Abidjan (Côte d'Ivoire) - Les exonérations fiscales se sont chiffrés à 341,5 milliards FCFA en 2018 en Côte d'Ivoire contre 329,2 milliards FCFA en 2016 et 359,9 milliards FCFA en 2017, soit, en moyenne, un peu plus de 10% des recettes totales et 1,4% du Produit intérieur brut (PIB) sur ces années, a appris APA mardi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.
L'information a été donnée par Ouattara Sié Abou, le directeur général des impôts qui s'exprimait dans un discours à la faveur d'un séminaire régional de partage d'expériences de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) en matière d'évaluation des dépenses fiscales.
Cet atelier régional qui durera quatre jours vise à rationaliser les dépenses fiscales au sein de l'Union et à contribuer à l'amélioration de l'intégration sous-régionale à travers le renforcement des mécanismes de coordination entre les États membres.
« L'atelier de ce jour revêt un enjeu capital pour nos administrations dans un contexte de transition fiscale qui appelle à l'optimisation des recettes de la fiscalité intérieure en vue de répondre aux défis économiques et sociaux de nos gouvernements», a estimé M. Ouattara.
Selon lui, l'élaboration d'un rapport sur l'impact des avantages fiscaux selon les bonnes pratiques permet entre autres, de maîtriser les coûts des exonérations fiscales et de garantir la transparence.
Les exonérations fiscales, a-t-il par ailleurs, fait remarquer, sont très souvent considérées comme des facteurs de contre-performance des administrations fiscales. C'est pourquoi, M. Ouattara a appelé les États membres de l'UEMOA à la réflexion pour trouver des réponses à plusieurs problématiques.
Au nombre de celles-ci, il s'agira de savoir entre autres, la manière de concilier les impératifs de mobilisation des recettes domestiques avec la volonté d'accompagner les entreprises et de porter les politiques sociales des gouvernements, de s'assurer de l'efficacité des exonérations fiscales en faveur des entreprises et des ménages en termes de coûts/bénéfices ainsi que l’adaptation du système fiscal à la réalité socioéconomique dans une économie en pleine mutation.
Dans la même veine, Adama Sall, le directeur de cabinet du ministre ivoirien auprès du Premier ministre chargé du budget et du portefeuille de l'État a espéré que ces assises aboutissent à une gestion optimale des exonérations fiscales et réduisent ainsi leur poids dans les recettes fiscales.
Relevant à son tour, le bien-fondé de cet atelier régional, Gustave Diasso, le Représentant résident de la Commission de l'UEMOA en Côte d'Ivoire, a soutenu qu'il permettra le renforcement des capacités des équipes chargées d'évaluer les dépenses fiscales à partir des enseignements tirés des expériences nationales.
Plusieurs communications dont celle relative aux méthodes d'évaluation des dépenses fiscales meubleront ces assises qui s'achèveront vendredi.
LB/ls
L'information a été donnée par Ouattara Sié Abou, le directeur général des impôts qui s'exprimait dans un discours à la faveur d'un séminaire régional de partage d'expériences de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) en matière d'évaluation des dépenses fiscales.
Cet atelier régional qui durera quatre jours vise à rationaliser les dépenses fiscales au sein de l'Union et à contribuer à l'amélioration de l'intégration sous-régionale à travers le renforcement des mécanismes de coordination entre les États membres.
« L'atelier de ce jour revêt un enjeu capital pour nos administrations dans un contexte de transition fiscale qui appelle à l'optimisation des recettes de la fiscalité intérieure en vue de répondre aux défis économiques et sociaux de nos gouvernements», a estimé M. Ouattara.
Selon lui, l'élaboration d'un rapport sur l'impact des avantages fiscaux selon les bonnes pratiques permet entre autres, de maîtriser les coûts des exonérations fiscales et de garantir la transparence.
Les exonérations fiscales, a-t-il par ailleurs, fait remarquer, sont très souvent considérées comme des facteurs de contre-performance des administrations fiscales. C'est pourquoi, M. Ouattara a appelé les États membres de l'UEMOA à la réflexion pour trouver des réponses à plusieurs problématiques.
Au nombre de celles-ci, il s'agira de savoir entre autres, la manière de concilier les impératifs de mobilisation des recettes domestiques avec la volonté d'accompagner les entreprises et de porter les politiques sociales des gouvernements, de s'assurer de l'efficacité des exonérations fiscales en faveur des entreprises et des ménages en termes de coûts/bénéfices ainsi que l’adaptation du système fiscal à la réalité socioéconomique dans une économie en pleine mutation.
Dans la même veine, Adama Sall, le directeur de cabinet du ministre ivoirien auprès du Premier ministre chargé du budget et du portefeuille de l'État a espéré que ces assises aboutissent à une gestion optimale des exonérations fiscales et réduisent ainsi leur poids dans les recettes fiscales.
Relevant à son tour, le bien-fondé de cet atelier régional, Gustave Diasso, le Représentant résident de la Commission de l'UEMOA en Côte d'Ivoire, a soutenu qu'il permettra le renforcement des capacités des équipes chargées d'évaluer les dépenses fiscales à partir des enseignements tirés des expériences nationales.
Plusieurs communications dont celle relative aux méthodes d'évaluation des dépenses fiscales meubleront ces assises qui s'achèveront vendredi.
LB/ls