Un séminaire de réflexion qui a réuni le secteur public et privé pendant 48 heures à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne a recommandé, mardi soir, douze actions fortes et consensuelles pour le développement des secteurs du pétrole et de l’énergie dans ce pays qui ambitionne d’être un hub énergétique dans la sous-région.
Les experts qui ont planché sur «l’état des lieux et perspectives des secteurs pétrole et énergie» ont adopté un document stratégique décliné en 167 actions avec 80 pour le secteur de l’énergie et 87 pour le secteur du pétrole.
Dans son allocution de clôture, le ministre ivoirien du pétrole, de l'énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé a insisté sur les 12 principales recommandations issues de ce plan d’actions.
« Nous avons aujourd’hui ce document qui est une vision, qui nous permet de savoir exactement qu’est-ce que nous devrons faire sur la période 2019-2020. Au-delà même de la période 2019-2020, qu’est-ce que nous devrons faire sur la période 2021-2030 » a expliqué Abdourahmane Cissé dans un point de presse en marge de la clôture des travaux.
Les experts ont recommandé pour le secteur du pétrole, l’intensification de la promotion du bassin sédimentaire ivoirien en vue d’accroitre la production pétrolière et gazière nationale.
Pour parvenir au statut de hub énergétique ouest-africain, le secteur a besoin d’une ressource humaine bien formée et qualifiée. C’est pourquoi, ces assises ont proposé la création d’une Ecole supérieure du pétrole et de l’énergie qui délivrera un double diplôme de l’Institut national polytechnique de Yamoussoukro et d’une école internationale de référence ici en Côte d’Ivoire.
L’adoption prochaine, d’une loi sur le contenu local dans les activités pétrolières et gazières avec pour objectif une participation plus importantes des PMEs locales et la création d’emplois pour les jeunes, a été également identifiée comme une solution.
L’adoption d’un cadre règlementaire favorisant la fabrication, en Côte d’Ivoire, et régissant l’utilisation des huiles lubrifiantes ainsi que l’approvisionnement efficace du pays en produits pétroliers à travers notamment la délocalisation et l’extension des appontements pétroliers et l’augmentation du stock de sécurité, figurent également dans le plan d’actions.
Pour garantir aux populations des produits pétroliers de qualité respectant les spécifications techniques et normes environnementales, les activités d’une Unité mobile de contrôle qualité des carburants ont été lancées à la faveur de ce séminaire.
S’agissant du secteur de l’énergie, les assises de Yamoussoukro ont recommandé la poursuite du programme social du gouvernement à travers le Programme électricité pour tous (PEPT) et le Programme national d'électrification rurale (PRONER) ainsi que la mise en œuvre d’un programme d’électrification «off-grid» (une technologie qui offre une solution économique pour résoudre le problème d’accès à l’électricité) des campements et zones isolées.
De plus, les experts ont proposé la réduction des dépenses énergétiques des ménages, dans le cadre notamment de la lutte contre la cherté de la vie, grâce à la mise en place d’un cadre institutionnel et règlementaire incitatif pour le développement des énergies renouvelables et la maîtrise de l’énergie.
Le plan d’actions prend aussi en compte le recours privilégié à l’appel d’offres pour la sélection des producteurs indépendants basée sur l’utilisation de contrats types permettant de réduire les délais de contractualisation et incluant notamment, une clause sur le contenu local qui accorde au moins 30% des marchés de sous-traitance aux PMEs locales.
La promotion de la création de PMEs/PMIs locales de fabrication et de montage d’équipements électriques en Côte d’Ivoire et l’élaboration d’une stratégie visant à faire de la Côte d’Ivoire, le hub énergétique de la sous-région à travers notamment l’accroissement des exportations d’énergie et la sécurisation des paiements, sont également au nombre des recommandations.
Enfin, le séminaire de Yamoussoukro a recommandé la réouverture de l'Ecole supérieure interafricaine de l'électricité de Bingerville (Banlieue Est d’Abidjan) pour la formation des ingénieurs et techniciens aux métiers de l’électricité.
« Ces actions permettront, (…) d’impulser le développement des secteurs Pétrole et Energie sur les court, moyen et long termes pour le bien-être de nos populations et la création d’emplois pour notre jeunesse », a souligné le ministre ivoirien du pétrole, de l'énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé à la clôture des travaux.
Poursuivant, il a annoncé la création d’un Prix innovation pétrole et énergie avec pour vocation d’encourager et d’aider à l’émergence d’une nouvelle génération de chercheurs et de prodiges ivoiriens dans les secteurs pétrole et énergie.
