Désigné le jeudi 11 juillet pour conduire, au nom du gouvernement, les discussions au sein du panel organisé lors de la présentation du 9ème rapport de la Banque Mondiale sur la situation économique de la Côte d’Ivoire, le Ministre de l’Agriculture et du développement rural Monsieur Mamadou Sangafowa Coulibaly a indiqué d’entrée que ce rapport venait au bon moment et qu’il était pertinent tant dans ses analyses que dans ses recommandations.
Il a surtout souligné que les recommandations relatives au respect des normes sociales et environnementales méritent qu’on y accorde un plus grand intérêt et qu’il y avait effectivement urgence à agir .
Lors de son intervention, le Ministre s’est prononcé sur les trois groupes de mesures préconisées dans le rapport :
D’abord, sur la mesure sur le système de prévision de la production, le Ministre a indiqué que c’est une nécessité à tous points de vue.
Toutefois, a-t-il fait remarquer, un tel système ne pourra être pleinement profitable à tous que s’il contribue à la transparence du marché. Or, précise-t-il, en aval, aucun effort n’est consenti pour rendre disponibles à temps les données sur les stocks et les prévisions de broyage.
Ensuite, sur les mesures proposées pour permettre à la Côte d’Ivoire de capter une plus grande part des ressources générées par l’économie cacaoyère mondiale, le Ministre estime que seule celle sur la transformation industrielle peut y contribuer. Pour autant, dira t-il, que cette transformation aille jusqu’aux produits finis et qu’elle implique les producteurs et le secteur privé local. Le défi a ce niveau c’est comment y arriver ? A-t-il ajouté.
Enfin, pour ce qui est des mesures relatives à la répartition de la valeur ajoutée entre les acteurs de la filière, le Ministre fait observer que la fiscalité a déjà été plafonnée à 22% depuis 2012 et que dans la pratique, elle est restée entre 16 et 18% pour permettre de servir au moins 60% du prix Caf aux producteurs.
Pour conclure son intervention, le Ministre a fait observer qu’au terme de ce rapport, la question fondamentale sur l’équité dans la répartition des ressources générées dans l’économie cacaoyère mondiale reste entière. Dans la mesure où, dira-t-il, ce ne sont pas les efforts en cours pour continuer d’améliorer la part du producteur dans la partie congrue captée par les pays producteurs qui sortiront nos parents paysans de la pauvreté. Mais c’est bien les efforts portant sur l’amélioration significative de cette partie congrue elle-même qui changeront la donne.
C’est ce à quoi s’attellent le Ghana et la Côte d’Ivoire à travers la mise en œuvre de la déclaration d’Abidjan a-t-il conclu.
R. K.
Il a surtout souligné que les recommandations relatives au respect des normes sociales et environnementales méritent qu’on y accorde un plus grand intérêt et qu’il y avait effectivement urgence à agir .
Lors de son intervention, le Ministre s’est prononcé sur les trois groupes de mesures préconisées dans le rapport :
D’abord, sur la mesure sur le système de prévision de la production, le Ministre a indiqué que c’est une nécessité à tous points de vue.
Toutefois, a-t-il fait remarquer, un tel système ne pourra être pleinement profitable à tous que s’il contribue à la transparence du marché. Or, précise-t-il, en aval, aucun effort n’est consenti pour rendre disponibles à temps les données sur les stocks et les prévisions de broyage.
Ensuite, sur les mesures proposées pour permettre à la Côte d’Ivoire de capter une plus grande part des ressources générées par l’économie cacaoyère mondiale, le Ministre estime que seule celle sur la transformation industrielle peut y contribuer. Pour autant, dira t-il, que cette transformation aille jusqu’aux produits finis et qu’elle implique les producteurs et le secteur privé local. Le défi a ce niveau c’est comment y arriver ? A-t-il ajouté.
Enfin, pour ce qui est des mesures relatives à la répartition de la valeur ajoutée entre les acteurs de la filière, le Ministre fait observer que la fiscalité a déjà été plafonnée à 22% depuis 2012 et que dans la pratique, elle est restée entre 16 et 18% pour permettre de servir au moins 60% du prix Caf aux producteurs.
Pour conclure son intervention, le Ministre a fait observer qu’au terme de ce rapport, la question fondamentale sur l’équité dans la répartition des ressources générées dans l’économie cacaoyère mondiale reste entière. Dans la mesure où, dira-t-il, ce ne sont pas les efforts en cours pour continuer d’améliorer la part du producteur dans la partie congrue captée par les pays producteurs qui sortiront nos parents paysans de la pauvreté. Mais c’est bien les efforts portant sur l’amélioration significative de cette partie congrue elle-même qui changeront la donne.
C’est ce à quoi s’attellent le Ghana et la Côte d’Ivoire à travers la mise en œuvre de la déclaration d’Abidjan a-t-il conclu.
R. K.