présentation du rapport de la Banque Mondiale faite par Jacques Morisset, Coordonnateur sectoriel macroéconomie de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, le ministre ivoirien de l’Agriculture a approuvé largement le diagnostic sur le secteur agricole et particulièrement sur la filière Café Cacao.
Cependant, a-t-il fait observer que ce diagnostic ne met pas suffisamment en évidence les performances du secteur agricole des sept dernières années. Il a souligné que les productions végétales toutes catégories confondues sont passées en volume d’environ 17 millions de tonnes à environ 25 millions de tonnes entre 2012 et 2018 soit une croissance de 68%.
En valeur, les revenus globaux des producteurs ont, quant à eux doublés sur la même période. Passant d’environ 3000 milliards á 6000 milliards de FCFA. « Ce sont ces résultats qui ont permis à notre pays d’enregistrer la plus forte balance commerciale agricole excédentaire du continent africain devant l’Afrique du Sud en 2018. Selon une publication des experts des matières premières », a déclaré Mamadou Sangafowa, avant de se faire représenter par le Directeur Général du Conseil Café-Cacao, au cours du panel sur le cacao en Côte d’Ivoire.
Il faut donc noter que le 9ème rapport de la Banque Mondiale, présenté par Jacques Morisset, Coordonnateur sectoriel macroéconomie de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, montre une économie ivoirienne qui maintient sa bonne dynamique amorcée depuis la sortie de la crise politique en 2011.
Pour la septième année consécutive, le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) a dépassé 7% en 2018 et devrait atteindre 7,2% en 2019 pour se stabiliser à ce niveau dans les années prochaines. Quant à l’Etat, il a réduit son déficit budgétaire de 4,5% à 4,0% du PIB entre 2017 et 2018 et vise un déficit de 3% du PIB à partir de 2019, conformément aux objectifs communautaires.
En ce qui concerne, comment le cacao pourrait enfin transformer la Côte d’Ivoire, le rapport de la Banque Mondiale a fait le constat que la majorité des gains de la filière (presque 80%) sont concentrés au niveau de la deuxième transformation (celle de la pâte de chocolat) et de la distribution des produits finis aux consommateurs. Deux étapes où. La Côte d’Ivoire ne joue pas encore de rôle important
JOB