Gros pourvoyeur d’emplois, le secteur de la sécurité privée mérite d’être réguler, avec à la base la révision de son décret de mise en application qui date de 2005.
Et cela, pour plus de considération à l’égard de ce corps de métier dont l’image est fortement ternie par une prolifération d’entreprises non agréées chose qui dissimule le mauvais traitement (impayés) de plusieurs milliers d’agents.
Face à cet état de fait, la FENAPEPSCI (Fédération nationale des entreprises privées du sécurité de Côte d’Ivoire) a mis les pieds dans le plat, en criant son ras-le-bol face au silence de l’Etat, au cours d’une conférence de presse, ce jeudi 22 août, à Abidjan.
A travers cette rencontre, cette faitière qui est la fusion de deux patronats, voudrait réaffirmer son rôle dans l’amélioration du secteur de la sécurité privée au côté de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Par la voix du président de la FENAPEPSCI, Edy Koula, entouré de plusieurs de ses confrères, les sociétés nationales de sécurité privées voudraient informer l’Etat (DST et Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité) et l’opinion publique qu’elles entendent prendre leurs responsabilités pour assainir ledit secteur.
« Aujourd’hui, on fonctionne avec un décret non approprié, dépassé, qui ne tient pas de la base tarifaire, du SMIG, des charges légales. Certaines entreprises à s’adonnent ainsi à des tarifs qui ne résorbent pas l’ensemble de leurs charges d’où la concurrence déloyale », a soumis le président Edy Koula.
Cette conférence a permis de savoir que sur plus de 950 entreprises, seules 120 sont agréées, en dépit du fait qu’il est difficile aux citoyens de reconnaître celles qui sont légalement constituées.
Etant donné que l’amende pour les sociétés fictives, est d’1 million F cfa par agent et 20 millions F cfa par société ou entreprise non agréée, le premier gagnant de la régulation de ce secteur est l’Etat de Côte d’Ivoire qui gagnerait mieux à mettre fin aux souffrances de entreprises légalement constituées.
En définitive, les membres de la FENAPEPSCI militent donc pour la valorisation et la considération de la sécurité privée, l’identification de toutes les entreprises agréées, la dénonciation de celles qui font du faux, la revue ou la mise à jour du décret au cours d’un séminaire avec l’appui de la CGECI.
Les sociétés nationales de sécurité privée ont pour ambition de créer une plateforme de collaboration commune avec les forces publiques et demandent une baisse des taxes liées à l’importation de leurs équipements et matériels de travail.
« La tutelle a été plusieurs interpellée face au désordre et à la prolifération d’entreprises. Tant que l’Etat ne régule pas, il y aura des agents qui vivront avec des salaires de ghetto », s’est insurgé le président Edy Koula, soutenu par ses confrères.
JOB
Et cela, pour plus de considération à l’égard de ce corps de métier dont l’image est fortement ternie par une prolifération d’entreprises non agréées chose qui dissimule le mauvais traitement (impayés) de plusieurs milliers d’agents.
Face à cet état de fait, la FENAPEPSCI (Fédération nationale des entreprises privées du sécurité de Côte d’Ivoire) a mis les pieds dans le plat, en criant son ras-le-bol face au silence de l’Etat, au cours d’une conférence de presse, ce jeudi 22 août, à Abidjan.
A travers cette rencontre, cette faitière qui est la fusion de deux patronats, voudrait réaffirmer son rôle dans l’amélioration du secteur de la sécurité privée au côté de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Par la voix du président de la FENAPEPSCI, Edy Koula, entouré de plusieurs de ses confrères, les sociétés nationales de sécurité privées voudraient informer l’Etat (DST et Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité) et l’opinion publique qu’elles entendent prendre leurs responsabilités pour assainir ledit secteur.
« Aujourd’hui, on fonctionne avec un décret non approprié, dépassé, qui ne tient pas de la base tarifaire, du SMIG, des charges légales. Certaines entreprises à s’adonnent ainsi à des tarifs qui ne résorbent pas l’ensemble de leurs charges d’où la concurrence déloyale », a soumis le président Edy Koula.
Cette conférence a permis de savoir que sur plus de 950 entreprises, seules 120 sont agréées, en dépit du fait qu’il est difficile aux citoyens de reconnaître celles qui sont légalement constituées.
Etant donné que l’amende pour les sociétés fictives, est d’1 million F cfa par agent et 20 millions F cfa par société ou entreprise non agréée, le premier gagnant de la régulation de ce secteur est l’Etat de Côte d’Ivoire qui gagnerait mieux à mettre fin aux souffrances de entreprises légalement constituées.
En définitive, les membres de la FENAPEPSCI militent donc pour la valorisation et la considération de la sécurité privée, l’identification de toutes les entreprises agréées, la dénonciation de celles qui font du faux, la revue ou la mise à jour du décret au cours d’un séminaire avec l’appui de la CGECI.
Les sociétés nationales de sécurité privée ont pour ambition de créer une plateforme de collaboration commune avec les forces publiques et demandent une baisse des taxes liées à l’importation de leurs équipements et matériels de travail.
« La tutelle a été plusieurs interpellée face au désordre et à la prolifération d’entreprises. Tant que l’Etat ne régule pas, il y aura des agents qui vivront avec des salaires de ghetto », s’est insurgé le président Edy Koula, soutenu par ses confrères.
JOB