D’importants progrès ont été enregistrés par la Côte d’Ivoire en matière de bonne gouvernance de 2012 à 2018 : réduction du taux de pauvreté, bonne gestion des programmes économiques et financiers, avancées notables dans la lutte contre la corruption, amélioration de l’indice de développement humain, accélération de l’accès des populations aux services sociaux de base (eau potable, santé, électricité, etc.), baisse de l’indice de sécurité, taux d’endettement soutenable...
Jeudi, 20 mars 2014. Espace CRRAE-UMOA, Abidjan-Plateau. La Banque mondiale évalue l’état de ses interventions en Côte d’Ivoire. Ousmane Diagana, alors Directeur des Opérations de l’institution, salue la bonne utilisation par le gouvernement des ressources mises à sa disposition. « La bonne pratique des règles de gestion par l’Etat a permis d’atteindre un taux de décaissement de 40 %, un des plus élevés au niveau de la Banque mondiale ». Satisfaite, l’institution finance en 2017-2018, onze (11) autres projets dans les secteurs de l’agriculture, du transport, de l’énergie, de l’environnement, de la santé, de l’eau et de la foresterie, pour un coût de 683 milliards de FCFA. « C’est la première fois que la Banque mondiale dépasse le montant de 1 milliard de dollars de financements approuvés en Côte d’Ivoire », souligne Pierre Laporte, Directeur actuel des Opérations. Cela a contribué à renforcer les actions de l’Etat en matière d’accès des populations aux services sociaux de base (eau, électricité et santé) et de réhabilitation des routes et pistes rurales. Autre contribution : l’appui à la lutte contre la pauvreté, à travers le projet de Filets Sociaux Productifs, dont 50 000 ménages démunis bénéficient, à raison de 36 000 FCFA par trimestre. Du côté du Fonds Monétaire International (FMI), la performance du programme économique et financier est également jugée bonne. « La Côte d’Ivoire est parvenue à générer une croissance forte, tout en préservant la stabilité macro-économique. Nous sommes disposés à travailler de concert avec vous, à la réussite de vos objectifs de croissance soutenue, durable et inclusive », déclarait, le 03 octobre 2018 à Abidjan Céline Allard, chef de délégation, au terme de la 5ème Revue d’Évaluation du FMI.
Le Mécanisme d’Auto-évaluation par les Pairs (MAEP), revue périodique des politiques et pratiques de promotion de la démocratie, de la paix et de la bonne gouvernance, relève dans son rapport 2018 (publié le 09 février 2019 à Addis-Abeba) « une performance remarquable du pays en moins de 7 ans ». Quant au Millenium Challenge Corporation (MCC), agence gouvernementale indépendante des Etats-Unis, il note des avancées notables en matière de droits de l’Homme et de liberté économique, d’investissement dans le capital humain, de lutte contre la corruption (éliminatoire en cas d’absence de progrès). D’où l’éligibilité du pays au Programme Compact du MCC en 2015 et l’octroi en 2017 d’un don de 315 milliards de FCFA. Un fonds destiné à financer divers projets de transport et d’éducation, en vue de renforcer les compétences pour l’employabilité. L’assistance du MCC est soumise au respect de 20 critères rigoureux de bonne gouvernance. Le “Doing Business” portant sur l’environnement des affaires, l’Indice Mo Ibrahim de la Gouvernance Africaine, ainsi que Transparency International, qui scrute le niveau de perception de la corruption, confirment les progrès enregistrés depuis 2012. Il en est de même au niveau de l’Open Government Partership (OGP) pour la transparence des données publiques et de Reporters Sans Frontières (RSF) qui mesure la liberté de la presse et d’expression. Ces progrès résultent de la volonté, depuis 2011, du Président de la République Alassane Ouattara de mettre la bonne gouvernance au cœur de l’action gouvernementale. La création de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG), de l’Inspection Générale des Finances (IGF), de l’Inspection Générale d’Etat (IGE) et de la Cour des Comptes (CC) répond de cette volonté. De même que le vote en 2013 d’une loi ayant abouti à la création en 2014 de la Commission d’accès à l’Information d’Intérêt Public et aux Documents Publics (CAIDP). Le pays a également adhéré en 2008 à l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE).
