La sous-direction de la police nationale ivoirienne chargée de la lutte contre la traite des enfants a réceptionné mercredi à Abidjan des dons de matériels composés de deux véhicules de type 4x4, du matériel informatique et de bureau, au Cabinet de la Première dame, Dominique Ouattara.Ces dons proviennent du Comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CNS), présidé par la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, et du Comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CIM).
Il s’agit notamment d’une initiative de la Première dame destinée à lutter efficacement contre les pires formes de travail des enfants. Mme Patricia Yao, secrétaire exécutive du CNS, représentant la Première dame, a indiqué que ces dons visent surtout à « intensifier » la lutte contre le travail des enfants.
Elle a remercié le ministre de l’Intérieur et de la sécurité qui a bien voulu prêter une oreille attentive au plaidoyer du CNS en offrant un véhicule de type 4x4 pour rendre la sous-direction de la police criminelle, chargée de la lutte contre la traite des enfants et la délinquance juvénile « plus efficace dans ses interventions ».
Le Conseil café-cacao, chargé de réguler ces deux spéculations en Côte d’Ivoire, a permis d’obtenir le second véhicule en vue d’éradiquer le travail des enfants dans les plantations de cacao, a-t-elle ajouté. Avec près de 2 millions de tonnes, le pays est le premier producteur mondial de cacao.
Dès leur création en 2011, le CNS et le CIM, sous le leadership et la conduite de la Première dame, Dominique Ouattara, ont élaboré trois plans d’actions nationaux, le premier de 2012 à 2014, le second de 2015 à 2017 et le troisième lancé en juin 2019, partant de 2019 à 2021.
Ces trois plans d’actions nationaux ont permis d’organiser la lutte contre le travail des enfants et des campagnes de sensibilisation sur l’interdiction d’employer les enfants pour exécuter des travaux qui mettent en péril leur santé, leur éducation et leur épanouissement.
Grâce à ces actions, une ligne gratuite d’assistance (116) aux enfants en détresse a permis de « retirer et de prendre en charge de 2012 à ce jour, plus de 8.000 enfants » sur tout le territoire national ivoirien et de les mettre dans des centres d’accueil spécialisés.
L’ONG Children Of Africa de Mme Dominique Ouattara a dans cet élan construit et offert à l’Etat de Côte d’Ivoire dans la ville de Soubré, une zone cacaoyère dans l’Ouest ivoirien, un centre d’accueil qui est déjà opérationnel depuis 2018 et qui reçoit des dizaines d’enfants en détresse venant de tout le pays.
Deux autres centres d’accueil sont en cours de finalisation et devraient être bientôt livrés, l’un à Bouaké, dans le centre du pays et l’autre à Ferkessedougou, dans l’extrême Nord de la Côte d’Ivoire, a fait savoir Mme Patricia Yao, par ailleurs directrice de cabinet de la Première dame.
Concernant la poursuite et la répression, la secrétaire exécutive du CNS a relevé que cet axe a permis d’adopter des lois spécifiques qui répriment la traite des enfants. Ce qui a permis de condamner à des peines d’emprisonnement ferme « plus de 200 trafiquants de 2012 à 2017 ».
Pour sa part, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité, a salué « les résultats palpables » enregistrés, tout en assurant que les engins, les matériels informatiques et de bureau serviront à « booster la lutte contre le travail des enfants » à travers le pays.
Les dons sont composés, entre autres, de deux véhicules doubles cabines de type 4×4 d’une valeur de 30 millions Fcfa chacun, du matériel informatique et pour le bureau (imprimante, meubles, fauteuils, chaises, poste téléviseur, photocopieuse, split, vidéo projecteur…) d’un montant de 20 millions Fcfa.
AP/ls/APA
Il s’agit notamment d’une initiative de la Première dame destinée à lutter efficacement contre les pires formes de travail des enfants. Mme Patricia Yao, secrétaire exécutive du CNS, représentant la Première dame, a indiqué que ces dons visent surtout à « intensifier » la lutte contre le travail des enfants.
Elle a remercié le ministre de l’Intérieur et de la sécurité qui a bien voulu prêter une oreille attentive au plaidoyer du CNS en offrant un véhicule de type 4x4 pour rendre la sous-direction de la police criminelle, chargée de la lutte contre la traite des enfants et la délinquance juvénile « plus efficace dans ses interventions ».
Le Conseil café-cacao, chargé de réguler ces deux spéculations en Côte d’Ivoire, a permis d’obtenir le second véhicule en vue d’éradiquer le travail des enfants dans les plantations de cacao, a-t-elle ajouté. Avec près de 2 millions de tonnes, le pays est le premier producteur mondial de cacao.
Dès leur création en 2011, le CNS et le CIM, sous le leadership et la conduite de la Première dame, Dominique Ouattara, ont élaboré trois plans d’actions nationaux, le premier de 2012 à 2014, le second de 2015 à 2017 et le troisième lancé en juin 2019, partant de 2019 à 2021.
Ces trois plans d’actions nationaux ont permis d’organiser la lutte contre le travail des enfants et des campagnes de sensibilisation sur l’interdiction d’employer les enfants pour exécuter des travaux qui mettent en péril leur santé, leur éducation et leur épanouissement.
Grâce à ces actions, une ligne gratuite d’assistance (116) aux enfants en détresse a permis de « retirer et de prendre en charge de 2012 à ce jour, plus de 8.000 enfants » sur tout le territoire national ivoirien et de les mettre dans des centres d’accueil spécialisés.
L’ONG Children Of Africa de Mme Dominique Ouattara a dans cet élan construit et offert à l’Etat de Côte d’Ivoire dans la ville de Soubré, une zone cacaoyère dans l’Ouest ivoirien, un centre d’accueil qui est déjà opérationnel depuis 2018 et qui reçoit des dizaines d’enfants en détresse venant de tout le pays.
Deux autres centres d’accueil sont en cours de finalisation et devraient être bientôt livrés, l’un à Bouaké, dans le centre du pays et l’autre à Ferkessedougou, dans l’extrême Nord de la Côte d’Ivoire, a fait savoir Mme Patricia Yao, par ailleurs directrice de cabinet de la Première dame.
Concernant la poursuite et la répression, la secrétaire exécutive du CNS a relevé que cet axe a permis d’adopter des lois spécifiques qui répriment la traite des enfants. Ce qui a permis de condamner à des peines d’emprisonnement ferme « plus de 200 trafiquants de 2012 à 2017 ».
Pour sa part, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité, a salué « les résultats palpables » enregistrés, tout en assurant que les engins, les matériels informatiques et de bureau serviront à « booster la lutte contre le travail des enfants » à travers le pays.
Les dons sont composés, entre autres, de deux véhicules doubles cabines de type 4×4 d’une valeur de 30 millions Fcfa chacun, du matériel informatique et pour le bureau (imprimante, meubles, fauteuils, chaises, poste téléviseur, photocopieuse, split, vidéo projecteur…) d’un montant de 20 millions Fcfa.
AP/ls/APA