Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a qualifié mercredi de « rumeurs » les publications faisant état de « faillite » de la Banque de l’habitat de Côte d'Ivoire (BHCI, privée), à l’issue d’un Conseil des ministres à Yamoussoukro.
« Nous avons tous entendu des rumeurs » faisant état de faillite de la BHCI, a déclaré Sidi Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien, à l’issue d’un Conseil des ministres à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne.
Selon M. Sidi Touré « dans tous les cas, le système bancaire est très surveillé » et s’il y a «des situations qui mettent en danger les intérêts des Ivoiriens », l’Etat prendrait des mesures nécessaires.
Ces derniers jours, des médias ont publié que la BHCI était au bord de la faillite. Ce qui a amené la direction générale de la banque a réagir, indiquant que l’établissement bancaire ne cours aucun risque de faillite.
« Depuis sa privatisation » en 2017, la Banque de l’habitat de Côte d'Ivoire « est passée de 6,7 à 14,7 milliards de Fcfa, en 10 mois », rapporte un communiqué transmis à APA début janvier. Et ce, dans l’optique d’un plan de recapitalisation en vue d’une conformité à la réglementation bancaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
« Cette recapitalisation est la première étape d’un plan global plus ambitieux que les nouveaux actionnaires de référence, notamment Westbridge, Demack SA et NSIA Vie comptent mettre en œuvre tout au long de l’année 2019 », souligne le texte.
Le plan de recapitalisation de la BHCI vise à « financer son expansion régionale de 2019 à 2021 ». Il intervient après la cession de 51,6% des parts de l’Etat ivoirien à WestBridge Mortgage Reit, qui a « confirmé » ce plan à l’issue d’une Assemblée générale mixte des actionnaires, à Abidjan.
Westbridge qui a repris la BHCI, opère depuis 2014 en tant qu'institution financière avec pour base Ottawa et Calgary. De 2002 à 2014, elle était une filiale de la firme de titrisation de créances hypothécaires Riskmont Institutional Loans Trading, firme cédée en 2013 à des intérêts américains.
AP/ls/APA
« Nous avons tous entendu des rumeurs » faisant état de faillite de la BHCI, a déclaré Sidi Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien, à l’issue d’un Conseil des ministres à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne.
Selon M. Sidi Touré « dans tous les cas, le système bancaire est très surveillé » et s’il y a «des situations qui mettent en danger les intérêts des Ivoiriens », l’Etat prendrait des mesures nécessaires.
Ces derniers jours, des médias ont publié que la BHCI était au bord de la faillite. Ce qui a amené la direction générale de la banque a réagir, indiquant que l’établissement bancaire ne cours aucun risque de faillite.
« Depuis sa privatisation » en 2017, la Banque de l’habitat de Côte d'Ivoire « est passée de 6,7 à 14,7 milliards de Fcfa, en 10 mois », rapporte un communiqué transmis à APA début janvier. Et ce, dans l’optique d’un plan de recapitalisation en vue d’une conformité à la réglementation bancaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
« Cette recapitalisation est la première étape d’un plan global plus ambitieux que les nouveaux actionnaires de référence, notamment Westbridge, Demack SA et NSIA Vie comptent mettre en œuvre tout au long de l’année 2019 », souligne le texte.
Le plan de recapitalisation de la BHCI vise à « financer son expansion régionale de 2019 à 2021 ». Il intervient après la cession de 51,6% des parts de l’Etat ivoirien à WestBridge Mortgage Reit, qui a « confirmé » ce plan à l’issue d’une Assemblée générale mixte des actionnaires, à Abidjan.
Westbridge qui a repris la BHCI, opère depuis 2014 en tant qu'institution financière avec pour base Ottawa et Calgary. De 2002 à 2014, elle était une filiale de la firme de titrisation de créances hypothécaires Riskmont Institutional Loans Trading, firme cédée en 2013 à des intérêts américains.
AP/ls/APA