Diverses questions ont été évoquées, hier, au Conseil des ministres, présidé par le président Alassane Ouattara, à la présidence de la République. Au titre du Transport, des innovations ont été annoncées concernant les missions hors du pays. Dans son compte rendu à la presse, le porte-parole du Gouvernement, Sidi Tiémoko Touré, en a donné quelques détails. « Au titre du ministère des Transports, en liaison avec les ministères concernés, le Conseil a adopté un décret fixant les principes et modalités des missions hors Côte d’Ivoire des membres du Gouvernement, des fonctionnaires et des agents en service dans les administrations publiques. Le décret fixe de nouveaux principes qui reposent sur des mesures de bonne gouvernance et des procédures de précaution, en vue d’assurer une meilleure gestion des ressources affectées aux missions et conférences. Il organise, à cet effet, un système informatique intégré des déplacements qui combinent flexibilité et contrôle rigoureux de façon à assurer des conditions optimales de contrôle et suivi des missions hors Côte d’Ivoire. Le Gouvernement engage d’énormes ressources pour le fonctionnement des missions hors Côte d’Ivoire » a expliqué le ministre. Qui a rappelé que le projet qui structurait ces missions date de 1987, modifié en 1994 pour fixer les régimes des différents déplacements. Ce régime présente aujourd’hui quelques insuffisances. Autre fait important, au titre du ministère de l’Economie et des finances, le Conseil a adopté un projet de loi portant régime juridique des jeux de hasard en Côte d’Ivoire. Le projet vise à « assainir et mieux règlementer des jeux de hasard en Côte d’Ivoire. Il vise à doter le secteur d’un nouveau cadre juridique et institutionnel qui prend en compte l’apparition de nouvelles de jeux et de nouveaux acteurs issus des Tic ». En clair, le projet de loi permettra de lutter contre la forte prolifération des jeux de hasard illicites et clandestins qui constituent un terreau favorable à la réalisation d’activités criminelles telles que le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
JB KOUADIO
JB KOUADIO