Le ton est déjà donné avant l’ouverture officielle de la 7ème Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (Ticad 7) organisée par le Japon à Yokohama. Ce sommet d’envergure met l’accent, à l’édition de cette année, sur l’autonomie des Etats africains pour mieux entrevoir leur développement. L’ambassadeur Masahiko KIYA, chargé dudit sommet, a au cours de la rencontre qu’il a eu, ce mardi 27 août 2019, avec la délégation des journalistes invités par son gouvernement pour l’événement, partagé la vision de son pays pour le continent africain. Le diplomate japonais a clairement signifié l’intérêt que les Etats d’Afrique ont à disposer de leur autonomie pour sortir de la précarité. « Le développement de l’Afrique sera réalisé avec les initiatives des Etats africains. Ce développement ne sera réalisable qu’avec leurs propres initiatives en tenant compte des demandes locales des populations ».
M. Kiya a fait noter des difficultés qu’ont des pays africains pour afficher leur autonomie. Ce handicap, le Japon veut le corriger par le renforcement de la bonne gouvernance et de la transparence au niveau de ces pays. Engagement qui devra permettre que ces Etats arrivent à afficher leur autonomie.
Face aux investissements immenses que certaines puissances économiques comme l’Inde et la Chine déploient en Afrique, le Japonais n’y va pas du dos de la cuillère. « Est-ce que cet argent est utilisé pour le compte de l’Afrique ou pas ? Nous avons trouvé injurieux ces différents investissements. Certains pays rencontrent des problèmes de dettes à cause de cet investissement. Tandis que les investissements du Japon ne sont pas pour endetter les pays africains.
Le Japon essaie de ne pas donner trop de charges aux pays africains. … », soutient le diplomate nippon qui reste formel sur la fiabilité de ces masses d’argents déversées par la Chine et l’Inde sur l’Afrique. « Cet investissement n’est pas durable. Il y un endettement très élevé. C’est un problème sérieux dans vos pays, l’endettement massif. C’est quelque chose qu’on doit éviter… ».
Que dit-il des rapports entre les Etats occidentaux et l’Afrique ?
Selon le Commissaire de la Ticad 7, le Japon a choisi de coopérer avec ces partenaires traditionnels de l’Afrique pour la réalisation de leurs objectifs définis pour le continent noir. « Le Japon veut apprendre d’eux, de leur expérience en Afrique pour contribuer à la réalisation de nos projets. Le Japon veut apprendre leur savoir-faire pour réduire le risque de la coopération avec l’Afrique », souligne l’hôte des journalistes africains. Qui note, cependant, un décalage entre l’option de l’assistance humanitaire des Occidentaux à l’Afrique et le développement recherché par ce continent.
M. Kiya a levé le voile sur le pari dans lequel s’engage son pays pour aider l’Afrique et les Africains à avancer sans s’endetter. Pour éviter cet endettement, le Japon, en se distinguant de la Chine et de l’Inde, de s’investir dans le développement des capacités dans les Etats africains. Ce, à travers la formation des ressources humaines de qualité, y compris des stages offerts à des officiels des gouvernements pour qu’ils comprennent les techniques pour mieux utiliser les ressources gouvernementales. « Vous avez beaucoup d’argent, alors comment utiliser l’argent de manière appropriée et dans l’intégrité ? L’utilisation de la technologie et de l’innovation, entendre les voix des gens ordinaires, ces bénéficiaires de l’action gouvernementale et de la communauté internationale, c’est très important », conseille le haut cadre japonais, qui a souligné des « choix intelligents » portant sur l’investissement dans le capital humain pour aider à la maintenance des infrastructures de qualité que le Japon entrevoit pour l’essor de l’Afrique. Ce sont ces idées bien conçues et construites qui vont être annoncées dès la journée de demain mercredi, sur la Ticad 2019, dont le thème très parlant est : ’’Faire avancer le développement en Afrique par les personnes, les technologies et l’innovation’’. « L’une des caractéristiques de la Ticad 7, c’est la participation de la société civile de l’Afrique. Il y aura des événements organisés de l’Afrique. Nous espérons que la Ticad est non seulement bonne pour les dirigeants africains, mais surtout pour les gens ordinaires de l’Afrique. C’est notre passion », soulignera le premier responsable de la réussite de la Conférence.
