Abidjan - Le ministère de l’Assainissement et de la Salubrité (MINAS) porte un projet de production de briques en plastique recyclé qui permettre à terme de lutter contre la pollution des déchets plastiques en Côte d’Ivoire.
Le conseiller technique du ministre de l’Assainissement et de la Salubrité, Kamelan Omer, a expliqué vendredi, lors d’une visite de la plateforme devant abriter l’usine de production de la société colombienne, Conceptos plasticos, à Abidjan, que ce projet s’inscrit dans la dynamique de son ministère de promouvoir l’économie circulaire au détriment de l’économie linéaire.
"L’Unicef, ayant déjà initié un contact avec l’entreprise, en a parlé avec la ministre Anne Ouloto pour qu’elle porte le projet qui entre dans le cadre de la lutte contre la pollution plastique", a expliqué M. Kamelan. Selon lui, au-delà de l’aspect économique, le projet a une visée sociale, car "le coût d’acquisition d’un bâtiment de briques plastiques est un peu moins cher".
Il a indiqué que tous les types de plastiques sont utilisés pour la production des briques à l’exception des PVC. De même, les déchets plastiques proviendront tous du territoire ivoirien, collectés en majorité par des femmes au sein de leurs communautés, créant ainsi des emplois indirects.
Il a relevé que l’usine en cours de construction, entrera dans sa phase opérationnelle dans le mois d’octobre avec la capacité de recyclage de 9200 T de déchets plastiques par an.
"La question de la pollution plastique en Côte d’Ivoire est en train d’être maîtrisée et le fait de donner de la valeur à ces déchets va favoriser la protection de notre environnement", s’est-il félicité.
L’Unicef s’est engagée à construire 528 salles de classe à travers le pays en espérant mobiliser des fonds supplémentaires pour en construire davantage au regard de ce projet à fort impact environnemental.
Le chef du projet a estimé qu’une salle de classe faite en brique plastique coûte environ 30% de moins qu’une salle construite avec du matériau traditionnel.
Une étude indépendante menée atteste de la non toxicité de ces types de matériaux qui, non seulement sont traités de façon à retarder les flammes en cas d’incendie, mais également ne sont pas de conducteurs de chaleur, souligne-t-on.
(AIP)
Gak/kp
Le conseiller technique du ministre de l’Assainissement et de la Salubrité, Kamelan Omer, a expliqué vendredi, lors d’une visite de la plateforme devant abriter l’usine de production de la société colombienne, Conceptos plasticos, à Abidjan, que ce projet s’inscrit dans la dynamique de son ministère de promouvoir l’économie circulaire au détriment de l’économie linéaire.
"L’Unicef, ayant déjà initié un contact avec l’entreprise, en a parlé avec la ministre Anne Ouloto pour qu’elle porte le projet qui entre dans le cadre de la lutte contre la pollution plastique", a expliqué M. Kamelan. Selon lui, au-delà de l’aspect économique, le projet a une visée sociale, car "le coût d’acquisition d’un bâtiment de briques plastiques est un peu moins cher".
Il a indiqué que tous les types de plastiques sont utilisés pour la production des briques à l’exception des PVC. De même, les déchets plastiques proviendront tous du territoire ivoirien, collectés en majorité par des femmes au sein de leurs communautés, créant ainsi des emplois indirects.
Il a relevé que l’usine en cours de construction, entrera dans sa phase opérationnelle dans le mois d’octobre avec la capacité de recyclage de 9200 T de déchets plastiques par an.
"La question de la pollution plastique en Côte d’Ivoire est en train d’être maîtrisée et le fait de donner de la valeur à ces déchets va favoriser la protection de notre environnement", s’est-il félicité.
L’Unicef s’est engagée à construire 528 salles de classe à travers le pays en espérant mobiliser des fonds supplémentaires pour en construire davantage au regard de ce projet à fort impact environnemental.
Le chef du projet a estimé qu’une salle de classe faite en brique plastique coûte environ 30% de moins qu’une salle construite avec du matériau traditionnel.
Une étude indépendante menée atteste de la non toxicité de ces types de matériaux qui, non seulement sont traités de façon à retarder les flammes en cas d’incendie, mais également ne sont pas de conducteurs de chaleur, souligne-t-on.
(AIP)
Gak/kp