Les banques ivoiriennes faisant face à des dettes d’environ 250 millions de dollars ( 150 milliards FCFA) impayées par la faillite de l’ancien grand exportateur, SAF-Cacao, se félicitent aujourd’hui des progrès réalisés après l’acquisition de ses actifs par la Société agricole du café-cacao (SACC), a-t-on appris lundi de source officielle.
SAF-Cacao, l’ancien plus grand exportateur de cacao dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, a été liquidé à la mi-2018 à la suite d’une campagne désastreuse de 2016-2017, lorsque les prix mondiaux du cacao ont chuté de 40%.
Reuters s’est entretenu avec des dirigeants de cinq de ces créanciers, qui ont tous exprimé leur satisfaction face aux perspectives, sous couvert d’anonymat.
"La vente des actifs à la SACC a entraîné une restructuration qui a permis d’assainir les comptes et de générer de bonnes perspectives", a déclaré le directeur du département du cacao d’une banque.
SACC envisage des exportations allant jusqu’à 100 000 tonnes pour la saison 2019-2020, contre seulement 15 000 tonnes la saison précédente, après avoir reçu un financement adéquat des banques et des contrats d’exportation de l’Office de commercialisation du cacao du Conseil Café Cacao (CCC).
Le directeur général de la SACC, Guy Roger Coulibaly, s’est dit confiant que la société honorerait son engagement envers les banques et la CCC.
"L’affaire SAF-Cacao est derrière nous. Nous bénéficions de la confiance des banques et de la CCC et nous nous efforçons de rembourser toutes nos dettes dans un délai de 10 ans conformément à l’accord", a déclaré M. Coulibaly à Reuters.
"Pour le moment, notre objectif est inférieur à celui de l’ancienne SAF-Cacao en termes de volume, mais nous visons 150 000 tonnes d’ici trois ans", a-t-il ajouté.
À son apogée, SAF-Cacao achetait 200 000 tonnes par saison. Ses banques créancières comprenaient les succursales locales de SocGen, BNP Paribas, Ecobank, BGFI et NSIA.
Au total, avec l’arrivée de SACC , plus de 70 milliards ont été injectés par les banques qui semblent avoir retrouvé la confiance dans le secteur qui a massivement été financé par les opérateurs cette année.
« Les banques se félicitent des initiatives du gouvernement et du CCC qui ont permis à SACC de reprendre les actifs de SAF cacao sans pour autant laisser le secteur cacao dans une détresse. Les planteurs sont heureux de revoir une concurrence dans la région du sud ouest qui booste le prix bord champs qui va au-delà du prix garantie fixé par le CCC», a confié un acteur du secteur.
R. K. avec Reuters
SAF-Cacao, l’ancien plus grand exportateur de cacao dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, a été liquidé à la mi-2018 à la suite d’une campagne désastreuse de 2016-2017, lorsque les prix mondiaux du cacao ont chuté de 40%.
Reuters s’est entretenu avec des dirigeants de cinq de ces créanciers, qui ont tous exprimé leur satisfaction face aux perspectives, sous couvert d’anonymat.
"La vente des actifs à la SACC a entraîné une restructuration qui a permis d’assainir les comptes et de générer de bonnes perspectives", a déclaré le directeur du département du cacao d’une banque.
SACC envisage des exportations allant jusqu’à 100 000 tonnes pour la saison 2019-2020, contre seulement 15 000 tonnes la saison précédente, après avoir reçu un financement adéquat des banques et des contrats d’exportation de l’Office de commercialisation du cacao du Conseil Café Cacao (CCC).
Le directeur général de la SACC, Guy Roger Coulibaly, s’est dit confiant que la société honorerait son engagement envers les banques et la CCC.
"L’affaire SAF-Cacao est derrière nous. Nous bénéficions de la confiance des banques et de la CCC et nous nous efforçons de rembourser toutes nos dettes dans un délai de 10 ans conformément à l’accord", a déclaré M. Coulibaly à Reuters.
"Pour le moment, notre objectif est inférieur à celui de l’ancienne SAF-Cacao en termes de volume, mais nous visons 150 000 tonnes d’ici trois ans", a-t-il ajouté.
À son apogée, SAF-Cacao achetait 200 000 tonnes par saison. Ses banques créancières comprenaient les succursales locales de SocGen, BNP Paribas, Ecobank, BGFI et NSIA.
Au total, avec l’arrivée de SACC , plus de 70 milliards ont été injectés par les banques qui semblent avoir retrouvé la confiance dans le secteur qui a massivement été financé par les opérateurs cette année.
« Les banques se félicitent des initiatives du gouvernement et du CCC qui ont permis à SACC de reprendre les actifs de SAF cacao sans pour autant laisser le secteur cacao dans une détresse. Les planteurs sont heureux de revoir une concurrence dans la région du sud ouest qui booste le prix bord champs qui va au-delà du prix garantie fixé par le CCC», a confié un acteur du secteur.
R. K. avec Reuters