Odiénné - Les éleveurs d’Odienné ont été sensibilisés sur les risques liés au mauvais usage des médicaments vétérinaire notamment les graves répercussions que cela peut avoir sur la santé humaine.
Cette activité dans la cité du Denguélé, tenue mardi, constitue la première étape d’une tournée nationale d’information et de sensibilisation initiée par le conseil national de l’ordre des vétérinaires pour vulgariser auprès des acteurs de la filière animale les règles régissant l’activité de commercialisation des médicaments vétérinaires.
Pour l’ordre des vétérinaires, il s’agit de remettre les choses à leur place dans un secteur sensible mais où règne aujourd’hui un certain désordre. Un dysfonctionnement qui laisse planer de grandes menaces sur la santé publique, étant donné que santé animale et santé humaine sont intrinsèquement liées.
« Les médicaments administrés aux animaux risquent de se retrouver dans nos assiettes si cette administration ne respecte pas une prescription médicale. C’est pour cela que nous sommes venus sensibiliser les populations sur le fait que la distribution du médicament vétérinaire n’est pas à la portée de tout venant. Il faut avoir une qualification scientifique qui est détenue par le médecin vétérinaire, le docteur en pharmacie et les services de l’Etat telles les directions régionales de la santé animale », a indiqué l’émissaire de l’ordre des vétérinaires, l'avocat général Kouigbé Elisée.
Magistrat au parquet général près la cour d’appel d’Abidjan et détaché auprès du conseil de l’ordre des vétérinaires, M Kouigbé a présenté les textes de loi régissant le secteur, insistant auprès des éleveurs sur la nécessité d’avoir recours à un docteur vétérinaire inscrit au tableau de l’ordre. Egalement sur la nécessité de recourir aux canaux légaux de circulation des médicaments vétérinaires.
Il a aussi présenté les sanctions encourues en cas de vente illégale de ces médicaments (qui vont de l’amende à la peine privative de liberté), avertissant du démarrage d’une phase de répression à la fin de la campagne de sensibilisation en cours.
Le médecin vétérinaire d’Odiénné, Dr Cécile Tokpa, a pour sa part présenté les graves conséquences du mauvais usage des médicaments vétérinaires sur la santé humaine. Elle a souligné "les grands risques" de cancer et d’insuffisance rénale encourus du fait de surdosage de médicaments ou de l’utilisation de certains antibiotiques prohibés pour le traitement des animaux dont la viande se retrouve dans les assiettes.
kg/kam
Cette activité dans la cité du Denguélé, tenue mardi, constitue la première étape d’une tournée nationale d’information et de sensibilisation initiée par le conseil national de l’ordre des vétérinaires pour vulgariser auprès des acteurs de la filière animale les règles régissant l’activité de commercialisation des médicaments vétérinaires.
Pour l’ordre des vétérinaires, il s’agit de remettre les choses à leur place dans un secteur sensible mais où règne aujourd’hui un certain désordre. Un dysfonctionnement qui laisse planer de grandes menaces sur la santé publique, étant donné que santé animale et santé humaine sont intrinsèquement liées.
« Les médicaments administrés aux animaux risquent de se retrouver dans nos assiettes si cette administration ne respecte pas une prescription médicale. C’est pour cela que nous sommes venus sensibiliser les populations sur le fait que la distribution du médicament vétérinaire n’est pas à la portée de tout venant. Il faut avoir une qualification scientifique qui est détenue par le médecin vétérinaire, le docteur en pharmacie et les services de l’Etat telles les directions régionales de la santé animale », a indiqué l’émissaire de l’ordre des vétérinaires, l'avocat général Kouigbé Elisée.
Magistrat au parquet général près la cour d’appel d’Abidjan et détaché auprès du conseil de l’ordre des vétérinaires, M Kouigbé a présenté les textes de loi régissant le secteur, insistant auprès des éleveurs sur la nécessité d’avoir recours à un docteur vétérinaire inscrit au tableau de l’ordre. Egalement sur la nécessité de recourir aux canaux légaux de circulation des médicaments vétérinaires.
Il a aussi présenté les sanctions encourues en cas de vente illégale de ces médicaments (qui vont de l’amende à la peine privative de liberté), avertissant du démarrage d’une phase de répression à la fin de la campagne de sensibilisation en cours.
Le médecin vétérinaire d’Odiénné, Dr Cécile Tokpa, a pour sa part présenté les graves conséquences du mauvais usage des médicaments vétérinaires sur la santé humaine. Elle a souligné "les grands risques" de cancer et d’insuffisance rénale encourus du fait de surdosage de médicaments ou de l’utilisation de certains antibiotiques prohibés pour le traitement des animaux dont la viande se retrouve dans les assiettes.
kg/kam