L’Association panafricaine des producteurs et d’exportateurs de fruits africains (Afruibana) a ouvert mercredi à Abidjan un séminaire en vue de réfléchir à l’élaboration d’un programme commun de défense des intérêts des producteurs africains de banane dessert sur le marché européen, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Ces assises de 72 heures des producteurs et exportateurs africains de banane baptisées « Appel d’Abidjan » visent notamment à défendre une vision commune des acteurs de cette filière devant les institutions européennes et internationales.
« Nous ne demandons pas la charité, mais la justice. La situation des producteurs d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) de banane dessert s’est gravement détériorée ces dernières années et s’est traduit par d’importantes pertes de parts de marché en Europe», a regretté dans une allocution, Joseph Owona Kono, le président de Afruibana.
Poursuivant, il a appelé avec insistance l’Union européenne à un « traitement plus équilibré» entre ses partenaires commerciaux. De son côté, l’Ambassadeur de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann a réaffirmé l’engagement de l’Europe à soutenir la filière banane dans les pays africains.
« La filière banane nous tient vraiment à cœur. Nous avons investi un total de 125 milliards FCFA dans cette filière dans les pays ACP», a fait savoir M. Von Kirchmann se félicitant de ce que « la Côte d’Ivoire a pu augmenter ses exportations de banane de 40% entre 2008 et 2018».
Dans la foulée, le diplomate européen a encouragé les pays africains à accorder plus d’intérêt à la filière banane en l’intégrant dans un plan national.
«La filière banane est extrêmement vitale pour l’économie de nos États. Je salue votre engagement à agir dans une synergie d’actions au profit d’un secteur qui a le mérite de générer plus de 12 000 emplois directs et indirects en Côte d’Ivoire», a dit auparavant Jean-Marc Yacé, le maire de Cocody, un quartier résidentiel dans l’Est d’Abidjan.
Pour M. Yacé qui est lui-même un opérateur économique de la filière banane dessert, « c’est une excellente démarche afin de mener des réflexions prospectives sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour que la banane dessert ne sombre pas dans toute la zone ACP».
Afruibana se veut la voix des producteurs africains de fruits au sein des institutions européennes et internationales dans le cadre de la négociation d’accords commerciaux bilatéraux et multilatéraux. La filière banane africaine génère près de 60 000 emplois directs et indirects.
LB/ls/APA
Ces assises de 72 heures des producteurs et exportateurs africains de banane baptisées « Appel d’Abidjan » visent notamment à défendre une vision commune des acteurs de cette filière devant les institutions européennes et internationales.
« Nous ne demandons pas la charité, mais la justice. La situation des producteurs d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) de banane dessert s’est gravement détériorée ces dernières années et s’est traduit par d’importantes pertes de parts de marché en Europe», a regretté dans une allocution, Joseph Owona Kono, le président de Afruibana.
Poursuivant, il a appelé avec insistance l’Union européenne à un « traitement plus équilibré» entre ses partenaires commerciaux. De son côté, l’Ambassadeur de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann a réaffirmé l’engagement de l’Europe à soutenir la filière banane dans les pays africains.
« La filière banane nous tient vraiment à cœur. Nous avons investi un total de 125 milliards FCFA dans cette filière dans les pays ACP», a fait savoir M. Von Kirchmann se félicitant de ce que « la Côte d’Ivoire a pu augmenter ses exportations de banane de 40% entre 2008 et 2018».
Dans la foulée, le diplomate européen a encouragé les pays africains à accorder plus d’intérêt à la filière banane en l’intégrant dans un plan national.
«La filière banane est extrêmement vitale pour l’économie de nos États. Je salue votre engagement à agir dans une synergie d’actions au profit d’un secteur qui a le mérite de générer plus de 12 000 emplois directs et indirects en Côte d’Ivoire», a dit auparavant Jean-Marc Yacé, le maire de Cocody, un quartier résidentiel dans l’Est d’Abidjan.
Pour M. Yacé qui est lui-même un opérateur économique de la filière banane dessert, « c’est une excellente démarche afin de mener des réflexions prospectives sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour que la banane dessert ne sombre pas dans toute la zone ACP».
Afruibana se veut la voix des producteurs africains de fruits au sein des institutions européennes et internationales dans le cadre de la négociation d’accords commerciaux bilatéraux et multilatéraux. La filière banane africaine génère près de 60 000 emplois directs et indirects.
LB/ls/APA