Les agents assermentés sont sur le terrain depuis quelques semaines et l’opération affiche que seulement ¼ des contrevenants a répondu à la convocation de l’Inspection générale du ministère du Tourisme et des Loisirs.
En attendant Abobo, Adjamé, Anyama et Attécoubé, dans le District d’Abidjan, l’opération de contrôle et d’inspection des établissements de tourisme et de loisirs initiée par le ministère éponyme se poursuit dans les communes d’Abidjan Sud (Treichville, Marcory, Koumassi et Port-Bouët), en même temps que dans la cité touristique balnéaire de Grand-Bassam.
Mais, déjà, affirme l’Inspecteur général du ministère du Tourisme et des Loisirs, Pascal Mahan, l’opération est achevée à Cocody, Plateau et Bingerville. Ainsi que dans les directions régionales de Bouaké, Yamoussoukro, Korhogo, San Pedro. Des métropoles et communes, à l’en croire, qui sont susceptibles d’accueillir les délégations de la Coupe d’Afrique des nations de football (Can) en 2023.
C’est pourquoi, dans une vision coercitive et prospective, et selon les recommandations du ministre du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana, l’Inspection générale, au regard des statistiques affichées, soutient que « seulement ¼ des établissements non en règle visités, a répondu aux convocations à eux transmis ». Aussi, Pascal Mahan affirme-t-il, sans ambages : « Après le 30 septembre, délai de rigueur, ces établissements seront fermés. Plus de place à la négociation, puisque la convocation tient lieu de mise en demeure. On fermera d’abord, avant que les contrevenants ne redémarrent tout le processus de mise en règle ».
A Cocody, 36 sur 411 établissements en règle !
Pour en revenir à l’état des lieux, l’Inspecteur général du tourisme et des loisirs, sur rapport de ses quelques 200 agents assermentés sur le terrain, fait ressortir, en guise de donnés statistiques, qu’à Cocody par exemple, « sur 411 établissements visités, seulement 36 sont en règle ».
Et M. Mahan de déplorer que « sur les 375 établissements convoqués 116 se sont présentés, 32 ont soldé leurs redevances, 97 sont en cours de le faire et 259 n’ont daigné répondre à la convocation ». En ce qui concerne l’intérieur du pays, les services du ministère du Tourisme et des Loisirs relèvent qu’actuellement ce sont respectivement 65 établissements qui font l’objet d’inspection et de contrôle à Bouaké, 160 à Yamoussoukro, 100 à Korhogo et 103 à San Pedro. Etant entendu que tous les hôtels, maquis, restaurants, bars, boîtes de nuits, agences de voyages et autres centres de divertissements et de loisirs, reconnus pour être en conformité avec la loi, ne font pas l’objet de la présente opération.
Des peines de prison et des amendes au bout du processus
Bien plus, rejoint en cela par Mme Josiane Aka-Gauze, Directrice des Affaires juridiques du ministère, l’Inspecteur général argue que selon les dispositions du Code du Tourisme, notamment en son article 67 : « tous les contrevenants sont passibles de poursuites, de même que ceux qui font entrave à la mission des agents assermentés ». Avec à la clé des peines allant de 3 mois à 3 ans d’emprisonnement assorties d’amendes pécuniaires.
Pour piqûre de rappel, il importe de noter que le champ du tourisme et des loisirs inclut l’hôtellerie, la restauration et activités assimilées (restaurants, maquis, cafés, bars, glaciers, salons de thé, débits de boissons …), les agences de voyages et locations de véhicules, guides de tourisme, agences d’hôtesses, night-clubs, pubs et autres établissements de loisirs et de détentes.
Aussi bien l’inspection générale, les directions régionales, départementales et autres structures sous-tutelle du ministère du Tourisme et des Loisirs, tient à rappeler l’Inspecteur général, restent disponibles pour accompagner et instruire les opérateurs du secteur sur la marche à suivre pour se conformer aux règles en vigueur.
Dircom Mintour & Loisirs
En attendant Abobo, Adjamé, Anyama et Attécoubé, dans le District d’Abidjan, l’opération de contrôle et d’inspection des établissements de tourisme et de loisirs initiée par le ministère éponyme se poursuit dans les communes d’Abidjan Sud (Treichville, Marcory, Koumassi et Port-Bouët), en même temps que dans la cité touristique balnéaire de Grand-Bassam.
Mais, déjà, affirme l’Inspecteur général du ministère du Tourisme et des Loisirs, Pascal Mahan, l’opération est achevée à Cocody, Plateau et Bingerville. Ainsi que dans les directions régionales de Bouaké, Yamoussoukro, Korhogo, San Pedro. Des métropoles et communes, à l’en croire, qui sont susceptibles d’accueillir les délégations de la Coupe d’Afrique des nations de football (Can) en 2023.
C’est pourquoi, dans une vision coercitive et prospective, et selon les recommandations du ministre du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana, l’Inspection générale, au regard des statistiques affichées, soutient que « seulement ¼ des établissements non en règle visités, a répondu aux convocations à eux transmis ». Aussi, Pascal Mahan affirme-t-il, sans ambages : « Après le 30 septembre, délai de rigueur, ces établissements seront fermés. Plus de place à la négociation, puisque la convocation tient lieu de mise en demeure. On fermera d’abord, avant que les contrevenants ne redémarrent tout le processus de mise en règle ».
A Cocody, 36 sur 411 établissements en règle !
Pour en revenir à l’état des lieux, l’Inspecteur général du tourisme et des loisirs, sur rapport de ses quelques 200 agents assermentés sur le terrain, fait ressortir, en guise de donnés statistiques, qu’à Cocody par exemple, « sur 411 établissements visités, seulement 36 sont en règle ».
Et M. Mahan de déplorer que « sur les 375 établissements convoqués 116 se sont présentés, 32 ont soldé leurs redevances, 97 sont en cours de le faire et 259 n’ont daigné répondre à la convocation ». En ce qui concerne l’intérieur du pays, les services du ministère du Tourisme et des Loisirs relèvent qu’actuellement ce sont respectivement 65 établissements qui font l’objet d’inspection et de contrôle à Bouaké, 160 à Yamoussoukro, 100 à Korhogo et 103 à San Pedro. Etant entendu que tous les hôtels, maquis, restaurants, bars, boîtes de nuits, agences de voyages et autres centres de divertissements et de loisirs, reconnus pour être en conformité avec la loi, ne font pas l’objet de la présente opération.
Des peines de prison et des amendes au bout du processus
Bien plus, rejoint en cela par Mme Josiane Aka-Gauze, Directrice des Affaires juridiques du ministère, l’Inspecteur général argue que selon les dispositions du Code du Tourisme, notamment en son article 67 : « tous les contrevenants sont passibles de poursuites, de même que ceux qui font entrave à la mission des agents assermentés ». Avec à la clé des peines allant de 3 mois à 3 ans d’emprisonnement assorties d’amendes pécuniaires.
Pour piqûre de rappel, il importe de noter que le champ du tourisme et des loisirs inclut l’hôtellerie, la restauration et activités assimilées (restaurants, maquis, cafés, bars, glaciers, salons de thé, débits de boissons …), les agences de voyages et locations de véhicules, guides de tourisme, agences d’hôtesses, night-clubs, pubs et autres établissements de loisirs et de détentes.
Aussi bien l’inspection générale, les directions régionales, départementales et autres structures sous-tutelle du ministère du Tourisme et des Loisirs, tient à rappeler l’Inspecteur général, restent disponibles pour accompagner et instruire les opérateurs du secteur sur la marche à suivre pour se conformer aux règles en vigueur.
Dircom Mintour & Loisirs