Dans sa contribution parue le 20 juin 2019, la directrice de publication du site d’information manager-go.com, Raphaële GRANGER, affirme que la rentabilité d’une organisation dépend en bonne partie de la qualité de son management, ajoutant qu’il est essentiel de lui redonner une dimension humaine. Nous soumettons aux lecteurs cette communication qui a retenu l’attention de Esprit Magazine.
Concept du management participatif
Arrivé tout droit d’Amérique du Nord, le management participatif est en quelque sorte une réaction aux méthodes traditionnelles hiérarchiques plutôt autoritaires qui étaient jusqu’ici la norme, mais qui ne correspondent plus totalement au monde actuel. Si ce style de management remporte une vive adhésion sur le continent nord- américain dont les mentalités sont plus ouvertes, il gagne progressivement ses jalons sur le vieux continent. En effet, les entreprises s’appuient de plus en plus sur l’intelligence collective, puissant levier d’innovation et de motivation, pour rester compétitives dans leur domaine.
Antithèse des approches directives, l’objectif majeur des méthodes participatives est de créer une adhésion par l’implication des personnes. Bien que difficiles à maintenir dans un contexte de crise, ces postures managériales permettent néanmoins de construire une relation pérenne entre manager et collaborateurs sur le long terme.
Pour autant, manager selon un mode participatif ne signifie pas se délester de toute responsabilité et donner tous les pouvoirs à ses collaborateurs. En effet, un mode de management dit participatif peut conserver une partie directive, dans le sens où le manager définit un objectif à atteindre (ses collaborateurs le reçoivent en tant que tel, ne le contestent pas, ni le négocient). Les équipes ont ensuite une marge de manœuvre élargie pour atteindre ledit objectif.
Les objectifs du management participatif
Le management collaboratif vise à ce que les salariés participent pleinement à la vie de l’entreprise, en favorisant la coopération, en les associant notamment dans les prises de décision, avec l’objectif final d’améliorer performance et efficacité individuelle, collective ainsi que la productivité de toute l’organisation.
Atouts du management participatif
Les intérêts d’une démarche managériale participative sont nombreux. Cela permet, entre autres, de (re) donner du sens. A ce niveau, en prenant conscience de tous les différents aspects d’un projet, chaque maillon trouve davantage de sens dans sa mission qui s’inscrit dans une stratégie collective. Chaque collaborateur éprouve un réel sentiment d’appartenance à une entité. Motivation, initiative et performance s’en trouvent dopées. Le management participatif permet de responsabiliser en encourageant le partage d’information et la prise d’initiative. Il renforce l’autonomie. A travers ce mode de management délégatif, chacun gagne en liberté d’action. L’autre avantage de ce style managérial est d’accroître la performance. Ceci se perçoit par une communication interpersonnelle facilitée, des informations partagées horizontalement, des échanges facilités entre collaborateurs de différents services, une cohésion sociale, un partage d’expérience et de connaissance, une mise en commun des savoir-faire entres autres. Par ailleurs, le management participatif permet d’améliorer la qualité de vie au travail. Ce style réduit le taux d’absentéisme, de conflits et créé l’épanouissement personnel.
Écueils de la participation collective
Bien que le management participatif soit la conséquence d’une équipe efficace, certains pièges existent bel et bien dans ce mode de fonctionnement. Dans la gestion du temps, les nombreuses sollicitations dues au caractère participatif de la démarche peuvent entraîner une réunionite aiguë -chronophage et perturbatrice au niveau de la concentration des salariés sur leur travail. Ce qui peut, par ailleurs, engendrer un manque de réactivité de l’entreprise, car recueillir l’avis et l’adhésion de tous peut s’avérer fort délicat sur certains sujets sensibles. Encourager le collectif tout en reconnaissant l’individuel peut aussi s’avérer délicat à mettre en œuvre.
Concept du management participatif
Arrivé tout droit d’Amérique du Nord, le management participatif est en quelque sorte une réaction aux méthodes traditionnelles hiérarchiques plutôt autoritaires qui étaient jusqu’ici la norme, mais qui ne correspondent plus totalement au monde actuel. Si ce style de management remporte une vive adhésion sur le continent nord- américain dont les mentalités sont plus ouvertes, il gagne progressivement ses jalons sur le vieux continent. En effet, les entreprises s’appuient de plus en plus sur l’intelligence collective, puissant levier d’innovation et de motivation, pour rester compétitives dans leur domaine.
Antithèse des approches directives, l’objectif majeur des méthodes participatives est de créer une adhésion par l’implication des personnes. Bien que difficiles à maintenir dans un contexte de crise, ces postures managériales permettent néanmoins de construire une relation pérenne entre manager et collaborateurs sur le long terme.
Pour autant, manager selon un mode participatif ne signifie pas se délester de toute responsabilité et donner tous les pouvoirs à ses collaborateurs. En effet, un mode de management dit participatif peut conserver une partie directive, dans le sens où le manager définit un objectif à atteindre (ses collaborateurs le reçoivent en tant que tel, ne le contestent pas, ni le négocient). Les équipes ont ensuite une marge de manœuvre élargie pour atteindre ledit objectif.
Les objectifs du management participatif
Le management collaboratif vise à ce que les salariés participent pleinement à la vie de l’entreprise, en favorisant la coopération, en les associant notamment dans les prises de décision, avec l’objectif final d’améliorer performance et efficacité individuelle, collective ainsi que la productivité de toute l’organisation.
Atouts du management participatif
Les intérêts d’une démarche managériale participative sont nombreux. Cela permet, entre autres, de (re) donner du sens. A ce niveau, en prenant conscience de tous les différents aspects d’un projet, chaque maillon trouve davantage de sens dans sa mission qui s’inscrit dans une stratégie collective. Chaque collaborateur éprouve un réel sentiment d’appartenance à une entité. Motivation, initiative et performance s’en trouvent dopées. Le management participatif permet de responsabiliser en encourageant le partage d’information et la prise d’initiative. Il renforce l’autonomie. A travers ce mode de management délégatif, chacun gagne en liberté d’action. L’autre avantage de ce style managérial est d’accroître la performance. Ceci se perçoit par une communication interpersonnelle facilitée, des informations partagées horizontalement, des échanges facilités entre collaborateurs de différents services, une cohésion sociale, un partage d’expérience et de connaissance, une mise en commun des savoir-faire entres autres. Par ailleurs, le management participatif permet d’améliorer la qualité de vie au travail. Ce style réduit le taux d’absentéisme, de conflits et créé l’épanouissement personnel.
Écueils de la participation collective
Bien que le management participatif soit la conséquence d’une équipe efficace, certains pièges existent bel et bien dans ce mode de fonctionnement. Dans la gestion du temps, les nombreuses sollicitations dues au caractère participatif de la démarche peuvent entraîner une réunionite aiguë -chronophage et perturbatrice au niveau de la concentration des salariés sur leur travail. Ce qui peut, par ailleurs, engendrer un manque de réactivité de l’entreprise, car recueillir l’avis et l’adhésion de tous peut s’avérer fort délicat sur certains sujets sensibles. Encourager le collectif tout en reconnaissant l’individuel peut aussi s’avérer délicat à mettre en œuvre.