A l’initiative de l’Autorité Nationale du Mécanisme pour un Développement Propre (AN-MDP), un atelier de formation des parties prenantes sur la taxe carbone s’est tenu les 9, 10 et 11 octobre 2019, à Abidjan au 20e étage de la Tour SCIAM.
La formation de trois jours sur la taxe carbone était destinée aux décideurs nationaux qui envisagent l’utilisation d’une taxe sur le carbone dans le contexte de la Côte d’Ivoire
Il s’agissait de donner aux participants, le premier jour, une introduction sur les taxes carbone, les contextualiser par rapport à la politique fiscale ivoirienne, à la politique de lutte contre le changement climatique et au financement international du changement climatique. La deuxième journée a été consacrée à la conception de la taxe carbone, y compris la portée, la gouvernance, l’utilisation des revenus et les effets de distribution, quand la dernière journée a permis la mise en œuvre de la taxe tout en donnant la possibilité aux participants de concevoir leur propre taxe en fonction du matériel en cours
« Nous sommes à une étape importante, celle de la formation sur la taxe carbone. Car nous pensons que pour une prise de décision plus tard du Gouvernement en faveur de la mise en place de cette taxe, il est bon que nous, en tant que techniciens et experts, puissions lui donner des éléments scientifiques ou des arguments nécessaires à cet effet » a justifié Rachel Boti Douayoua, Coordonateur de l’AN-MDP.
Elle a par ailleurs rappelé que cette initiative a débuté en décembre 2015 avec un atelier sur l’opportunité de mettre en place cette taxe en Côte d’Ivoire. Les recommandations dudit atelier ont tous convergé sur la nécessité de conduire des études approfondies sur la question.
« Plusieurs études sont en cours dans différents secteurs dont le transport, l’énergie et la foresterie pour voir la pertinence de cette taxe carbone. Ces dernières seront validées en janvier 2020. Cependant, nous avons déjà fait un diagnostic de la fiscalité environnementale » a-t-elle indiqué.
Sont concernés par cette formation les ministères clés (énergie, transport, économie, agriculture), la Primature, la CGECI, les banques, la chambre de commerce et d’industrie et bien d’autres institutions qui pourraient trouver un intérêt particulier dans la taxation du carbone.
Pour rappel, la Côte d’Ivoire a adhéré en 2016 à la coalition pour le leadership en matière de tarification du carbone (CPLC) et au partenariat pour préparation au marché carbone en 2017 afin de bénéficier de l’appui technique en la matière.
PR
La formation de trois jours sur la taxe carbone était destinée aux décideurs nationaux qui envisagent l’utilisation d’une taxe sur le carbone dans le contexte de la Côte d’Ivoire
Il s’agissait de donner aux participants, le premier jour, une introduction sur les taxes carbone, les contextualiser par rapport à la politique fiscale ivoirienne, à la politique de lutte contre le changement climatique et au financement international du changement climatique. La deuxième journée a été consacrée à la conception de la taxe carbone, y compris la portée, la gouvernance, l’utilisation des revenus et les effets de distribution, quand la dernière journée a permis la mise en œuvre de la taxe tout en donnant la possibilité aux participants de concevoir leur propre taxe en fonction du matériel en cours
« Nous sommes à une étape importante, celle de la formation sur la taxe carbone. Car nous pensons que pour une prise de décision plus tard du Gouvernement en faveur de la mise en place de cette taxe, il est bon que nous, en tant que techniciens et experts, puissions lui donner des éléments scientifiques ou des arguments nécessaires à cet effet » a justifié Rachel Boti Douayoua, Coordonateur de l’AN-MDP.
Elle a par ailleurs rappelé que cette initiative a débuté en décembre 2015 avec un atelier sur l’opportunité de mettre en place cette taxe en Côte d’Ivoire. Les recommandations dudit atelier ont tous convergé sur la nécessité de conduire des études approfondies sur la question.
« Plusieurs études sont en cours dans différents secteurs dont le transport, l’énergie et la foresterie pour voir la pertinence de cette taxe carbone. Ces dernières seront validées en janvier 2020. Cependant, nous avons déjà fait un diagnostic de la fiscalité environnementale » a-t-elle indiqué.
Sont concernés par cette formation les ministères clés (énergie, transport, économie, agriculture), la Primature, la CGECI, les banques, la chambre de commerce et d’industrie et bien d’autres institutions qui pourraient trouver un intérêt particulier dans la taxation du carbone.
Pour rappel, la Côte d’Ivoire a adhéré en 2016 à la coalition pour le leadership en matière de tarification du carbone (CPLC) et au partenariat pour préparation au marché carbone en 2017 afin de bénéficier de l’appui technique en la matière.
PR