Abidjan- Lors de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, 20 Etatsont signé un accord intergouvernemental historique initié par Reporters sans frontières (RSF), rapporte l’organisation dans un communiqué de presse transmis à l’AIP, jeudi.
Avec le Partenariat international sur l’information et la démocratie, les Etats promeuvent les principes démocratiques dans l’espace digital.
L’Initiative sur l’information et la démocratie lancée par RSF a permis la signature d’un accord intergouvernemental inédit à l’Assemblée générale de l’ONU le 26 septembre 2019. Le Partenariat sur l’information et la démocratie permettra la mise en œuvre de garanties démocratiques dans l’espace de la communication et de l’information.
Signé par 20 États, ce texte historique formalise leurs engagements à favoriser l’accès à une information libre, indépendante, plurielle et fiable. Il instaure des principes démocratiques, comme la neutralité politique, idéologique et religieuse des algorithmes et la transparence de leur fonctionnement. Il porte enfin sur la responsabilité des fournisseurs de services en ligne à favoriser l’information fiable et le pluralisme de l’indexation pour sortir du “chaos informationnel”.
Devant plus de 50 ministres des Affaires étrangères et 20 représentants de délégations réunis pour le lancement de “l’Alliance pour le multilatéralisme” aux Nations unies, Christophe Deloire a lancé un appel solennel. “Si ce ne sont pas les démocraties qui fixent les règles, les intérêts privés et les dictateurs s’en chargent (...). Ils ont remplacé les parlements pour réguler l’espace de la communication et de l’information. C’est pourquoi nous avons entrepris de reconstruire un système de garanties démocratiques, adapté à l’ère technologique”, a déclaré le secrétaire général de RSF.
Le texte du partenariat salue le travail engagé par Reporters sans frontières (RSF) pour favoriser la mise en œuvre du partenariat, à travers la création d’un Forum sur l’information et la démocratie, qui aura pour vocation de proposer des principes sur lesquels la régulation et l’autorégulation puissent être fondés. Il s’agira d’une nouvelle organisation pilotée par la société civile. “La gouvernance du Forum garantira son indépendance, une condition pour mettre toutes les parties prenantes autour d’une même table, notamment les Etats, les plateformes et les médias, pour favoriser la régulation et l’auto-régulation de manière pertinente”, explique Thomas Friang, chef du service plaidoyer de RSF.
Ce Forum devrait être inauguré mi-novembre à Paris par une coalition d’organisations indépendantes. Les Etats signataires sont Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Canada, Chili, Corée du Sud, Costa Rica, Croatie, Danemark, France, Inde, Italie, Lettonie, Lituanie, Liban, Norvège, Pays-Bas, Sénégal, Tunisie, Royaume-Uni.
cmas
Avec le Partenariat international sur l’information et la démocratie, les Etats promeuvent les principes démocratiques dans l’espace digital.
L’Initiative sur l’information et la démocratie lancée par RSF a permis la signature d’un accord intergouvernemental inédit à l’Assemblée générale de l’ONU le 26 septembre 2019. Le Partenariat sur l’information et la démocratie permettra la mise en œuvre de garanties démocratiques dans l’espace de la communication et de l’information.
Signé par 20 États, ce texte historique formalise leurs engagements à favoriser l’accès à une information libre, indépendante, plurielle et fiable. Il instaure des principes démocratiques, comme la neutralité politique, idéologique et religieuse des algorithmes et la transparence de leur fonctionnement. Il porte enfin sur la responsabilité des fournisseurs de services en ligne à favoriser l’information fiable et le pluralisme de l’indexation pour sortir du “chaos informationnel”.
Devant plus de 50 ministres des Affaires étrangères et 20 représentants de délégations réunis pour le lancement de “l’Alliance pour le multilatéralisme” aux Nations unies, Christophe Deloire a lancé un appel solennel. “Si ce ne sont pas les démocraties qui fixent les règles, les intérêts privés et les dictateurs s’en chargent (...). Ils ont remplacé les parlements pour réguler l’espace de la communication et de l’information. C’est pourquoi nous avons entrepris de reconstruire un système de garanties démocratiques, adapté à l’ère technologique”, a déclaré le secrétaire général de RSF.
Le texte du partenariat salue le travail engagé par Reporters sans frontières (RSF) pour favoriser la mise en œuvre du partenariat, à travers la création d’un Forum sur l’information et la démocratie, qui aura pour vocation de proposer des principes sur lesquels la régulation et l’autorégulation puissent être fondés. Il s’agira d’une nouvelle organisation pilotée par la société civile. “La gouvernance du Forum garantira son indépendance, une condition pour mettre toutes les parties prenantes autour d’une même table, notamment les Etats, les plateformes et les médias, pour favoriser la régulation et l’auto-régulation de manière pertinente”, explique Thomas Friang, chef du service plaidoyer de RSF.
Ce Forum devrait être inauguré mi-novembre à Paris par une coalition d’organisations indépendantes. Les Etats signataires sont Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Canada, Chili, Corée du Sud, Costa Rica, Croatie, Danemark, France, Inde, Italie, Lettonie, Lituanie, Liban, Norvège, Pays-Bas, Sénégal, Tunisie, Royaume-Uni.
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