Le fonds de pension de retraite du secteur privé, Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) a acquis pour 22 milliards fcfa, un terrain de 43 878 m2 dans la zone 4 d’Abidjan appartenant au patrimoine foncier de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (CNCE, public).
Cette transaction qui a été validée par le gouvernement début octobre via un décret portant autorisation de cession, s’inscrit dans le plan de restructuration de la CNCE. Elle permet d’encore renforcer ses fonds propres. Depuis 2018, la CNCE bénéficie d’un capital de 40 milliards F CFA dans le cadre de son plan de restructuration dont l’objectif est l’amélioration de sa solvabilité et de sa rentabilité.
Selon un rapport de la direction générale du portefeuille de l’Etat (DGPE) consulté par Jeune Afrique Business+, la CNCE cumulait des pertes estimées à 2,3 milliards fcfa sur le premier trimestre 2019. Mais, pour la première fois depuis le lancement du programme de redressement, la banque terminera l’exercice 2019 avec un résultat net positif.
La stratégie de relance est pilotée par Issa Tanou Fadiga, le directeur général nommé en décembre 2017 par le gouvernement. Conseiller au ministère de l’économie et des finances, Issa Fadiga présidait dans le passé le comité de suivi et de restructuration de la CNCE. Ce banquier passé par la Sun Trust Bank à Washington, Standard Chartered Bank et Ecobank, tente de relancer la banque dans un environnement de vive concurrence tirée par la Société Générale en Côte d’Ivoire (Socgen), par la panafricaine Ecobank ou par les marocaines Banque Atlantique ou Attijariwafa Bank. Un environnement qui rend les acteurs publics nationaux parfois fragiles et les relègue à la marge du marché.
La CNCE n’a ainsi pas encore intégré le top 10 banques ivoiriennes. Seule la Banque Nationale d’Investissement (BNI), établissement public y figure. La CNCE, malgré son réseau de 73 agences et l’assainissement de son portefeuille, n’as pas encore atteint un total bilan suffisant pour entrer dans le peloton de tête.
« La restructuration vise aussi à renforcer la gouvernance et surtout à réduire les risques opérationnels et à améliorer la qualité du portefeuille de crédit » nous confie un dirigeant de la CNCE qui a requis l’anonymat.
La CNCE a renouvelé son comité exécutif en juillet 2018 grâce à un appel à candidature piloté par le cabinet Ernst & Young. C’est en juin 2015, après un rapport de la commission bancaire de l’UEMOA que les difficultés de gouvernance de la CNCE ont été mise à jour, par le limogeage de l’ancien directeur général Mamah Diabagaté, et la mise sous administration provisoire de la banque. Le gouvernement a été obligé en 2016 d’injecter 35 milliards F CFA dans la banque pour la sauver. Sur 130 agences répertoriées à l’époque, seules 73 sont aujourd’hui opérationnelles.
Cette transaction qui a été validée par le gouvernement début octobre via un décret portant autorisation de cession, s’inscrit dans le plan de restructuration de la CNCE. Elle permet d’encore renforcer ses fonds propres. Depuis 2018, la CNCE bénéficie d’un capital de 40 milliards F CFA dans le cadre de son plan de restructuration dont l’objectif est l’amélioration de sa solvabilité et de sa rentabilité.
Selon un rapport de la direction générale du portefeuille de l’Etat (DGPE) consulté par Jeune Afrique Business+, la CNCE cumulait des pertes estimées à 2,3 milliards fcfa sur le premier trimestre 2019. Mais, pour la première fois depuis le lancement du programme de redressement, la banque terminera l’exercice 2019 avec un résultat net positif.
La stratégie de relance est pilotée par Issa Tanou Fadiga, le directeur général nommé en décembre 2017 par le gouvernement. Conseiller au ministère de l’économie et des finances, Issa Fadiga présidait dans le passé le comité de suivi et de restructuration de la CNCE. Ce banquier passé par la Sun Trust Bank à Washington, Standard Chartered Bank et Ecobank, tente de relancer la banque dans un environnement de vive concurrence tirée par la Société Générale en Côte d’Ivoire (Socgen), par la panafricaine Ecobank ou par les marocaines Banque Atlantique ou Attijariwafa Bank. Un environnement qui rend les acteurs publics nationaux parfois fragiles et les relègue à la marge du marché.
La CNCE n’a ainsi pas encore intégré le top 10 banques ivoiriennes. Seule la Banque Nationale d’Investissement (BNI), établissement public y figure. La CNCE, malgré son réseau de 73 agences et l’assainissement de son portefeuille, n’as pas encore atteint un total bilan suffisant pour entrer dans le peloton de tête.
« La restructuration vise aussi à renforcer la gouvernance et surtout à réduire les risques opérationnels et à améliorer la qualité du portefeuille de crédit » nous confie un dirigeant de la CNCE qui a requis l’anonymat.
La CNCE a renouvelé son comité exécutif en juillet 2018 grâce à un appel à candidature piloté par le cabinet Ernst & Young. C’est en juin 2015, après un rapport de la commission bancaire de l’UEMOA que les difficultés de gouvernance de la CNCE ont été mise à jour, par le limogeage de l’ancien directeur général Mamah Diabagaté, et la mise sous administration provisoire de la banque. Le gouvernement a été obligé en 2016 d’injecter 35 milliards F CFA dans la banque pour la sauver. Sur 130 agences répertoriées à l’époque, seules 73 sont aujourd’hui opérationnelles.