La rencontre de restitution du contenu du très attendu rapport de synthèse de l’audit diligenté par l’Inspection générale d’Etat sur les supposées malversations financières au Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) initiée par le ministre de la Culture, Maurice Bandama, a accouché d’une souris. Et pour cause, le titulaire du département de la Culture a reculé. « Je propose que le président du Conseil d’administration du Burida commette un huissier pour venir authentifier et lire le rapport de synthèse qui sera envoyé au président de la République et au Premier ministre…Je veux être le plus transparent possible. Je ne veux rien cacher. J’ai reçu l’autorisation du cabinet Mazar pour restituer la partie du rapport de synthèse portant sur les griefs des artistes (Détournement de 4 milliards Fcfa, mauvaise gestion, recrutement illégal de la directrice de Burida, 40 millions fcfa versés par le Burida au ministre, etc.). J’étais prêt à vous partager le contenu » a-t-il soutenu avant de se reprendre plus loin. « J’ai demandé qu’il y ait un huissier. Il n’y a pas d’huissier. Pardonnez, acceptez qu’on reporte. Moi, je n’ai rien à cacher. Moi je veux la paix, malgré les injures et les calomnies. Je suis le klwaba du ministère de la Culture… Si j’ai fauté, je donnerai ma démission au président de la République » a-t-il déclaré laissant les artistes sur leur faim, livrés à eux-mêmes, sans voie de recours. A propos de la demande de limogeage du Dg du Burida, il dira : « Je ne peux pas prendre cette décision en dehors d’un cadre sécurisé » a-t-il dit.
S.A.
S.A.