Abidjan– Des sénateurs libériens se sont alarmés mardi de la montée des violences politiques dans leur pays faisant un rapprochement avec la guerre civile qui avait plongé le pays autrefois dans l’effroi, ont indiqué les médias internationaux.
“Ce pays va mal et il faut que cela cesse. Souvenons-nous de notre histoire. La guerre qui a débuté en 1989 faisait suite aux violences qui ont suivi les élections de 1985”, a souligné le sénateur d’opposition Conmany Wesseh, proche de l’ancienne présidente Ellen Johnson Sirleaf (2006-2018).
Des affrontements ont eu lieu entre des partisans du président George Weah et ceux de l’opposition. Samedi une candidate de l’opposition à l’élection législative partielle Tellia Urey qui tenait réunion, dans la banlieue de la capitale Monrovia, a vu son bâtiment être encerclé par des partisans de George Weah.
Pendant plus d’une heure, ceux –ci ont jeté des projectiles sur le bâtiment, brisé des fenêtres et détruit le véhicule de Tellia Urey. L’un des assaillants avait essayé de lui donner un coup de couteau, a expliqué Mme Urey lundi, dénonçant une tentative d’assassinat.
Les autorités ont qualifié lundi ces violences d’ « épouvantables » et promis des sanctions sévères.
Elu sur un programme de lutte contre la pauvreté, George Weah est confronté depuis plusieurs mois à une opposition croissante en raison de la dégradation alarmante de la situation économique.
eaa/ask
“Ce pays va mal et il faut que cela cesse. Souvenons-nous de notre histoire. La guerre qui a débuté en 1989 faisait suite aux violences qui ont suivi les élections de 1985”, a souligné le sénateur d’opposition Conmany Wesseh, proche de l’ancienne présidente Ellen Johnson Sirleaf (2006-2018).
Des affrontements ont eu lieu entre des partisans du président George Weah et ceux de l’opposition. Samedi une candidate de l’opposition à l’élection législative partielle Tellia Urey qui tenait réunion, dans la banlieue de la capitale Monrovia, a vu son bâtiment être encerclé par des partisans de George Weah.
Pendant plus d’une heure, ceux –ci ont jeté des projectiles sur le bâtiment, brisé des fenêtres et détruit le véhicule de Tellia Urey. L’un des assaillants avait essayé de lui donner un coup de couteau, a expliqué Mme Urey lundi, dénonçant une tentative d’assassinat.
Les autorités ont qualifié lundi ces violences d’ « épouvantables » et promis des sanctions sévères.
Elu sur un programme de lutte contre la pauvreté, George Weah est confronté depuis plusieurs mois à une opposition croissante en raison de la dégradation alarmante de la situation économique.
eaa/ask