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Société Publié le lundi 16 septembre 2019 | AIP

La Côte d’Ivoire réaffirme sa détermination à poursuivre ses efforts de préservation de la couche d’ozone

© AIP Par DR
La forêt
Abidjan - Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Joseph Séka Séka, dans une déclaration, lundi, à Abidjan, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la protection de la couche d’ozone, a réaffirmé la détermination de la Côte d’Ivoire, à poursuivre ses efforts de préservation de la couche d’ozone.

Il a rappelé que les résultats obtenus par la Côte d’Ivoire dans son effort de protection de la couche d’ozone lui ont valu deux distinctions en 2012 et en 2013 par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (ONU-Environnement).

« C’est le lieu de réaffirmer que notre pays est déterminé à poursuivre ses efforts de préservation de la couche d’ozone, dans cette optique un Centre d’Excellence de formation en froid vient d’être implanté au Centre de perfectionnement aux métiers de mécanique et d’électricité de Koumassi. C’est un Centre unique de formation en froid, haut de gamme dans la sous-région », a-t-il assuré.

Joseph Séka Séka a expliqué que, la Côte d’Ivoire, après la ratification du Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone le 30 novembre 1992, a, à l’instar des Etats Parties, suivi le mouvement d’ensemble pour la restauration de cette couche aux fins de maintenir toute forme de vie sur terre et sous le soleil.

« En tout état de cause, il a pris part à toutes les actions prescrites par le protocole de Montréal et qui ont été menées sur le plan national et international », a-t-il indiqué.

Le 16 septembre de chaque année, la Communauté Internationale célèbre la Journée Mondiale de l’Ozone proclamée par l’Assemblée Générale des Nations Unies, dans sa résolution 49/114, adoptée le 19 décembre 1994. Le thème retenu pour cette année est, « 32 ans et en voie de guérison ».

Le Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone a été adopté le 16 septembre 1987 par les Nations Unies, il y a 32 ans. L’objectif poursuivi par cette convention est l’élimination totale des produits chimiques qui détruisent la couche d’ozone et le rétablissement de celle-ci, gage de la préservation de la vie sur terre.

Selon les scientifiques, l’impact du Protocole est très positif sur l’Ozone. Ainsi, plus de 98% des substances appauvrissant la couche d’ozone sont déjà éliminées et le trou dans la couche d’ozone a diminué d’une superficie équivalente à celle de l’Inde, empêchant des dommages massifs à la santé humaine et à l’environnement, par les rayons ultraviolets du soleil. De plus, précisent-ils, jusqu’à 20 millions de cas de cancer de la peau et de la cataracte sont évités tous les ans.

Le Protocole de Montréal est également, l’un des principaux contributeurs à la lutte contre le changement climatique, car il a permis d’éviter plus de 135 milliards de tonnes d’émissions équivalentes de dioxyde de carbone de 1990 à 2010.

Aujourd’hui, il s’agit de l’élimination des Hydrochlorofluorocarbones (HCFC) ou encore fréons 22 utilisés en grande quantité dans l’alimentation des climatiseurs, des centrales de climatisation et des entrepôts frigorifiques souvent indispensables dans les contrées à climat tropical comme la Côte d’Ivoire et dont la fin de la consommation est prévue pour 2030, a indiqué M. Séka Séka.

C’est aussi le cas des Hydrofluorocarbones (HFC) ou fréons 134a utilisés actuellement dans la production du froid et qui a fait l’objet de l’Amendement de Kigali au Protocole de Montréal adopté le 15 octobre 2016 et entré en vigueur le 1er janvier 2019, a ajouté le ministre.

gak/fmo
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