CICG
Jeudi, 20 mars 2014. Espace CRRAE-UMOA, Abidjan-Plateau. La Banque mondiale évalue l’état de ses interventions en Côte d’Ivoire. Ousmane Diagana, alors Directeur des Opérations de l’institution, salue la bonne utilisation par le gouvernement des ressources mises à sa disposition. « La bonne pratique des règles de gestion par l’Etat a permis d’atteindre un taux de décaissement de 40 %, un des plus élevés au niveau de la Banque mondiale ». Satisfaite, l’institution finance en 2017-2018, onze (11) autres projets dans les secteurs de l’agriculture, du transport, de l’énergie, de l’environnement, de la santé, de l’eau et de la foresterie, pour un coût de 683 milliards de FCFA. « C’est la première fois que la Banque mondiale dépasse le montant de 1 milliard de dollars de financements approuvés en Côte d’Ivoire », souligne Pierre Laporte, Directeur actuel des Opérations. Cela a contribué à renforcer les actions de l’Etat en matière d’accès des populations aux services sociaux de base (eau, électricité et santé) et de réhabilitation des routes et pistes rurales. Autre contribution : l’appui à la lutte contre la pauvreté, à travers le projet de Filets Sociaux Productifs, dont 50 000 ménages démunis bénéficient, à raison de 36 000 FCFA par trimestre. Du côté du Fonds Monétaire International (FMI), la performance du programme économique et financier est également jugée bonne. « La Côte d’Ivoire est parvenue à générer une croissance forte, tout en préservant la stabilité macro-économique. Nous sommes disposés à travailler de concert avec vous, à la réussite de vos objectifs de croissance soutenue, durable et inclusive », déclarait, le 03 octobre 2018 à Abidjan Céline Allard, chef de délégation, au terme de la 5ème Revue d’Évaluation du FMI.
Le Mécanisme d’Auto-évaluation par les Pairs (MAEP), revue périodique des politiques et pratiques de promotion de la démocratie, de la paix et de la bonne gouvernance, relève dans son rapport 2018 (publié le 09 février 2019 à Addis-Abeba) « une performance remarquable du pays en moins de 7 ans ». Quant au Millenium Challenge Corporation (MCC), agence gouvernementale indépendante des Etats-Unis, il note des avancées notables en matière de droits de l’Homme et de liberté économique, d’investissement dans le capital humain, de lutte contre la corruption (éliminatoire en cas d’absence de progrès). D’où l’éligibilité du pays au Programme Compact du MCC en 2015 et l’octroi en 2017 d’un don de 315 milliards de FCFA. Un fonds destiné à financer divers projets de transport et d’éducation, en vue de renforcer les compétences pour l’employabilité. L’assistance du MCC est soumise au respect de 20 critères rigoureux de bonne gouvernance. Le “Doing Business” portant sur l’environnement des affaires, l’Indice Mo Ibrahim de la Gouvernance Africaine, ainsi que Transparency International, qui scrute le niveau de perception de la corruption, confirment les progrès enregistrés depuis 2012. Il en est de même au niveau de l’Open Government Partership (OGP) pour la transparence des données publiques et de Reporters Sans Frontières (RSF) qui mesure la liberté de la presse et d’expression. Ces progrès résultent de la volonté, depuis 2011, du Président de la République Alassane Ouattara de mettre la bonne gouvernance au cœur de l’action gouvernementale. La création de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG), de l’Inspection Générale des Finances (IGF), de l’Inspection Générale d’Etat (IGE) et de la Cour des Comptes (CC) répond de cette volonté. De même que le vote en 2013 d’une loi ayant abouti à la création en 2014 de la Commission d’accès à l’Information d’Intérêt Public et aux Documents Publics (CAIDP). Le pays a également adhéré en 2008 à l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE).
CICG