Abidjan, La table ronde de mobilisation des ressources pour la mise en œuvre de la politique forestière sur la période (2020-2030), d’un coût global de 616 milliards de francs CFA, aura lieu, le 16 janvier 2020, à Abidjan, a révélé lundi, le ministre des Eaux et Forêts, Alain-Richard Donwahi, lors du lancement de l’évènement, à l’Auditorium de la Primature, au Plateau.
Selon M. Donwahi, cette journée rassemblera les bailleurs de fonds bilatéraux, le secteur privé et le gouvernement de Côte d’Ivoire pour des échanges, des interactions et des dialogues devant aboutir sur une annonce de financements de ce projet par les partenaires sollicités.
La cérémonie de lancement qui a été rehaussée de la présence, des Ministres Sidi Touré et Claude Isaac Dé, et des partenaires techniques et financiers dont l’Agence française de développement (AFD) et la World cocoa foundation (WCF), a été l’occasion pour les autorités ivoiriennes de démarrer la mobilisation des parties prenantes autour de la vision de restauration et de préservation des forêts de Côte d’Ivoire.
Les acteurs impliqués ont pu prendre connaissance de la Stratégie de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts (SPREF), l’opinion nationale et internationale a pu être informée sur la mobilisation de financement de cette stratégie et les préparatifs devant aboutir à la tenue de la table ronde de mobilisation des ressources ont été lancés officiellement par le ministre de tutelle.
Pour cela, Alain Donwahi appelle à un « mouvement national collectif » autour de ce projet gouvernemental qui se déclinera en trois phases et qui est censé contribuer à la préservation, à la réhabilitation et à l’extension des forêts ivoiriennes d’au moins 20% du couvert, soit environ 6,45 millions d’hectares à l’horizon 2030, ou 8 millions d’hectares en 2045.
La première phase de la SPREF (2019-2020) est celle de la mobilisation des financements, la réalisation des études de faisabilité, la mise en œuvre du plan d’urgence et la vulgarisation des programmes et projets. La seconde (2021-2030) verra la mise en œuvre effective de ces programmes et projets. Et enfin la troisième (2029-2030) permettra de capitaliser les acquis, de tirer les leçons de la première décennie et de préparer la suite des actions à mettre en œuvre pour la période suivante, de 2031-2045.
« Nous sommes pour la réussite de cette table ronde. Notre engagement, c’est de traduire en une réalité concrète et non virtuelle, cet ambitieux projet partagé par tous les ivoiriens et soutenus par nos amis, les partenaires techniques et financiers de la Côte d’Ivoire. Nous lançons donc un appel à la mobilisation de tous : partenaires au développement, secteur privé, planteurs, industrie du cacao et du chocolat, société civile. Nous comptons sur vous », a-t-il lancé.
Les partenaires techniques et financiers ont rappelé l’importance de la restauration du couvert forestier de Côte d’Ivoire et les efforts du gouvernement d’avancer sur la question. Ils ont donné l’assurance de leur accompagnement afin de permettre à l’Etat d’avoir les moyens de conduire cette politique forestière sur les 10 prochaines années.
De 16 millions d’hectares au début du siècle dernier, la Côte d’Ivoire ne dispose aujourd’hui que de 2 millions d’hectares de forêts naturelles. Les causes de cette dégradation sont entre autres, l’agriculture extensible, les feux de brousse, l’orpaillage clandestin, etc. D’où les reformes qui sont en cours au sein du ministère des Eaux et Forêts pour la restauration du couvert forestier.
(AIP)
fmo
Selon M. Donwahi, cette journée rassemblera les bailleurs de fonds bilatéraux, le secteur privé et le gouvernement de Côte d’Ivoire pour des échanges, des interactions et des dialogues devant aboutir sur une annonce de financements de ce projet par les partenaires sollicités.
La cérémonie de lancement qui a été rehaussée de la présence, des Ministres Sidi Touré et Claude Isaac Dé, et des partenaires techniques et financiers dont l’Agence française de développement (AFD) et la World cocoa foundation (WCF), a été l’occasion pour les autorités ivoiriennes de démarrer la mobilisation des parties prenantes autour de la vision de restauration et de préservation des forêts de Côte d’Ivoire.
Les acteurs impliqués ont pu prendre connaissance de la Stratégie de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts (SPREF), l’opinion nationale et internationale a pu être informée sur la mobilisation de financement de cette stratégie et les préparatifs devant aboutir à la tenue de la table ronde de mobilisation des ressources ont été lancés officiellement par le ministre de tutelle.
Pour cela, Alain Donwahi appelle à un « mouvement national collectif » autour de ce projet gouvernemental qui se déclinera en trois phases et qui est censé contribuer à la préservation, à la réhabilitation et à l’extension des forêts ivoiriennes d’au moins 20% du couvert, soit environ 6,45 millions d’hectares à l’horizon 2030, ou 8 millions d’hectares en 2045.
La première phase de la SPREF (2019-2020) est celle de la mobilisation des financements, la réalisation des études de faisabilité, la mise en œuvre du plan d’urgence et la vulgarisation des programmes et projets. La seconde (2021-2030) verra la mise en œuvre effective de ces programmes et projets. Et enfin la troisième (2029-2030) permettra de capitaliser les acquis, de tirer les leçons de la première décennie et de préparer la suite des actions à mettre en œuvre pour la période suivante, de 2031-2045.
« Nous sommes pour la réussite de cette table ronde. Notre engagement, c’est de traduire en une réalité concrète et non virtuelle, cet ambitieux projet partagé par tous les ivoiriens et soutenus par nos amis, les partenaires techniques et financiers de la Côte d’Ivoire. Nous lançons donc un appel à la mobilisation de tous : partenaires au développement, secteur privé, planteurs, industrie du cacao et du chocolat, société civile. Nous comptons sur vous », a-t-il lancé.
Les partenaires techniques et financiers ont rappelé l’importance de la restauration du couvert forestier de Côte d’Ivoire et les efforts du gouvernement d’avancer sur la question. Ils ont donné l’assurance de leur accompagnement afin de permettre à l’Etat d’avoir les moyens de conduire cette politique forestière sur les 10 prochaines années.
De 16 millions d’hectares au début du siècle dernier, la Côte d’Ivoire ne dispose aujourd’hui que de 2 millions d’hectares de forêts naturelles. Les causes de cette dégradation sont entre autres, l’agriculture extensible, les feux de brousse, l’orpaillage clandestin, etc. D’où les reformes qui sont en cours au sein du ministère des Eaux et Forêts pour la restauration du couvert forestier.
(AIP)
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