Depuis les évènements douloureux de Béoumi, la République est au chevet de ce département. Ce vendredi 26 juillet 2019, c’était autour du Président du Sénat Kouadio AHOUSSOU Jeannot d’échanger avec la chefferie traditionnelle, les différents chefs de communauté et les femmes de la localité.
La rencontre a eu lieu à la résidence du Préfet de département en présence du Ministre Sidi TOURÉ, fils de la région et de plusieurs cadres de la région de Gbêkê venus d’Abidjan pour la circonstance.
Le Président AHOUSSOU Jeannot était porteur d’un message du Chef de l’Etat Alassane OUATTARA qui se résume au dialogue, au pardon et à la culture de la paix. Pour lui aucune divergence aussi profonde soit-elle ne devrait conduire à des affrontements inter communautaires au vu des liens historiques existant entre les communautés Baoulé et Malinké à Béoumi.
Tout en déplorant les évènements douloureux, il a appelé à un véritable dialogue pour définitivement crever l’abcès. Pour le Président du Sénat, le vivre ensemble que prône le Président de la République se traduit par l’acceptation de l’autre et le règlement des différends par le dialogue.
Il a ainsi, dans son message appelé les politiciens, les religieux, les jeunes et les femmes à désarmer leur discours de toute haine. La douleur étant fraîche, tout discours tendancieux pourrait réveiller des rancœurs. « Il faut éviter toutes paroles malheureuses susceptibles de provoquer des conflits, car les altercations partent très souvent des paroles blessantes » a-t-il révélé.
Aux Chefs de canton, il a demandé de continuer de sillonner les villages, d'amplifier le message du pardon et de la réconciliation. Pour lui, Béoumi étant le centre de la Côte d'Ivoire doit jouer pleinement son rôle de rassembleur et non servir de foyer de tension. Sur la question des arrestations suite aux enquêtes, le Président du Sénat estime qu'il faut « considérer la dimension humaine de la justice ».
Pour le Ministre Sidi TOURÉ, il faut faire confiance à la justice qui n'est qu'aux ordres de la loi et non d'une quelconque communauté. Il a dénoncé avec beaucoup d'amertumes les pratiques de certains hommes politiques qui intoxiquent la population par des discours tribaux.
« Il y a deux choses avec lesquelles il ne faut pas jouer l'ethnie et la religion. Ces deux notions appellent à des folles passions. En surfant sur ce volet c’est vouloir mettre encore le feu à la maison », a averti Sidi TOURÉ. Pour lui ces pratiques qui amenuisent les efforts de paix et de réconciliation doivent prendre fin. Aussi Monsieur le Ministre a imploré la clémence de ses parents, le Chef de Canton et le leader de la communauté Malinké a accepté les décisions de justice pour la paix définitive à Béoumi.
A sa suite les représentants des deux communautés respectives ont pris l'engagement ferme de continuer la mission de réconciliation à travers des médiations. Ils ont surtout salué les efforts de Monsieur le Ministre Sidi TOURÉ qui ne cesse de multiplier les rencontres de conciliation afin de tourner cette page noire de Béoumi.
La rencontre a eu lieu à la résidence du Préfet de département en présence du Ministre Sidi TOURÉ, fils de la région et de plusieurs cadres de la région de Gbêkê venus d’Abidjan pour la circonstance.
Le Président AHOUSSOU Jeannot était porteur d’un message du Chef de l’Etat Alassane OUATTARA qui se résume au dialogue, au pardon et à la culture de la paix. Pour lui aucune divergence aussi profonde soit-elle ne devrait conduire à des affrontements inter communautaires au vu des liens historiques existant entre les communautés Baoulé et Malinké à Béoumi.
Tout en déplorant les évènements douloureux, il a appelé à un véritable dialogue pour définitivement crever l’abcès. Pour le Président du Sénat, le vivre ensemble que prône le Président de la République se traduit par l’acceptation de l’autre et le règlement des différends par le dialogue.
Il a ainsi, dans son message appelé les politiciens, les religieux, les jeunes et les femmes à désarmer leur discours de toute haine. La douleur étant fraîche, tout discours tendancieux pourrait réveiller des rancœurs. « Il faut éviter toutes paroles malheureuses susceptibles de provoquer des conflits, car les altercations partent très souvent des paroles blessantes » a-t-il révélé.
Aux Chefs de canton, il a demandé de continuer de sillonner les villages, d'amplifier le message du pardon et de la réconciliation. Pour lui, Béoumi étant le centre de la Côte d'Ivoire doit jouer pleinement son rôle de rassembleur et non servir de foyer de tension. Sur la question des arrestations suite aux enquêtes, le Président du Sénat estime qu'il faut « considérer la dimension humaine de la justice ».
Pour le Ministre Sidi TOURÉ, il faut faire confiance à la justice qui n'est qu'aux ordres de la loi et non d'une quelconque communauté. Il a dénoncé avec beaucoup d'amertumes les pratiques de certains hommes politiques qui intoxiquent la population par des discours tribaux.
« Il y a deux choses avec lesquelles il ne faut pas jouer l'ethnie et la religion. Ces deux notions appellent à des folles passions. En surfant sur ce volet c’est vouloir mettre encore le feu à la maison », a averti Sidi TOURÉ. Pour lui ces pratiques qui amenuisent les efforts de paix et de réconciliation doivent prendre fin. Aussi Monsieur le Ministre a imploré la clémence de ses parents, le Chef de Canton et le leader de la communauté Malinké a accepté les décisions de justice pour la paix définitive à Béoumi.
A sa suite les représentants des deux communautés respectives ont pris l'engagement ferme de continuer la mission de réconciliation à travers des médiations. Ils ont surtout salué les efforts de Monsieur le Ministre Sidi TOURÉ qui ne cesse de multiplier les rencontres de conciliation afin de tourner cette page noire de Béoumi.