Entre autres sujets commentés par le Chef de l'État, Alassane Ouattara, figure la rentre entre ces deux prédécesseurs Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo à Bruxelles où réside le deuxième depuis sa mise en liberté conditionnelle.
Pour le Président Alassane Ouattara, il n’y a de quoi fouetter un chat. Un non-évènement et ceux qui ont de cela "la rencontre" du siècle en ont pour leur frais. "C'est très bien qu'ils se rencontrent", a dit, amusé, le Chef de l'État selon qui " si deux Ivoiriens veulent se rencontrer à Bruxelles, c'est leur décision" et qu'il n'a pas de raison "à empêcher deux Ivoiriens de se rencontrer où ils veulent", battant, ainsi, en brèches les affirmations du journal Jeune Afrique qui a écrit le président ivoirien aurait empêché par tous les moyens ladite rencontre.
« Pour le moment, il n’y a pas de plateforme. Ils se sont rencontrés, nous avons lu ce qui est dans la presse, il n’y a pas plus que ça. C’est très bien qu’ils préparent une plateforme et c’est même très bien qu’ils se rencontrent », a commenté Alassane Ouattara.
Sur la question de l'éventualité d'une plateforme entre Gbagbo et Bédié, le chef de l'État a, d'ailleurs, rappelé quelles alliances se nouent et se dénouent.
« Le Rdr avant moi a été allié au Fpi de Laurent Gbagbo. Le Pdci avec d’autres partis ont été en alliance avec le Rdr depuis 2005, pendant 14 ans. Le président Bédié a décidé de ne plus faire partie de cette alliance, c’est son droit, il n’y a pas de problème », a-t-il indiqué.
Interrogé sur un retour de Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara a souligné que " c'est une très bonne chose" que les partisans de Laurent Gbagbo "souhaitent qu’il soit là parce que c’est leur fils, c’est leur chef".
"Quand j’étais en exil, mes partisans aussi souhaitaient que je rentre et que je participe au processus. Cela ne veut pas dire qu’il n’y avait pas de réconciliation. Il ne faut pas déplacer les problèmes. Chacun gère ce à quoi il est attaché. Je comprends que ceux qui sont proches de Laurent Gbagbo sont attachés à sa personne, souhaitent que le procès se termine pour lui pour qu’il puisse rentrer en Côte d’Ivoire, c’est leur droit", a-t-il asséné.
Martin K. Touré
Pour le Président Alassane Ouattara, il n’y a de quoi fouetter un chat. Un non-évènement et ceux qui ont de cela "la rencontre" du siècle en ont pour leur frais. "C'est très bien qu'ils se rencontrent", a dit, amusé, le Chef de l'État selon qui " si deux Ivoiriens veulent se rencontrer à Bruxelles, c'est leur décision" et qu'il n'a pas de raison "à empêcher deux Ivoiriens de se rencontrer où ils veulent", battant, ainsi, en brèches les affirmations du journal Jeune Afrique qui a écrit le président ivoirien aurait empêché par tous les moyens ladite rencontre.
« Pour le moment, il n’y a pas de plateforme. Ils se sont rencontrés, nous avons lu ce qui est dans la presse, il n’y a pas plus que ça. C’est très bien qu’ils préparent une plateforme et c’est même très bien qu’ils se rencontrent », a commenté Alassane Ouattara.
Sur la question de l'éventualité d'une plateforme entre Gbagbo et Bédié, le chef de l'État a, d'ailleurs, rappelé quelles alliances se nouent et se dénouent.
« Le Rdr avant moi a été allié au Fpi de Laurent Gbagbo. Le Pdci avec d’autres partis ont été en alliance avec le Rdr depuis 2005, pendant 14 ans. Le président Bédié a décidé de ne plus faire partie de cette alliance, c’est son droit, il n’y a pas de problème », a-t-il indiqué.
Interrogé sur un retour de Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara a souligné que " c'est une très bonne chose" que les partisans de Laurent Gbagbo "souhaitent qu’il soit là parce que c’est leur fils, c’est leur chef".
"Quand j’étais en exil, mes partisans aussi souhaitaient que je rentre et que je participe au processus. Cela ne veut pas dire qu’il n’y avait pas de réconciliation. Il ne faut pas déplacer les problèmes. Chacun gère ce à quoi il est attaché. Je comprends que ceux qui sont proches de Laurent Gbagbo sont attachés à sa personne, souhaitent que le procès se termine pour lui pour qu’il puisse rentrer en Côte d’Ivoire, c’est leur droit", a-t-il asséné.
Martin K. Touré