La loi sur l’African growth and opportunity act/Loi sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique (AGOA), initiée par le gouvernement américain, expire en 2025, et les États-Unis envisagent alors de discuter avec l’Afrique sur un nouveau paradigme commercial.
Tel est l’enjeu de l’édition 2019 du Forum de l’AGOA qui se tient à Abidjan les 4, 5 et 6 août, sous le thème « L’AGOA et l’avenir : développement d’un nouveau paradigme pour orienter les relations commerciales et les investissements entre les Etats-Unis et l’Afrique».
Constance Hamilton, représentante adjointe des États-Unis pour le commerce extérieur en Afrique, a échangé mardi, par audioconférence, avec des journalistes Africains dont des journalistes Ivoiriens. Elle avait à ses côtés l’ambassadeur Tibor Nagy, secrétaire adjoint au bureau des Affaires africaines.
Mme Hamilton a fait savoir que le Congrès américain a « approuvé » un nouveau mécanisme commercial dans les échanges entre les États-Unis et l’Afrique, ce qui devrait permettre un accroissement du commerce et des investissements.
L’AGOA permet notamment à plusieurs produits en provenance de l’Afrique subsaharienne de bénéficier d’un accès préférentiel sur le marché américain. Le changement selon Mme Hamilton, vise à passer du système préférentiel à d’éventuels « accords bilatéraux et réciproques ».
Pour l’ambassadeur Tibor Nagy, l’AGOA est une stratégie américaine en Afrique pour renforcer le commerce avec l’Afrique et favoriser la prospérité du continent. C’est pourquoi Washington veut créer « un Centre de prospérité pour les investissements en Afrique » afin d’impulser le développement.
« Il ne s’agit pas d’avoir de programmes d’infrastructures », ont insisté les conférenciers, tout en insinuant que ce volet est réservé au MCC (Millennium challenge corporation) ou d’autres projets. L’AGOA vise essentiellement les échanges commerciaux.
M. Nagy a invité les pays Africains à « jouer un rôle actif » pour maximiser les opportunités issues de l’AGOA afin de rendre compétitives les Petites et moyennes entreprises (PME) sur les marchés internationaux. Dans cette optique, les États-Unis entendent de déterminer un autre partenariat avec les pays Africains.
« Nous allons demander à nos ambassades d’agir comme un centre de support pour les partenariats, mais aussi pour travailler avec le gouvernement du pays », a poursuivi Mme Hamilton, qui estime que le système AGOA qui existe depuis deux décennies a été un « succès ».
La loi sur l’AGOA qui expirait en septembre 2015, a été prorogée par l’ex-président américain Barack Obama jusqu’en 2025. Cette loi avait été votée en 2000. Avant son expiration dans six ans, les États-Unis veulent dynamiser ce dispositif légal en vue de renforcer leurs échanges avec l’Afrique.
Les échanges avec l’Afrique sont dominés par le textile, a fait observer la représentante adjointe des États-Unis pour le commerce extérieur en Afrique, avant d’ajouter «on espère aussi qu'on pourra inclure le pétrole dans les produits là ».
Depuis deux décennies que l’AGOA, un engagement économique américain en Afrique existe, « on a passé plus de 7 milliards de dollars US (4.118 milliards de Fcfa) pour les initiatives », a relevé Mme Hamilton, tout en soulignant « on a encore beaucoup à faire ».
La représentante adjointe des États-Unis pour le commerce extérieur en Afrique a annoncé que « la Gambie est éligible » pour l’AGOA, toutefois « pour le Zimbabwe et le Soudan du Sud il y a des remarques à faire pour augmenter les pays qui veulent être éligibles ».
Le forum de 2019 examinera comment les pays peuvent maximiser les avantages de l’AGOA dans un paysage économique en rapide évolution en vue d’approfondir leurs liens en matière de commerce et d’investissement parallèlement à la mise en œuvre de la Zone continentale africaine de libre-échange.
AP/ls/APA
Tel est l’enjeu de l’édition 2019 du Forum de l’AGOA qui se tient à Abidjan les 4, 5 et 6 août, sous le thème « L’AGOA et l’avenir : développement d’un nouveau paradigme pour orienter les relations commerciales et les investissements entre les Etats-Unis et l’Afrique».
Constance Hamilton, représentante adjointe des États-Unis pour le commerce extérieur en Afrique, a échangé mardi, par audioconférence, avec des journalistes Africains dont des journalistes Ivoiriens. Elle avait à ses côtés l’ambassadeur Tibor Nagy, secrétaire adjoint au bureau des Affaires africaines.
Mme Hamilton a fait savoir que le Congrès américain a « approuvé » un nouveau mécanisme commercial dans les échanges entre les États-Unis et l’Afrique, ce qui devrait permettre un accroissement du commerce et des investissements.
L’AGOA permet notamment à plusieurs produits en provenance de l’Afrique subsaharienne de bénéficier d’un accès préférentiel sur le marché américain. Le changement selon Mme Hamilton, vise à passer du système préférentiel à d’éventuels « accords bilatéraux et réciproques ».
Pour l’ambassadeur Tibor Nagy, l’AGOA est une stratégie américaine en Afrique pour renforcer le commerce avec l’Afrique et favoriser la prospérité du continent. C’est pourquoi Washington veut créer « un Centre de prospérité pour les investissements en Afrique » afin d’impulser le développement.
« Il ne s’agit pas d’avoir de programmes d’infrastructures », ont insisté les conférenciers, tout en insinuant que ce volet est réservé au MCC (Millennium challenge corporation) ou d’autres projets. L’AGOA vise essentiellement les échanges commerciaux.
M. Nagy a invité les pays Africains à « jouer un rôle actif » pour maximiser les opportunités issues de l’AGOA afin de rendre compétitives les Petites et moyennes entreprises (PME) sur les marchés internationaux. Dans cette optique, les États-Unis entendent de déterminer un autre partenariat avec les pays Africains.
« Nous allons demander à nos ambassades d’agir comme un centre de support pour les partenariats, mais aussi pour travailler avec le gouvernement du pays », a poursuivi Mme Hamilton, qui estime que le système AGOA qui existe depuis deux décennies a été un « succès ».
La loi sur l’AGOA qui expirait en septembre 2015, a été prorogée par l’ex-président américain Barack Obama jusqu’en 2025. Cette loi avait été votée en 2000. Avant son expiration dans six ans, les États-Unis veulent dynamiser ce dispositif légal en vue de renforcer leurs échanges avec l’Afrique.
Les échanges avec l’Afrique sont dominés par le textile, a fait observer la représentante adjointe des États-Unis pour le commerce extérieur en Afrique, avant d’ajouter «on espère aussi qu'on pourra inclure le pétrole dans les produits là ».
Depuis deux décennies que l’AGOA, un engagement économique américain en Afrique existe, « on a passé plus de 7 milliards de dollars US (4.118 milliards de Fcfa) pour les initiatives », a relevé Mme Hamilton, tout en soulignant « on a encore beaucoup à faire ».
La représentante adjointe des États-Unis pour le commerce extérieur en Afrique a annoncé que « la Gambie est éligible » pour l’AGOA, toutefois « pour le Zimbabwe et le Soudan du Sud il y a des remarques à faire pour augmenter les pays qui veulent être éligibles ».
Le forum de 2019 examinera comment les pays peuvent maximiser les avantages de l’AGOA dans un paysage économique en rapide évolution en vue d’approfondir leurs liens en matière de commerce et d’investissement parallèlement à la mise en œuvre de la Zone continentale africaine de libre-échange.
AP/ls/APA