Le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Dr Eugène Aka Aouélé a confirmé, mardi, 89 cas de fièvre jaune dont un décès dans le District d'Abidjan.
Selon le communiqué ministériel parvenu à APA, ce jour, le ministre de la Santé annonce «une épidémie de fièvre jaune » avec «89 cas confirmés dont un décès » dans le District d'Abidjan, soulignant que «la déclaration de l’épidémie a été faite à l’Organisation mondiale de la santé », conformément au Règlement sanitaire international.
Une investigation épidémiologique a, également, été réalisée afin d’évaluer le risque de propagation et orienter la stratégie de lutte, ajoute M. Aouélé qui a pris des mesures préventives.
«Elimination des gîtes larvaires (vieux pneus, canaris, pots de fleur, objets abandonnés…), lutte contre les moustiques adultes (pulvérisation intra et extra domiciliaire, dormir sous moustiquaire imprégnée d’insecticide, mettre des grilles anti moustiques aux portes et fenêtres des maisons) et vaccination des personnes vivant dans l’entourage immédiat des malades afin de rompre la chaîne de transmission», conseille le communiqué.
Le ministre Aka Aouélé recommande aux «personnes non vaccinées de se faire vacciner contre la fièvre jaune» dans les centres de santé ou dans les antennes de l’Institut national d’hygiène publique.
Cette épidémie survient dans un contexte d’épidémie de dengue à Abidjan.
La fièvre jaune et la dengue sont des maladies virales transmises par un même moustique appelé Aèdes.
«Par conséquent, les mesures de lutte anti vectorielle qui sont mises en œuvre pour faire face à la dengue restent également valables pour l’épidémie actuelle de fièvre jaune », conclut M. Aouélé.
HS/ls/APA
Selon le communiqué ministériel parvenu à APA, ce jour, le ministre de la Santé annonce «une épidémie de fièvre jaune » avec «89 cas confirmés dont un décès » dans le District d'Abidjan, soulignant que «la déclaration de l’épidémie a été faite à l’Organisation mondiale de la santé », conformément au Règlement sanitaire international.
Une investigation épidémiologique a, également, été réalisée afin d’évaluer le risque de propagation et orienter la stratégie de lutte, ajoute M. Aouélé qui a pris des mesures préventives.
«Elimination des gîtes larvaires (vieux pneus, canaris, pots de fleur, objets abandonnés…), lutte contre les moustiques adultes (pulvérisation intra et extra domiciliaire, dormir sous moustiquaire imprégnée d’insecticide, mettre des grilles anti moustiques aux portes et fenêtres des maisons) et vaccination des personnes vivant dans l’entourage immédiat des malades afin de rompre la chaîne de transmission», conseille le communiqué.
Le ministre Aka Aouélé recommande aux «personnes non vaccinées de se faire vacciner contre la fièvre jaune» dans les centres de santé ou dans les antennes de l’Institut national d’hygiène publique.
Cette épidémie survient dans un contexte d’épidémie de dengue à Abidjan.
La fièvre jaune et la dengue sont des maladies virales transmises par un même moustique appelé Aèdes.
«Par conséquent, les mesures de lutte anti vectorielle qui sont mises en œuvre pour faire face à la dengue restent également valables pour l’épidémie actuelle de fièvre jaune », conclut M. Aouélé.
HS/ls/APA