Grand Lahou - Des planteurs d’hévéa de Grand-Lahou se disent inquiets face à la mévente du caoutchouc, à quelques semaines de la rentrée scolaire 2019-2020, où ils devront assurer les frais d'écolage de leurs enfants.
Le président des producteurs de caoutchouc du département, Kra Alain, relève que présentement le producteur doit patienter quelque cinq mois pour percevoir son gain, une fois son produit envoyé à l’usine, expliquant que "dans cette zone, l'activité principale est la culture de l'hévéa, et les planteurs sont véritablement en difficulté pour la rentrée des classes".
"J'ai livré ma production depuis le mois de mai et jusqu'à ce jour, j'attends d'être payé. Nous n'avons pas d'autres sources de revenu. Avec cette situation nous ne savons même pas comment scolariser nos enfants cette année", s’inquiète N'Guessan François, planteur à Koffikro.
Un autre planteur, Kouamé Roger, déplore l'existence d'un réseau parallèle d’acheteurs devant les usines, qui s’octroie à un prix dérisoire la production d’hévéa. "L'usine achète le kilogramme à 289 FCFA mais après la pesée, le producteur qui ne peut pas attendre remet son ticket de pesée à l'acheteur parallèle qui en retour achète la production à 189 FCFA le kilogramme", a-t-il déclaré.
"Finalement après les nombreuses dépenses liées à la production, le producteur se retrouve avec une somme très dérisoire", regrette un autre planteur, Beugre Avit.
"Au 31 décembre 2017, le bilan de la production ivoirienne d’hévéa se chiffrait à 603.000 tonnes. Cette production conforte le rang de premier producteur en Afrique avec plus 70% du caoutchouc africain et le septième au plan mondial", avait souligné le directeur général du Conseil hévéa-palmier à huile, Edmond Coulibaly au lancement de la campagne 2019.
(AIP)
rk/gak/ask
Le président des producteurs de caoutchouc du département, Kra Alain, relève que présentement le producteur doit patienter quelque cinq mois pour percevoir son gain, une fois son produit envoyé à l’usine, expliquant que "dans cette zone, l'activité principale est la culture de l'hévéa, et les planteurs sont véritablement en difficulté pour la rentrée des classes".
"J'ai livré ma production depuis le mois de mai et jusqu'à ce jour, j'attends d'être payé. Nous n'avons pas d'autres sources de revenu. Avec cette situation nous ne savons même pas comment scolariser nos enfants cette année", s’inquiète N'Guessan François, planteur à Koffikro.
Un autre planteur, Kouamé Roger, déplore l'existence d'un réseau parallèle d’acheteurs devant les usines, qui s’octroie à un prix dérisoire la production d’hévéa. "L'usine achète le kilogramme à 289 FCFA mais après la pesée, le producteur qui ne peut pas attendre remet son ticket de pesée à l'acheteur parallèle qui en retour achète la production à 189 FCFA le kilogramme", a-t-il déclaré.
"Finalement après les nombreuses dépenses liées à la production, le producteur se retrouve avec une somme très dérisoire", regrette un autre planteur, Beugre Avit.
"Au 31 décembre 2017, le bilan de la production ivoirienne d’hévéa se chiffrait à 603.000 tonnes. Cette production conforte le rang de premier producteur en Afrique avec plus 70% du caoutchouc africain et le septième au plan mondial", avait souligné le directeur général du Conseil hévéa-palmier à huile, Edmond Coulibaly au lancement de la campagne 2019.
(AIP)
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