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Économie Publié le vendredi 13 septembre 2019 | Le Nouveau Réveil

Financement des projets / Adama Coulibaly, ministre de l’Economie et des finances : « Il est impérieux de nous tourner vers des instruments financiers novateurs »

© Le Nouveau Réveil Par DR
Ministère de l’Economie et des Finances : Adama Coulibaly s’engage à relever les défis qui l’attendent
La passation des charges au ministère de l’Economie et des Finances, touché par le remaniement ministériel du 4 septembre, s’est déroulée ce lundi 10 septembre 2019, au 20e étage de l’immeuble SCIAM, sous la houlette de Mme Ouattara Sioblo Surelle, conseiller technique au secrétariat général du gouvernement.
Le ministre de l’Economie et des finances (MEF), Adama Coulibaly, a présidé, hier à Sofitel Hôtel Ivoire-Abidjan, la cérémonie d’ouverture du Séminaire international d’apprentissage entre pairs de l’Initiative Compact avec l’Afrique du G20. C’était en présence de certains membres du corps diplomatique, des membres du Groupe Consultatif du Compact avec l’Afrique du G20, de la Directrice des Opérations de la Banque Mondiale ; des représentants Résidents du Fonds Monétaire International, du Centre Africain pour la Transformation Economique (ACET), du pays de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel, des Organisations du Secteur Privé national et sous régional, des Institutions financières et monétaires sous-régionales ainsi que des délégations des pays du Compact G20. Il a rappelé que la présente rencontre traduit la volonté d’apporter des solutions à l’une des problématiques clés du moment à laquelle nos économies font face, à savoir « le financement du développement ». «Face à l’importance des besoins de financement du développement évalués par l’Organisation des Nations Unies à environ 4500 milliards de dollars par an sur la période 2015-2030, il est nécessaire, voire impérieux, de recourir, au-delà des instruments classiques, à des instruments financiers novateurs, pour combler ces besoins. L’un des instruments de plus en plus évoqués à cet effet est le financement mixte, qui consiste à combiner différentes formes de capitaux, pour financer les projets. Une utilisation optimale de cet instrument permet de mobiliser des financements substantiels à moindre coût, en associant à la fois, le secteur public, le secteur privé ainsi que les institutions de développement. Les chiffres récents sur la question démontrent l’intérêt de plus en plus croissant des pays africains pour ce mode de financement » a indiqué le ministre de l’Economie et des Finances. Qui a rappelé qu’à l’instar d’une étude de l’OCDE, “environ 152,1 milliards de dollars ont été mobilisés à l’échelle mondiale sur la période 2012-2017, sous forme de financement mixte intégrant notamment une proportion de prêts garantis de 42%, de prêts syndiqués de 18% et d’investissement direct dans les projets de 14%“. « La part de ces financements mixtes, mobilisée par l’Afrique est d’environ 27%...» a-t-il ajouté. Avant de préciser que ce type d’instrument nécessite une connaissance approfondie, pour assurer son efficacité, notamment en matière de coût et réduction des risques. « Cela contribuera ainsi à faire du financement mixte une alternative crédible à trois niveaux…» a-t-il insinué. Tout comme son collègue de l’Allemagne, l’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Japon en Côte d’Ivoire, S.E.M. Kuramitsu Hideaki, a renouvelé le soutien de son pays dans le cadre du Compact en collaboration avec les partenaires au développement internationaux en vue de concrétiser un modèle de développement africain avec pour point d’ancrage l'investissement privé.

FRANÇOIS BECANTHY
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