« Ce prix, qui récompensera et financera les projets innovants, traduit la volonté du Gouvernement de développer l’innovation et l’entreprenariat des jeunes notamment dans nos secteurs », a conclu le ministre Cissé.
LS/APA
Les experts qui ont planché sur «l’état des lieux et perspectives des secteurs pétrole et énergie» ont adopté un document stratégique décliné en 167 actions avec 80 pour le secteur de l’énergie et 87 pour le secteur du pétrole.
Dans son allocution de clôture, le ministre ivoirien du pétrole, de l'énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé a insisté sur les 12 principales recommandations issues de ce plan d’actions.
« Nous avons aujourd’hui ce document qui est une vision, qui nous permet de savoir exactement qu’est-ce que nous devrons faire sur la période 2019-2020. Au-delà même de la période 2019-2020, qu’est-ce que nous devrons faire sur la période 2021-2030 » a expliqué Abdourahmane Cissé dans un point de presse en marge de la clôture des travaux.
Les experts ont recommandé pour le secteur du pétrole, l’intensification de la promotion du bassin sédimentaire ivoirien en vue d’accroitre la production pétrolière et gazière nationale.
Pour parvenir au statut de hub énergétique ouest-africain, le secteur a besoin d’une ressource humaine bien formée et qualifiée. C’est pourquoi, ces assises ont proposé la création d’une Ecole supérieure du pétrole et de l’énergie qui délivrera un double diplôme de l’Institut national polytechnique de Yamoussoukro et d’une école internationale de référence ici en Côte d’Ivoire.
L’adoption prochaine, d’une loi sur le contenu local dans les activités pétrolières et gazières avec pour objectif une participation plus importantes des PMEs locales et la création d’emplois pour les jeunes, a été également identifiée comme une solution.
L’adoption d’un cadre règlementaire favorisant la fabrication, en Côte d’Ivoire, et régissant l’utilisation des huiles lubrifiantes ainsi que l’approvisionnement efficace du pays en produits pétroliers à travers notamment la délocalisation et l’extension des appontements pétroliers et l’augmentation du stock de sécurité, figurent également dans le plan d’actions.
Pour garantir aux populations des produits pétroliers de qualité respectant les spécifications techniques et normes environnementales, les activités d’une Unité mobile de contrôle qualité des carburants ont été lancées à la faveur de ce séminaire.
S’agissant du secteur de l’énergie, les assises de Yamoussoukro ont recommandé la poursuite du programme social du gouvernement à travers le Programme électricité pour tous (PEPT) et le Programme national d'électrification rurale (PRONER) ainsi que la mise en œuvre d’un programme d’électrification «off-grid» (une technologie qui offre une solution économique pour résoudre le problème d’accès à l’électricité) des campements et zones isolées.
De plus, les experts ont proposé la réduction des dépenses énergétiques des ménages, dans le cadre notamment de la lutte contre la cherté de la vie, grâce à la mise en place d’un cadre institutionnel et règlementaire incitatif pour le développement des énergies renouvelables et la maîtrise de l’énergie.
Le plan d’actions prend aussi en compte le recours privilégié à l’appel d’offres pour la sélection des producteurs indépendants basée sur l’utilisation de contrats types permettant de réduire les délais de contractualisation et incluant notamment, une clause sur le contenu local qui accorde au moins 30% des marchés de sous-traitance aux PMEs locales.
La promotion de la création de PMEs/PMIs locales de fabrication et de montage d’équipements électriques en Côte d’Ivoire et l’élaboration d’une stratégie visant à faire de la Côte d’Ivoire, le hub énergétique de la sous-région à travers notamment l’accroissement des exportations d’énergie et la sécurisation des paiements, sont également au nombre des recommandations.
Enfin, le séminaire de Yamoussoukro a recommandé la réouverture de l'Ecole supérieure interafricaine de l'électricité de Bingerville (Banlieue Est d’Abidjan) pour la formation des ingénieurs et techniciens aux métiers de l’électricité.
« Ces actions permettront, (…) d’impulser le développement des secteurs Pétrole et Energie sur les court, moyen et long termes pour le bien-être de nos populations et la création d’emplois pour notre jeunesse », a souligné le ministre ivoirien du pétrole, de l'énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé à la clôture des travaux.
Poursuivant, il a annoncé la création d’un Prix innovation pétrole et énergie avec pour vocation d’encourager et d’aider à l’émergence d’une nouvelle génération de chercheurs et de prodiges ivoiriens dans les secteurs pétrole et énergie.
« Ce prix, qui récompensera et financera les projets innovants, traduit la volonté du Gouvernement de développer l’innovation et l’entreprenariat des jeunes notamment dans nos secteurs », a conclu le ministre Cissé.
LS/APA