F.D.BONY
Envoyé spécial
M. Kiya a fait noter des difficultés qu’ont des pays africains pour afficher leur autonomie. Ce handicap, le Japon veut le corriger par le renforcement de la bonne gouvernance et de la transparence au niveau de ces pays. Engagement qui devra permettre que ces Etats arrivent à afficher leur autonomie.
Face aux investissements immenses que certaines puissances économiques comme l’Inde et la Chine déploient en Afrique, le Japonais n’y va pas du dos de la cuillère. « Est-ce que cet argent est utilisé pour le compte de l’Afrique ou pas ? Nous avons trouvé injurieux ces différents investissements. Certains pays rencontrent des problèmes de dettes à cause de cet investissement. Tandis que les investissements du Japon ne sont pas pour endetter les pays africains.
Le Japon essaie de ne pas donner trop de charges aux pays africains. … », soutient le diplomate nippon qui reste formel sur la fiabilité de ces masses d’argents déversées par la Chine et l’Inde sur l’Afrique. « Cet investissement n’est pas durable. Il y un endettement très élevé. C’est un problème sérieux dans vos pays, l’endettement massif. C’est quelque chose qu’on doit éviter… ».
Que dit-il des rapports entre les Etats occidentaux et l’Afrique ?
Selon le Commissaire de la Ticad 7, le Japon a choisi de coopérer avec ces partenaires traditionnels de l’Afrique pour la réalisation de leurs objectifs définis pour le continent noir. « Le Japon veut apprendre d’eux, de leur expérience en Afrique pour contribuer à la réalisation de nos projets. Le Japon veut apprendre leur savoir-faire pour réduire le risque de la coopération avec l’Afrique », souligne l’hôte des journalistes africains. Qui note, cependant, un décalage entre l’option de l’assistance humanitaire des Occidentaux à l’Afrique et le développement recherché par ce continent.
M. Kiya a levé le voile sur le pari dans lequel s’engage son pays pour aider l’Afrique et les Africains à avancer sans s’endetter. Pour éviter cet endettement, le Japon, en se distinguant de la Chine et de l’Inde, de s’investir dans le développement des capacités dans les Etats africains. Ce, à travers la formation des ressources humaines de qualité, y compris des stages offerts à des officiels des gouvernements pour qu’ils comprennent les techniques pour mieux utiliser les ressources gouvernementales. « Vous avez beaucoup d’argent, alors comment utiliser l’argent de manière appropriée et dans l’intégrité ? L’utilisation de la technologie et de l’innovation, entendre les voix des gens ordinaires, ces bénéficiaires de l’action gouvernementale et de la communauté internationale, c’est très important », conseille le haut cadre japonais, qui a souligné des « choix intelligents » portant sur l’investissement dans le capital humain pour aider à la maintenance des infrastructures de qualité que le Japon entrevoit pour l’essor de l’Afrique. Ce sont ces idées bien conçues et construites qui vont être annoncées dès la journée de demain mercredi, sur la Ticad 2019, dont le thème très parlant est : ’’Faire avancer le développement en Afrique par les personnes, les technologies et l’innovation’’. « L’une des caractéristiques de la Ticad 7, c’est la participation de la société civile de l’Afrique. Il y aura des événements organisés de l’Afrique. Nous espérons que la Ticad est non seulement bonne pour les dirigeants africains, mais surtout pour les gens ordinaires de l’Afrique. C’est notre passion », soulignera le premier responsable de la réussite de la Conférence.
F.D.BONY
Envoyé spécial